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Thursday, August 06, 2020

[Musique] La Playlist du jeudi.... les 4 que j'aime


Qui d'autre pour commencer les playlists du mois d'août...

Oh ! N'allez pas râler car je suis capable de les mettre en boucle jusqu'à la fin de l'année !

Donc, aujourd'hui, c'est tout Blur...




Day Upon Day - Oui, jour après jour, après jour, .... Chanson à mettre pour se motiver le matin....


Pressure on Julian - Et dire qu'il pensait qu'il n'y avait pas de pression... hein Juls !


Supa Shoppa - Hiiiiiiiiiiiiii... la chanson nouille qui fait dodeliner de la tête d'un air débilus (j'assume !)



Music Is My Radar - Et pas que la musique !


Thought I Was A Spaceman - probablement la plus sublime depuis The Universal !










Thursday, April 04, 2019

[Musique] La Playlist du Jeudi.................Raaaaaaaaaaah... mes amours reviennent !


Depuis un soir, une vidéo prise au Circus, et le fait que TGTBTQ arrive à Marseille le 24 juillet prochain, mon cœur a viré encore plus blurien que jamais...

Que voulez-vous ! Il suffit que ces quatre-là débarquent sur scène, à l'improviste, pour que je vois arriver un nouvel album, une tournée et un "WE ARE BLUR" dans un parc de Londres avec mes bluriens préférés et mes potes en version "30 ans d'amour"...

 Car, oui, l'année prochaine, je fête mes 30 ans d'amour avec ces garçons... Autant dire ma plus longue histoire d'A.! 




"Clover Over Dover" (version 2019 !)



"Bad Day"



"Star Shaped"



"Strange News From Another Star" 



"Mirrorball"



I am a Blurian Girl !






Thursday, September 22, 2016

[Musique] La Playlist de la semaine dernière : Oui, je sais, je sais, désolée, désolée....



Oui, alors, voilà, comme le matin, je me réveille en chanson et que je suis accro aux deux garçons ci-dessus, j'ai encore viré à la "Blurienne de base" la semaine dernière....

Je ne vais pas vous pomper l'air plus longtemps avec Blur, mais voici les cinq titres qui ont hanté mon MP3 jour et nuit (enfin, nuit... si certains ne me gonflaient pas, je pourrais les écouter la nuit aussi...).


Spéciale "Chansons de Blur que seuls les fans écoutent !"

"Day Upon Day" : Autant le dire tout de suite, et au vu de ma propension à sautiller bêtement sur certaines chansons (oui, oui, j'assume), celle-là est sûrement le pire entraînement du monde... Mieux que le step, un running ou le shopping avec Meilleure Amie...



"Luminous" : parce qu'elle est dans mon cerveau depuis tellement longtemps que je n'arrive plus à la dissocier de certains moments intenses de ma vie.



"When The Cows Come Home" : mon réveil... oui, oui, sérieusement, je me réveille avec cette chanson. Autant vous dire que certains m'aiment, beaucoup.... (trop ?).



"Tame" : Mis à part les fans, qui connaît ce titre sublime ? 



"The Puritan" : Alors, oui, ça fait partie des chansons que les bluriens ne revendiqueront jamais comme étant "leur préférée" mais ça signait le retour de Blur au complet et, rien que pour cela, c'est respect à vie (et à la mort) -oui techniquement Fool's Day était celle-là, mais c'était dans le cadre du Record Store Day....  non, je ne pinaille pas !

 

Monday, September 07, 2015

Ma SetList idéale pour un concert de Blur !




Dernièrement, lors d’un énième concert de Blur (oui, bon ça va, chacun ses goûts), quelqu’un m’a demandé, après une discussion animée sur la set list du soir, quelle serait mon idéale ?

Autant dire que ce papier va me faire monter sur le bûcher blurien en moins de temps qu’il en faudra aux fans pour lire le listing et se dire « Mais, elle a oublié celle-là ! Quel boulet, ce dino blurien ! ».

