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Tuesday, May 14, 2019

[Lecture] Ma PAL du mois dernier - des bras cassés, un vampyre, des monstres (pas forcément gentils), le Boss et un devoir de mémoire !


Et ça lit, ça lit, ça avale des pages !

Je suis en mode, un livre à la main le matin, le midi et le soir... un dans le sac "spécial At The Office", un sur le bureau et un sur la table de nuit.

Je lis, je lis, je lis !

Voici dons ma PAL du mois écoulé... C'est assez diversifié mais c'est ce que j'aime ! 


« Le Glork » 
de Guillaume Carbonneaux : 



Glorkounet Président !! 
Perso, je suis un fan du Glork (vive Glorkounet donc !)... J’ai lu ses aventures sur la plateforme d’auteurs Scribay… C'est drôle avec des références pop, des moments d'anthologies, des phrases cultes (pour les glorkiens) ; les personnages sont déjantés (et parfois con, surtout un, d’ailleurs, mais chuuuut !) !

Et puis, comme vous le savez, dans l'espace on ne vous entend pas crier... mais rire !!! N’hésitez pas !!! 


de Jean-Luc A. d’Asciano 
( SP – Editions Aux Forges de Vulcain)

 
Dès les premières pages, on est plongés dans une Italie fantastique, avec la naissance de siamois dans une famille étrange ; on suit leur trajectoire entre fantastique, des monstres, de la cruauté et un don (qui leur permet de distordre la réalité et accomplir des miracles…

Ce roman est un pavé, difficile à vous résumer tant il est original et plein de fables liées les unes aux autres. Entre sensibilité et humour, références à l’histoire des hommes, à la littérature et même à la religion, C’est un livre passionnant à lire qui ouvre de belles réflexions… avec soi-même ! 



« Ils étaient vingt et cent » 
de Stanilas Petroksy 
 (SP – Editions French Pulp)
L’auteur, Stanislas Petrosky, ouvre ce roman de 240 pages avec un avertissement de bon ton. Tout est toujours très sensible lorsque cela touche à cette période et, plus précisément, aux camps d’extermination.

De la construction du camp à la libération, Gunther déroule sa vie, ses isolements, ses dessins, ses idées noires, ses obligations, ses peurs, ses remords…

Il croise les tortionnaires, les médecins, assistent aux pires expériences et tortures d’un homme sur un autre (en l’occurrence sur des femmes), voit les coups, hume le sang et les excréments, panse d’un regard ; il porte la culpabilité du régime à la pointe de ses crayons gris et, puis, croise un sourire, un magnifique et magnétique sourire…

C’est un texte fort, intense qui participe au devoir de mémoire. 



« Le Vampyre » 
de John Polidori 
(SP - Editions Aux Forges de Vulcain) :


Ces deux nouvelles (de Polidori et Bérard) sont aussi attractives qu’inquiétantes. 
Que cela soit bref, intense et troussé avec une écriture dense, lyrique, intelligente et ambitieuse pour Polidori ou fluide et plus aisée pour Bérard, le chemin de Lord Ruthwen nous tient en haleine. Il est là, tapi, aux détours d’un bal, d’un dîner, d’un couloir, d’une forêt. Même lorsqu’il n’apparaît pas, il est là, dans notre esprit.

Toute la force de ces récits réside dans l’approche du lecteur par rapport au mythe des vampires. Bien sûr celui de Bérard ne possède pas l’originalité de Vampyre mais elle a l’avantage de développer, sur la longueur, les divers personnages.

Enfin, comment ne pas parler de la postface de David Meulemans (l’éditeur) et Thomas Spok qui flirte vers la conférence sur un mythe, revisitant ce monument de la littérature, laissant le lecteur au cœur du fantastique, prêt à fondre sur les classiques du genre !

Ce livre multiple et passionnant est à mettre entre toutes les mains qui aiment le côté sulfureux de ce mythe et qui vampirise le papier et les pellicules depuis fort longtemps ! 



« Springteen-sur-Seine » 
de Vincent Maillard 
– Editions Fanlac
Ce roman se base dans la vie de tous les jours, auprès de gens normaux qui, soudain, se retrouvent propulsés dans un roman noir, entre magouilles politiciennes ; le tout entre deux ascenseurs, des références au Boss (Bruce Springteen, donc) et la plume alerte de Vincent Maillard.

