Quelqu’un m’a fait remarquer hier que je me moquais de moi et que cela le mettait mal à l’aise. « ben, quoi ? c’est vrai ! C’était de l’humour ! » ai-je répondu.
Tout cela parce que j’avais « osé » dire que je ressemblais plus à Obélix qu’à Astérix.
Mais qu’est-ce que les gens sont mal à l’aise avec le physique des autres ! Ils prétendent que cela n’est pas important mais dès que vous vous moquez d’une particularité du vôtre, cela les plonge dans un abîme d’angoisse.
Pourquoi ne puis-je pas me moquer de moi-même ? « Mais tu te déprécies ! » m’a-t-on encore dit hier.
Je me QUOI ?
J’ai toujours pensé que l’humour était une belle arme pour autant que les personnes l’entendant soient dotées d’un cerveau en état de marche (forcée !).
Pourquoi n’aurais-je pas le droit de me moquer de moi-même ? La bienséance exige-t-elle désormais que tout propos soit édulcoré de toute polémique ?
Il faut absolument arrêter avec ce lissage des paroles ! C’est intolérable (mot à mode dans ce blog ces derniers temps !).
On ne peut plus rien dire sans se faire attaquer de partout. On ne rit plus sur rien sous peine d’avoir un procès en discrimination ou diffamation !
Le monde devient un endroit dangereux pour les causes nobles et les artistes.
Merdus, ayez de l’humour, les mecs (les filles, les canards, lapins, etc. aucune discrimination ici !) ! Cela aide beaucoup de rire sur et de soi-même dans la vie.
Je sais que cela fait très utopique, un peu « nunuche » (qui a dit « cruche » ?), mais la liberté de penser, vivre et rire est largement la seule qui mérite mon attention.
Merci de la vôtre.