Merci de préparer vos allumettes et les brindilles pour le bûcher…

Considérant que Damon (oui, Albarn, qui d’autre !) :

  • peut minimum tenir deux heures sans souci majeur, et que Dave et Alex le suivront jusqu’à la fin, 
  • si Graham est à ses côtés souriant, sans problème technique, tout ira bien, 
  • qu’il refuse souvent de sortir de scène s’il s’y sent bien… 

On peut donc étendre à 35 titres la set list idéale, selon mes goûts… (2h48… ça devrait le faire, non ?)

Evidemment, il y a les indémodables, les mythes (« OhMonDieu, c’est culte »), les « Si tu mets pas ce titre, tout le monde va râler » et le morceau emblématique de clôture immuable (si par malheur, ça change, tous les fans pleurnichent !).

Avant de vous l’énoncer ici avec commentaires, je vous indique le lien sur SPOTIFY pour la liste en question car ce papier serait trop long pour y insérer toutes les vidéos YouTube.




J’ai juste inséré à la fin les quelques titres "moins" connus, histoire de vous aider à supporter la playlist …

Je rappelle toutefois à certains fans qui me connaissent que j’ai occulté volontairement les Theme From an Imaginary Film (que j'adooooooooore), Far Out, Wassailing Song et autres joyeusetés régressives bluriennes qu’ils nous ont fait la grande joie de pondre à chaque album (cf. Ong Ong .. Dans le cas présent, ils ont même poussé le vice pour allier l'image au son !).

J’ai « oublié » aussi les Slow down, Blue Jeans, Repetition (j'en connais un qui l'a en horreur à force de l'avoir écoutée en boucles en 1991 !) et autres trésors de guerre dont personne d'autre que nous ne connaît l’existence.

J’ai passé outre, également, les Dizzy et autres titres de Seymour pour éviter à ce papier d’être brûlé avant d’avoir été lu entièrement ! 

Le principe étant de faire découvrir un peu de Blur aux nouveaux lecteurs (les inconscients !) !

Allez, c’est parti… 
dans l’ordre et dans l’unité blurienne
(histoire d’alterner les sautillements hystériques et les pauses plus calmes)


Ouverture et entrée sur scène :

Theme From Retro : parce que c’est bien nouille et que certains égarés vont paniquer en entendant les cris des déments du front row (qui, eux, auront hurlé de concert : RETROOOOOOOOOO)


***


She’s So High : même pas envisageable de ne pas la chanter (Damon, si tu me lis !)

There’s No Other Way :Tout est dans le titre !

Lonesome Street : de l’ancien dans la nouveauté… et j’en connais qui trouve le refrain « si romantique »

Badhead : et pas que le matin ! Chez nous, les bluriens, c’est en fin de soirée !

Ghost Ship : histoire de chalouper divinement au front row ! 

Out of Time : indémodable !

Inertia : ressortie de derrière les fagots mais l’une des plus belles !

Coffee&TV : Graham, son filet de voix, son riff de guitare et les Milky qui s’agissent au loin: un mythe !

Beetlebum : deuxième indémodable

Tender : deuxième mythe qui varie de la version courte à celle qui dure 15 minutes chrono avec refrain chanté par le public ad nauseam !

Parklife : avec Phil Daniels, sinon, c’est pas drôle !

Girls & Boys : avec la scénographie actuelle, celle où Barbie sous acide s’éclate physiquement avec Ken, enfin !

Charmless Man : histoire de revoir le clip sur l’écran géant où Damon se fait exploser par un Jean-Marc Barr en costard !

Though I Was a Spaceman : quand on parle de mythe, d’indémodable, d’essentiel… voilà, voilà.

Battle : trop peu joué, l’aérienne Battle est un joyau trop rare !

Trimm Trabb : parce que j’ai mis 5 ans à apprécier cette chanson qui fait hurler de bonheur tout bon fan

You’re So Great : parce que Graham, sur 35 chansons, se doit de chanter deux fois – minimum ! et parce qu’il est trop choupinet (eh oui, aussi pour hurler à Graham, « you’re so great and I love you »… on est fan ou non ?)

Battery in Your Leg : histoire de faire comprendre à tous que le deuxième, seul, morceau de Think Tank dont on se souvient avec plaisir, est le seul crédité avec Graham (le premier étant Sweet Song dédié à Graham… et si vous écoutez les paroles, c’est THE déclaration d’amour de Damon à Graham… Style « reviens à la maison pitié ! » ; Vous suivez ?)