Ce fut un bon moment et les personnages sont bien développés, la banalité du quotidien, de la vie périurbaine et les rebondissements font de ce roman est un livre à rajouter à votre PAL… En sus, c’est un éditeur de mon coin !


Livres à lire (ou en cours, ou fini !) :

 
« Gare à Lou » de Jean Teulé – Editions Julliard (SP) –fini 

« Derrière les panneaux, il y a des hommes » de Joseph Incardona - Editions Pocket  - en cours
 
« La Goûteuse d’Hitler » de Rosella Postorino (Editions Albin Michel) – le prochain !

« Bertran de Born » de JL Thuillard (Editions Fanlac – en cours, lecture de recherche approfondie)

« The Big History Show Emission Ado » de Jeanne Bocquenet-Carle (Marathon Editions)

Livres achetés (ou reçus - SP):

« 2030 » de Magali Guyot - Rebelle Editions

« Le Carnet d'enquête de Sherlock Holmes » - Hachette Pratique


« Le Stream » d'Amandine Peter - Les Nouvelles Plumes









Wednesday, April 03, 2019

[Lecture] "1793" de Niklas Natt och Dag.... LE roman 2019 ! Ne le loupez pas !

https://www.lisez.com/livre-grand-format/1793/9782355846960

Livre envoyé gracieusement par les Éditions Sonatine.


Le résumé de l’éditeur :

1793. Le vent de la Révolution française souffle sur les monarchies du nord. Un an après la mort du roi Gustav III de Suède, la tension est palpable. Rumeurs de conspirations, paranoïa, le pays est en effervescence. C’est dans cette atmosphère irrespirable que  Jean Michael Cardell, un vétéran de la guerre russo-suédoise, découvre dans un lac de Stockholm le corps mutilé d’un inconnu. L’enquête est confiée à Cecil Winge, un homme de loi tuberculeux. Celui-ci va bientôt devoir affronter le mal et la corruption qui règnent à tous les échelons de la société suédoise, pour mettre à jour une sombre et terrible réalité.

Puissant, noir et fiévreux, 1793 évoque les univers de James Ellroy, de Tim Willocks et d’Umberto Eco. En tête des ventes dès sa sortie en Suède, célébré par une critique dithyrambique dans plus de trente pays, c’est un coup de maître. On n’a pas fini d’en entendre parler.

Le contexte de lecture :

Je surveille toujours les sorties de Sonatine car j’aime beaucoup leur catalogue et là, quand j’ai aperçu ce livre, j’ai entendu crier une de mes copines qui m’avait dit « c’est absolument ton genre de lecture ! 
Tu vas adorer quand il sortira en France »… l’année dernière et quand on sait qu’on se connaît depuis des décennies… 

Bref, j’ai forcément demandé à le lire… et voilà… 

Merci donc à Sonatine pour cette confiance ! 



Le corps du roman : 

Comment dire ?

Dès la première page, j’ai plongé dans l’univers de Niklas Natt och Dag ! 

Nous sommes en 1793, donc, en Suède, à Stockholm, un an environ après la mort du roi Gustav, entre conspirations, arcanes du pouvoir et la paranoïa dans les élites. Parmi la population, la colère est sourde et on sent une tension vis-à-vis du pouvoir en place. 

L’hiver est rude, les conditions de vie des plus pauvres sont intolérables, les rues bouillonnent et tout le monde se délite dans un décor à la Dickens. 

Au milieu de ces tensions, un duo bancal (Jean Michael Cardell, vétéran mutilé de la guerre russo-suédois et Cecil Winge, brillant détective à l’avenir incertain) enquête sur un meurtrier impitoyable après la découverte d’un corps sans membres inférieurs et supérieurs, sans yeux. 

Parallèlement, et concomitamment, deux autres personnages, dont un gars de la campagne ambitionnant d’être médecin et une étrange jeune femme, croisent le chemin sanglant. 

Au fil des pages, on s’enfonce dans l’ambiance du Stockholm du XVIIIe siècle aussi fascinant que terriblement sombre ; les faux-semblants et les effrayantes révélations ne pourront pas vous laisser insensible si vous aimez ces grandes fresques, un thriller haletant, une intrigue à plusieurs étages (et niveaux de lecture).

Et, donc, Lisa ?