Yuko & Hiro : parce qu’ils me gonflent à ne la mettre qu’au Japon, alors qu’elle est jolie et mélancolique

Caramel : autre indémodable grandement appréciée

Mirrorball : dernière chanson de The Magic Whip qui augure de belles choses pour la suite

To The End : la boule à facettes, Damon le nez en l’air et les fans en extase, quoi d’autre ? Ah oui, les paroles en français … jusqu’à la fin

Advert : parce que c’est MA set list !

Bang : Oui, ben vous avez échappé à Slowdown, alors, un peu de Leisure, ça peut pas faire de mal !

Trouble in the Message Centre : remise enfin dans une set list, elle se marie avec la suivante

Song 2 : c’est même pas un mythe, c’est une institution. Certains n’imaginent même pas que Blur est autre chose que Song 2 et Song 2 est le seul morceau qui vous ouvre le cerveau des gens dans le monde… Blur ? qui ? … le riff de Graham et on entend "AH OUI ! J’aDOOOOOORe !".. Tu m'étonnes ! Nous aussi !

There Are Too Many of Us : sous-estimée, dommage. Elle a toute sa place ici

End of a Century : parce que tout le monde la connaît, parce qu’on la chante comme des Dieux !

This Is a Low : This Is a Low, quoi ! La clé de voûte de tout concert blurien !

Best Days : parce que c’est les meilleurs jours de nos vies (bluriennes) !


***
Encore 1 : 

Day Upon Day : pour le crescendo, pour le remue ménage que cela va faire au front row !

Chemical World : autre indémodable 

Under the Westway : parce qu’elle était parfaite en fin de concert et qu’elle nous a redonné l’espoir !


***
Encore 2 
(oui, deux et alors !)


Pyongyang : parce qu’elle va être un mythe blurien dans les années à venir. Elle rassemble la mélancolie blurienne comme peu y arrive…

For Tomorrow : and the view’s soooooooooo niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiice ! C'est du mythique,là !

The Universal : The Universal c’est la mythique chanson indémodable qui soutient l’institution blurienne depuis 1995 et qui fait pleurer tout le monde, qui file le frisson aux sans-cœurs et qui veut dire en langage blurien « Au revoir, merci, on vous aime, à bientôt, soyez prudents en rentrant, on a d’autres surprises pour vous ! »


***

Titre de Sortie (du public) : 

Supa Shoppa : parce qu’il est crétin cet air…. Et qu’il sera raccord avec les têtes de ravi de la crèche que tout fan arborera à la fin d’un concert !



"Dizzy" (sous le nom de Seymour).... 1989...




"When The Cows Come Home" (Oh merdus!!! C'est la chanson qui me réveille le matin !)


"Anniversary Waltz" (oui, on touche le fond ... il faut avoir de l'humour pour être blurien !!)




"Entertain Me" (j'ai toujours eu un faible pour ce titre...)



"Sing" (hyper connu -chez les fans- mais toujours aussi joussive... A retenir pour mon enterrement... les paroles sont parfaites !)





"To The End" .. la version avec Françoise Hardy (oui, oui...)



Monday, July 27, 2015

Blur à Sidney.....- Thought I Was A Spaceman + Trimm Trabb

A voir pour le moment d'amitié et de complicité des deux têtes de Blur.... (4:28mn)


Friday, June 19, 2015

Blur au Zénith ! (à Paris... et largement au-dessus des autres)...

Lundi 15 juin 2015 :
Nous y voilà… douze ans après l’Olympia (oui, j’y étais déjà) et la tournée pour THINK TANK, Blur est de retour à Paris…

Enfin, si je devais chipoter un peu, je dirais que cette tournée n’était pas à proprement parler blurienne, mais l’œuvre d’un trio amputé du pilier qu’est Graham Coxon. Car, force est de constater que le son Blur est grandement du à son toucher de guitare (cf. les versions, par exemple, de Out of Time avec ou sans lui).