Et 4e coup de cœur depuis le début de l’année ! 2019, l’année des records en coup de cœur lizzien ?
« 1793 » vous captive dès la première page… en tous les cas, j’ai été happée dès le début et je n’ai pas pu décrocher avant la fin… hâtant ma lecture parfois pour avoir le fin mot tout en regrettant de devoir le finir.

Cette plongée dans l’ancre de Stockholm, des différentes couches de la société, est rude. Entre le monde brutal de la basse classe aux perruques poudrés des élites, les quatre personnages voguent tant bien que mal (plutôt mal) pour éviter de tomber dans cette mare nauséabonde. 

Les relations entre Cardell et Winge offrent de beaux moments et les démons intérieurs nous touchent autant qu’ils nous surprennent.

Petit à petit Niklas Natt och Dag déroule l’effondrement d’un système, d’une société par les conspirations et autres coups bas, autant que celui des hommes et femmes. 

Le point fort est cette sensation oppressante mais addictive qui vous saute à la gorge ; en cela, ce roman m’a rappelé mon impression de fascination que j’avais eue lors de ma lecture du roman « Le Parfum ». Cela m’a fait, également, penser à la série, excellente, « The Alienist » pour l’ambiance glauque.

Ici, aussi, les odeurs sont présentes et vous ressentez les émois, les sentiments, les bas-fonds, les poudres, l’odeur du fer (dans le sang) comme le toucher d’une peau, l’effleurement d’un bras, la douleur d’un membre manquant.

Tout est fort et relié les uns aux autres. 

Cardell et Winge épluchent doucement mais douloureusement toutes les couches de la société suédoise de leur temps et cela ne se fait pas sans dommages collatéraux !

Honnêtement, comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu trois coups de cœur lecture depuis le début de l’année (Requiem, Le Sang desMirabelles et Uter Pandragon) et je me posais la question sur le Thriller de l’année après « Requiem » de Tony Cavanaugh… 

J’ai la réponse, « 1793 » est LE roman de l’année… 

C’est une histoire magistrale à tous les points de vue autant en matière de survie et notre vision de la justice !

https://www.lisez.com/livre-grand-format/1793/9782355846960

***
Titre 1793
Parution : 4 avril 2019
ISBN : 2355846960
Nombres de pages : 448
Prix (à la sortie) : 22€uros


Monday, November 05, 2018

[Lecture] "Marlena" de Julie Buntin ... l'amitié au fer rouge...


Livre envoyé gracieusement par les Editions La Belle Colère.



Le résumé de l’éditeur :


"À trente-cinq ans, la vie de Cat est au point mort. Employée, en couple et sans enfant, elle lutte chaque jour pour ne pas sombrer dans l’alcool, tant son esprit est hanté par les fantômes du passé.

Vingt ans plus tôt, Marlena est morte. La belle, la fonceuse et accro aux cachetons Marlena est morte quelque part dans une forêt du Michigan. Marlena, sa meilleure amie, son seul repère dans une existence fracassée par les trahisons : un déménagement, le divorce de ses parents, l’abandon du père, la résignation de la mère, les adieux à un brillant avenir.

Quand Sal, le petit frère maintenant adulte de Marlena, la contacte pour en apprendre plus sur sa sœur, Cat se force à revivre cette époque trouble, la litanie de ses premières fois – première bière, première cigarette, premier baiser, première pilule – et cette amitié aussi passionnelle que toxique. Pour quelle raison exactement ? Savoir qui était vraiment Marlena? Comprendre pourquoi est-elle morte ? Chercher des réponses qui n’existent pas ?"



Le contexte de lecture : 

Suite à ma lecture de l’été, une attachée de presse m’a proposé de lire ce roman, à paraître donc, chez La Belle Colère. J’ai accepté car, ayant eu en mains le communiqué de presse, j’avais trouvé le thème abordé intéressant et émouvant. 

Lorsque je l’ai reçu, j’ai, tout d’abord, trouvé la couverture en carton brut et belle typographie incrustée doré, particulièrement soignée et attirante !

Je remercie donc La Belle Colère et son attachée de presse (Nadia) pour cette confiance et la découverte d’un premier roman, déjà célébré Outre-Atlantique !



Le corps du roman : 

Dès les premières lignes et pages, cela part sur les chapeaux de roue (c’est le cas de le dire… vous comprendrez en le lisant !).