Bref, bref, Blur était bien de retour, plus d’une décennie plus tard, avec son nouvel album, sorti le 27 avril dernier, THE MAGIC WHIP, pour une escale extrêmement attendue par les fans (français principalement mais tout le monde était le bienvenu !).

Le Zénith, rempli jusqu’à la gueule, ronronnait de plaisir bien avant l’arrivée du combo. La scénographie (cornets de glace, miroirs, etc.) rappelait que l’évènement était à venir et que nous attendions tous cela depuis (trop) longtemps.

Après une première partie très congolaise un brin prise de tête mais rythmée et virevoltante (Jupiter & Okwess International), une petite musique de jeux pour enfants annonce le début des hostilités. La petite musique en question m’a renvoyé près de vingt ans en arrière et la vision de Damon s’amusant dans une voiture pour enfants dans un centre commercial anglais, issue du documentaire StarShaped.

Dès le premier pas sur scène, la foule s’est soulevée comme un seul homme et n’a pas cessé de faire corps avec le groupe.

Visiblement heureux d’être à Paris, et s’imposant quelques mots en français, çà et là, Damon Albarn a repris ses bonnes (vieilles) habitudes d’haranguer la foule et de vider des bouteilles d’eau sur les premiers rangs.

Premiers rangs qui lui sont complètement reconnaissants, compte tenu de la chaleur ; Pour avoir été au 2e rang, je peux vous dire que j’attendais l’arrosage avec impatience.

Blur a alors entamé un concert oscillant entre énergie et mélancolie, vague punk et pop acidulée, passé, présent et futur ; l’écran géant diffusant des petits rappels entre clip vidéo délirant (Ong Ong), Ken & Barbie s’éclatant sur ‘Girls & Boys’ et pochettes d’albums, sans compter sur le message principal sur ‘Tender’, décliné dans plusieurs langues, déclamant que "l’amour est la plus grande chose"…

Entamant le concert par un nouveau morceau (Go Out), Blur revient soudain 25 ans plus tôt avec l’énergique ‘There’s No Other Way’ qui a balancé les premiers rangs dans une vague punkinette qui n’a plus faibli.

Le très blurien ‘Lonesome Street’ a fait place au désormais légendaire ‘Badhead’, suivi de près par l’immortel chant Coxonien ‘Coffee & TV’, repris en chœur comme un seul homme par le public ; Damon Albarn, sautillant et s’amusant avec nous, fit glousser à deux reprises un Graham Coxon toujours en réserve et concentré sur ses morceaux. C’était sans compter sur le « So we could start over again » répété en boucles par un Damon heureux comme un gosse (un message subliminal ?) en fin de morceau.

Après cette période agitée, arrivèrent les deux douceurs que sont ‘Out Of Time’ (qui a, décidément, une autre gueule avec Coxon à la guitare) et le futur mythe de l’institution blurienne ‘Though I Was A Spaceman’, ode à deux voix (Albarn/Coxon) et à cette touche aérienne peu utilisée depuis le magnifique ‘Battle’ (qui pourrait revenir dans une Setlist, merci).

Un repos bien mérité quand Damon Albarn entame alors son hallucinant duo ‘Trimm Trabb’ (toujours attendu par les fans) et la vieillerie ‘He Thought of Cars’.

Il est à noter que PARKLIFE était de sortie ce lundi soir…

Un petit interlude mélancolique (et accessoirement une déclaration) avec ‘My Terracotta Heart’ et revoilà de quoi secouer la fosse (et les gradins qui sautillaient aussi bien que les autres) avec ‘I Broadcast’ (taillé pour les concerts) et le ressorti de derrière les fagots ‘Trouble In The Message Centre’ qui a longtemps manqué dans les Setlists.

Mais que serait un concert de Blur sans la communication avec le public et les deux pépites qui font frissonner tout fan de musique : ‘Beetlebum’ (en version un brin plus folk) et surtout le grandiose ‘Tender’. L’harmonie entre le groupe et son audience est alors palpable tellement les chœurs chantent de plus en plus fort.

Suivent alors la version française de ‘Parklife’ (avec le trio comique Albarn/Coxon/James se fendant d’une conversation mi-français, mi-anglais applaudie par tout le Zénith), le décalé ‘Ong Ong’ (dont je ne sais toujours pas quoi penser… tellement il est nunuche sur l’album mais drôlement jouissif en live !) ;


Qui dit Blur, dit ? Song 2…

Effectivement, la plupart du temps, quand vous parlez de Blur à quelqu’un, surtout en France, pays dans lequel Blur est synonyme d’Oasis (un comble), on ne sait pas de quoi vous parlez ; Fredonnez Song 2 et là, la magie opère… (avec Girls &Boys)…

Alors, ‘Song 2’ c’est déjà l’énergie punk/rock avec le côté « je me balance dans le voisin qui lui-même va s’encastrer dans le suivant, etc. », mais dans le cas présent, c’était l’hystérie collective. Certains ont perdu une cheville, d’autres l’équilibre et le reste a juste essayé de ne pas sombrer sous la masse.

Dès les dernières notes, le souffle coupé et les pieds en compote, le public a vu un Damon Albarn, toujours fringant et sautillant, la jouer copain comme cochon et attendre la boule à facettes virtuelle pour entonner ‘To The End’, pure merveille avec ses paroles en français et le côté retrouvailles avec « Son Graham » à coup d’œillades en coin, sous le regard complice de James et Rowntree qui valait son pesant d’or.

Que dire de ‘This Is A Low’ qui arriverait à tirer des larmes à tout le monde ? A ce moment-là du concert, nombreux étaient ceux qui, épuisés, lessivés, en redemandaient encore et encore.

Arriva l’interlude avant le rappel… frissons, refrains en vrac, applaudissements, « encooooore » hurlé à la mort avant le retour des quatre fantastiques du soir pour le retour sur scène (Encore).

Amorcé par l’étonnant et revenant ‘Stereotypes’ (toujours aussi incroyable en live), le rappel se poursuit par le tubesque ‘Girls&Boys’ qui offre à l’écran géant la possibilité de faire danser des Ken & Barbie sous acide, avant que le public hurle à plein poumon le célèbre refrain à la gloire de l’amour universel (et plus si affinités)…


Le final combine l’inusable et inébranlable ‘For Tomorrow’ (et sa célèbre phrase : And the view’s so nice) et le futuriste mais désormais réaliste ‘The Universal’ (It really really really could happen). L’instant est toujours aussi magique entre harmonie, mélodie, mélancolie, communion avec le public et ce petit pincement au cœur qui étreint l’ensemble des présents car la fin est proche…

Alors, pour résumer ces élogieux propos, qui, ma foi, sont grandement mérités, il faut constater une chose. Même un peu vieillissant (je peux me permettre vu mon âge.... sensiblement le même que Graham), les quatre de Blur sont aussi enthousiastes, heureux et énergiques qu’il y a vingt-cinq ans.

  1. Ça sautille, ça hurle, ça harangue, ça file des frissons, ça s’amuse comme un gosse, ça fait des blagues, ça fait du yeux-dans-les-yeux, ça charme (et agace) (Damon) ;
  2. Ça maîtrise, ça assure vocalement, ça rassure à la guitare, ça souffle, ça change de guitare toutes les deux chansons, ça regarde le public timidement et ça sourit de temps à autre, aussi (Graham) ;
  3. Ça fume, ça montre ses fesses, ça fait la tronche du bassiste blasé qui, soudain, sourit aux anges, ça fait de l’humour incompris (Alex) ;
  4. Ça fait le job, ça pose des baguettes dans la salle en amont comme cadeaux, ça reste concentré et ça regarde ses petits camarades avec tendresse (Dave)…
Les années passent, et certains avaient peur que THE MAGIC WHIP ne soit pas à la hauteur des autres productions, mais il l’est. Largement.

Près de deux heures d’un bonheur simple comme des chansons, une guitare, une basse et quelques cordes.

Près de deux heures en dehors du temps qui font perdre des années de vie mais en revisitent une, musicalement.

(oui, oh, ça va, j'ai un nouveau tatouage, pas de quoi convoquer la presse, non plus !)

Pour ceux qui ne connaissent pas, n’ont jamais vu, ou n’y pensent même pas, le concert est en replay sur Arte Concert jusqu’en novembre 2015 et appréciez un peu la vie d’un blurien… Promis, vous ne le regretterez pas !