Cat et Marlena, deux adolescentes, se trouvent, se retrouvent, se cherchent, s’aident et s’entraident dans cette période étrange qu’est l’adolescence. Pourtant, dès le début le suspens n’est plus : le roman est écrit du point de vue de Cat…. quasiment deux décennies après la mort de Marlena. 

Parce que, oui, ce roman s’ouvre sur le constat amer d’une jeune femme ayant perdu son amie qui voit resurgir le passé entre boomerang et fantôme.

L’histoire repose sur cette amitié particulière d’une jeunesse du nord de l’état du Michigan, où Cat a rencontré Marlena, sa voisine de préfabriqués. Cette dernière est l’antithèse de Cat(therine) ; mais leur attachement est à l’image de la décennie évoquée, pop, légère (comme un t-shirt découpé à l’encolure), collante (comme le brillant à lèvres cerise), touchante (comme une chanson de Joni Mitchell). 

Au fil des pages, on découvre la version de Cat à propos de cette rencontre avec Marlena, de ce qui les liait, ou pas, ce qu’elle aimait chez son amie, ou pas.

Nous découvrons surtout à quel point Cat est hantée par cette amitié, comme une dépendance ou addiction trop forte ; un peu à l’instar de celles qu’elles ont, alcool pour l’une, pilules diverses pour l’autre. 

Toutefois, malgré cette liaison amicale, le lien puissant qu’elles tissent, Marlena est retrouvée morte. Cat survit et s’invente aussi une réalité, sa vérité de leur vie privée et intérieure, de ce bout de Marlena qui n’appartient qu’à elle. 

Quand Julie Buntin replonge Cat dans sa vie new-yorkaise, dans une très fameuse bibliothèque, on découvre une autre femme, Catherine, rongée par l’histoire du Michigan, à limite de la chute dans tous les compartiments de sa vie (conflit au travail, relation amoureuse, dépendance à l’alcool, etc.).

L’écriture est vive, simple, directe, à la fois distante et émouvante, nostalgique et détachée ; c’est un roman vraiment très agréable à lire



Et, donc, Lisa ?

Dès la première ligne, on sent que ce roman va nous plonger dans un tourbillon de sentiments, dans une poésie aussi douce qu’amère : « Dites-moi ce que vous ne pouvez pas oublier, et je vous dirai qui vous êtes ».

Cela définit bien ce que Cat essaie de faire passer à travers ses souvenirs de Marlena, en flashbacks, ou par rapport à sa vie new-yorkaise borderline. 

Il y a quelque chose de fascinant dans la narration de ce roman, dans cette amitié intense, qui flirte avec une romance non assumée, et dans cette loyauté envers une fille morte vingt ans plus tôt.

Pour qui a perdu un ami dans son adolescence, quelqu’un qui était revêtu d’une part d’adoration, ce livre ne peut qu’être bouleversant et toucher en plein cœur. 

Cat a été arrachée à sa maison, a déménagé dans un endroit paumé, séparée de son père, et elle est en pleine adolescence. Elle a besoin d’une béquille, d’amour pour exister face à une mère dépassée, qui s’oublie et oublie.


Marlena est là, en face d’elle, fascinante, attendrissante, drôle, dangereuse, mais présente. Trop, peut-être. C’est l’archétype de la fille que toute mère interdirait à son enfant de fréquenter… d’où l’attrait inévitable de Cat pour sa voisine…

Ce voyage intérieur de Cat mérite largement le détour et la lecture.

Un brin de nostalgie vous étreint aux détours de certains passages qui vous propulsent dans votre propre adolescence et à vos sentiments peut-être pas encore complètement cicatrisés.

Mais guérit-on vraiment d’une amitié pareille ? d’un manque cruel ?

Cela m’a rappelé un ami perdu en cours de route et le trou béant ressenti pendant des années ; encore maintenant, j’ai plaisir à l’imaginer de nos jours, parfois… même si ma vie est très éloignée de celles de Cat et Marlena… j’ai compris Cat, j’ai ressenti cette perte, cette culpabilité du survivant, de l’abandon de sa jeunesse et de son innocence. 

Ce livre parlera donc à la jeune fille, l’amie, la copine d’une autre, ou celle que l’autre admirait...

Julie Buntin signe là un beau roman sur les sentiments, l’amitié à la vie à la mort et le manque qui hantent toute une vie.

***

Titre Marlena
Parution : 26 octobre 2018
ISBN : 978-2-84337-898-0
Nombres de pages : 327
Prix (à la sortie) : 19 €uros





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