Espérons maintenant qu’il ne faille pas attendre douze ans pour un nouvel album, ni un nouveau concert de cette trempe en France !

Prochain rendez-vous : Hyde Park samedi 20 juin…


En attendant, soyez fous, soyez Blur !

SetList :
Go Out
There's No Other Way
Lonesome Street
Badhead
Coffee & TV
Out of Time
Thought I Was a Spaceman
Trimm Trabb
He Thought of Cars
My Terracotta Heart
I Broadcast
Trouble in the Message Centre
Beetlebum
Tender
Parklife
Ong Ong
Song 2
To the End
This Is a Low
Rappel :
Stereotypes
Girls & Boys
For Tomorrow
The Universal
En association avec :

Thursday, June 18, 2015

La Playlist de la semaine passée (n'allez pas commencer à râler !)


La semaine passée, qu'ai-je fait ?

Ah, oui, j'ai vu un concert d'un groupe sympa, des petits vieux de mon âge qui en jettent et qui arrosent régulièrement le premier rang (voire le deuxième et troisième) et qui sont drôlement choupinets...

Du coup, j'ai pensé que je pourrais faire ma playlist avec eux, histoire de les faire connaître un peu... 

En outre, ils ont ressorti des tiroirs de deux vieilles chansons pour les concerts 2015 (n°2 et 3 de la playlist) et ça, c'est la CLASSE !

(le premier qui se moque, sort !)





Blur " Trimm Trabb"




Blur "Trouble In The Message Center"




Blur "Stereotypes"'




"Blur "Ong Ong" (cette vidéo est jouissive !!! C'est un joyau !)


 



Blur "Though I Was A Spaceman"










Sunday, May 24, 2015

Chanson du Soir... Petite dédicace à celui qui....

comprendra fort bien de quoi je parle...

Et ?
Parce que... 
et pourquoi donc... 
Ah, ouais ? 
Ok, je comprends.
merci. 

Blur "Yuko&Hiro"



Monday, April 27, 2015

Chronique Musicale : Blur - THE MAGIC WHIP (la dingo est de retour)



Douze ans après THINK TANK, dernier album estampillé Blur, mais seize ans après 13, dernier officiel du quatuor, THE MAGIC WHIP fait office de miracle. Après les tournées mondiales et les festivals majeurs des dernières années (2009, 2012, 2013), l’air de Hong Kong a permis à Blur de revenir avec un son familier mais toujours et largement étonnant et avant-gardiste. Attention petit bijou en vue. Et ça fait du bien d’écrire un :

BLUR IS BACK ! 


Avant toute chronique impartiale, il faut bien avouer une chose fondamentale : je couine à intervalles réguliers depuis février et l’annonce faite par Blur d’un nouvel album – d’un concert (et accessoirement des dates qui seront ajoutées çà et là) et de passages dans les magazines – pour le 27 avril 2015. 

Alors, oui, je suis un(e) fan de Blur depuis 1990, ceci explique sûrement mon hystérie modérée ( ?) et le fait que mon rédac-chef vénéré n’a même pas émis un « Qui veut chroniquer le dernier Blur ? » tellement je hululais et sautillais les bras en l’air en disant « moi, moi, moi, moi, moi ». 


Au risque de passer pour la dingo de service (réputation déjà largement entamée), je me suis dit qu’il fallait que je prenne cette chronique comme toutes les autres, avec impartialité, recul et professionnalisme (mais bien sûr…). 


J’ai donc écouté et avalé des dizaines d’écoute attentive dudit 8e album d’un des groupes phare des années 90. 


Ceci étant dit, c’est parti… 




Douze ans après le très oriental THINK TANK qui n’était pas vraiment du Blur (Graham Coxon ayant déclaré forfait pendant les sessions, ne laissant son empreinte –géniale- que sur le divin ‘Battery In Your Legs’), et donc, seize ans après le dernier vrai Blur (le quasi sublime ‘13’), voilà les quatre de Colchester de retour. 


Et quel retour ! 

Après les projets nombreux et loués de Damon Albarn avec Gorillaz ou en solo, et ceux de Graham Coxon, et suite à leur tournée de 2013, Blur a trouvé le temps, grâce à une annulation d’un concert, d’enregistrer des plages dans un studio loué à Hong Kong. 


Laissée de côté par le groupe sous l’amas de travail (Albarn en pleine promotion de son brillant premier album solo, EVERYDAY ROBOTS, Rowntree au bureau, James à la ferme, Coxon à la musique), cette session a été reprise en mains par Graham Coxon, en septembre dernier, dans le plus grand secret, et a rameuté le producteur historique du groupe, Stephen Street. 



Ils ont travaillé sur tous les morceaux instrumentaux et les ont donnés clé en main à Albarn pour en sortir les douze chansons présentes sur THE MAGIC WHIP. 



Pour une surprise, évidemment, c’est une surprise. Et de taille ! 









Car dès le premier morceau, ‘Lonesome Street’, c’est du Blur, sans aucun doute. 



On reconnaît le son, le phrasé de Albarn, la ligne de basse de James, les riffs de Coxon (et sa voix maîtrisée sur le refrain) et le touché de baguettes de Rowntree. Et du très bon, avec au passage les paroles romantiques qu’il faut dans le refrain. 


Dès lors, à l’écoute, THE MAGIC WHIP oscille entre le familier et l’innovation. Comme lors de leurs précédents albums, Blur n’est jamais vraiment là où on l’attend. 

Entre les influences de Albarn toutes droites sorties de ses collaborations avec Gorillaz, ses projets de musique du monde ou d’opéra et autres expériences (dois-je vraiment citer tout ce qu’il a fait depuis douze ans ?) et le côté noisy, folk et avant-gardiste de Coxon, associés aux présences de James et Rowntree font que l’alchimie du quatuor produit des chansons qui n’auraient jamais pu voir le jour il y a dix ou vingt ans. 

New World Towers’ contraste avec le titre d’ouverture car il n’est pas dans la lignée blurienne (si tant est qu’il y ait une idée directrice, car aucun album depuis LEISURE n’est identique au précédent !). C’est calme, mélancolique, très Albarn en solo. 


Puis vient ‘Go Out’, premier morceau révélé qui, dès les premières notes nous propulsent dans THE GREAT ESCAPE remis au goût du jour par les années. La guitare noisy de Graham Coxon se marie avec les ‘Oh, uh, oh, oh’ d’un Damon Albarn exubérant ; ça va hurler du ‘To The Local’ dans les front-rows ! 



Ice Cream Man’ calme immédiatement le jeu avec ces sons électroniques et cette partie instrumentale où la basse, la guitare et la batterie sont en complète osmose. 


Thought I Was A Spaceman’ est quant à lui le titre le plus long (six minutes) et complètement galactique et hypnotique avec une touche d’Asie. Et comment ne pas penser à un Bowie version Berlin… Vraisemblablement une des meilleures chansons qu’ils ont faites depuis leur début. La voix de Graham Coxon(1) rend l’ensemble plus triste qu’il n’y paraît et plus beau encore. A vous filer des frissons. Celle qui restera dans ma tête tout au long de l’année, sans aucun doute.

Et tout à coup, Blur réapparaît avec ses jeunes années mâtinées du poids de l’expérience et des sons nouveaux. Pour ceux qui connaissaient leur petit Blur illustré, à la première note, on repart pour un ‘Jubilee’ mixé avec un ‘Advert’ ; ‘I Broadcast’ est brillant et c’est du Blur, taillé pour le live et la communion avec le public. 






My Terracotta Heart’… Alors, oui, dans les premiers accords, il y a une similitude avec ‘Hollow Pounds’ (EVERYDAY ROBOTS) mais Damon Albarn a souvent pour habitude de sortir ses tripes sur les albums. Que ce soit avec ‘No Distance Left To run’ ou ‘Sweet Song’, en passant par ‘To The End’. La plupart du temps, c’est un sentiment de mélancolie, comme un regret ou un non-dit. Là, encore, cette chanson le ramène à son alter-égo de Blur : Graham Coxon. Il faut dire que deux des plus émouvantes chansons de Blur sont des déclarations de Damon à Graham (‘Sweet Song’ pour la première, ce titre pour la seconde). L’harmonie du duo atteint là la magie. Tout bon fan vous le dira, l’âme de Blur (et de Damon ?), c’est Graham.



Mais le plus étonnant titre est le suivant : ‘There Are Too Many Of Us’ ; Une ouverture batterie/synthés avec ce qu’il faut de marche militaire, version Queen des années 80, parfait morceau pour un futur épisode d’un jeu de guerre vidéo, avec une pointe de disco dans le rythme de batterie et les thèmes de la mortalité et de l’humanité entremêlés. 100% efficace. 


Changement radical pour le suivant ! ‘Ghost Ship’ sent le Gorillaz, version soul, à plein nez avec la papatte blurienne de Graham en sus. On note une légère influence de The Clash et de The Specials. Les références du duo Graham/Damon maintient le rafiot blurien au-dessus de la vague. 

Le riff de trois notes de Graham allié à l’inspiration nord-coréenne de Damon font de ‘Pyongyang’ un ovni à la fois étrange, fascinant et, tout simplement et magiquement, beau. 

Si je dois parier sur un titre qui va vous hanter, je mettrai une pièce sur le très Kinksien ‘Ong Ong’ ; En dépit du titre (ça va faire ricaner dans les chaumières), le refrain (I wanna be with you) atteint les cœurs et va faire des ravages parmi les premiers rangs ; Sans compter sur les solos de Graham ; Comme une version de ‘Good Song’ (THINK TANK) qui aurait bénéficié du guitariste à lunettes ! 

L’album se referme joliment sur ‘Mirrorball’ qui est à la fois élégant et mélodique avec un brin de Richard Hawley dans la guitare, avec une belle promesse d’avenir. Damon chante un émouvant ‘I’ll cry my eyes out, hold close to me’. Autant dire que tous les fans de Blur font hurler un ‘Bien, oui, viens dans mes bras, grand fou et restes-y pendant encore vingt-cinq ans !’. 



L’album sonne donc à la fois diablement familier (du Blur, donc, et à son meilleur niveau) avec le côté innovant et inventif qui définit le quartet depuis leur début… 



Ne vous attendez pas à des hits tels que Song 2, Tender ou Parklife sur cet album ; Ici, c’est un Blur ingénieux, génial, subtil et qui prouve que l’alchimie du groupe est là, toujours prête à se livrer et à déclamer au monde que Blur est bel et bien vivant et de retour au sommet. 



Rien de tel pour se mettre à imaginer un neuvième album… 



Enfin, je me permettrai juste une familiarité et un remerciement personnels : 

La familiarité sera pour Damon qui est enfin revenu à la maison (quand même, merdus !) et qui m’a fait pleurer deux fois (l’exploit) et qui peut donc faire dix Gorillaz, cinq opéras et deux tours du Monde, s’il revient dans douze ans avec le neuvième Blur. 

Le remerciement ira à (mon) Graham qui a initié ce retour (avec l’aide du producteur mythique du groupe, Stephen Street) et dont la patte sur cet album (et sur Blur en général) est, désormais, notoire et indéniablement géniale ; Il gagne l’oscar du mec ‘le plus vénéré’ de 2015. 


(1) Oui, c’est là où tout le monde comprend que Graham est l’amour de ma vie blurienne, merci de ne pas m’en vouloir… 25 ans d’amour fidèle, que voulez-vous, ça laisse des traces ! 



Quelques dates au hasard (essayez de deviner où j’irai !) : 




Festival de l’Île de Wight le 13 juin, 

Paris, le Zénith le 15 juin, 

Hyde Park le 20 juin, 

Benicassim mi-juillet 



crédits photos : Linda Brownlee


SetList :


1. Lonesome Street 



2. New World Towers 



3. Go Out 



4. Ice Cream Man 



5. Thought I Was A Spaceman 



6. I Broadcast 



7. My Terracotta Heart 



8. There Are Too Many Of Us 



9. Ghost Ship 



10. Pyongyang 



11. Ong Ong 


12. Mirrorball



Eh, oui, la vue est belle :





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