J’ai encore été accrochée à mes livres, même si j’en sortais un, moi-même !
J’adore lire, vous le savez…
Donc voici les derniers livres lus entre fin août et fin octobre … oui, j’ai élargi car j’en ai pris un, puis un autre, etc. Il en manque sûrement, donc, cliquez ici pour repérer toutes les chroniques "lecture" faites !
J’adore lire, vous le savez…
Donc voici les derniers livres lus entre fin août et fin octobre … oui, j’ai élargi car j’en ai pris un, puis un autre, etc. Il en manque sûrement, donc, cliquez ici pour repérer toutes les chroniques "lecture" faites !
« La Révolte » de Clara Dupont-Monod – Éditions Stock :
Si vous me lisez sur le blog, vous savez déjà, sûrement, que je suis une admiratrice d’Aliénor d’Aquitaine. Cette femme est fascinante à tous points de vue et la vision qu’en donne Clara Dupont-Monod ne fait que renforcer mon envie de la connaître toujours davantage.
Là, ce sont les yeux de son fils, chéri, Richard (cœur de Lion) qui offre un écrin à sa mère, celle qui le dresse contre son père. J’ai dévoré ce roman aussi vite que le précédent sur le même thème ! Un pur régal de lecture ! Ce roman mériterait un prix ! Coup de Cœur !
« La Bande à Bonnot – les illégalistes » de J.D. Morvan/L. Pierce/S.Vogel/A. Futaki - Editions Glénat :
Comment dire ? J’ai dévoré cette BD ! J’étais fasciné par Jules Bonnot dont un de mes grands-pères me parlait lorsque j’étais petite. Il avait entendu toute sa jeunesse les aventures de l’ennemi public numéro 1, celui qui filait à toute allure dans son automobile !
Le graphisme est magnifique, les couleurs incroyables et le texte haletant. Bien sûr, c’est romancé (et les auteurs le signalent !) mais cela ne peut d’attirer votre curiosité sur le parcours atypique de ce simple ouvrier. Coup de cœur !
« Population 48 » d’Adam Sternbergh (Super 8 éditions) – SP – Chronique ICI :
"Si tu veux garder un secret, tu dois aussi le cacher à toi-même" écrit Sternbergh. J’aurais tendance à dire que son écriture possède un humour tranchant et une violence dévastatrice qui montre peu de respect pour les lecteurs aux sensibilités délicates. Mais son thriller est addictif, passionnant et, même s’il peut être dérangeant, il y a une puissance narrative crescendo.
Il façonne des personnages intrigants à partir d'amnésiques volontaires qui ont peur de se souvenir des méfaits du passé. L’auteur soulève aussi la question du rachat d’un individu même s'il ne se souvient pas de ses crimes. Un présent bien intentionné peut être séparé d'un passé impardonnable ? le réparer ? A la lecture de la dernière page, on pourrait espérer une suite mais cette histoire semble vouloir, avant tout, nous faire méditer sur la nature du crime, du mal et de la rédemption. Caesura résonne alors comme un message d’avertissement qui fait réfléchir !
« Saloper le Paradis » de Christian Louis (Éditions Fauve) – SP - Chronique ICI :
Venez à la campagne, mes amis, vous n’oublierez les bruits et entendrez les petits oiseaux !
Ce roman rapporte de nombreuses situations, sans aucun doute, vécues par de nombreux habitants de petites contrées qui se retrouvent confrontés à des voisins indélicats, nocifs et bornés. Force est de constater que la campagne n’est pas si éloignée de la ville en matière sonore. Elle est seulement différemment équipée ! Ici, c’est le bruit « naturel », ancestral, évident…
Ce sont les citadins qui ne comprennent rien ! Alors, oui, il s’agit d’une fiction mais Christian Louis observe le microcosme et fait que vous vous identifiez aux différents personnages. Si vous vous voulez changer de cadre de vie, lisez ce livre avant de signer tout papier… respirez et ouvrez la fenêtre… L’herbe est plus verte ailleurs… Vraiment ?
« Marlena » de Julie Buntin (Editions La Belle Colère) – SP - Chronique ICI :
Dès la première ligne, on sent que ce roman va nous plonger dans un tourbillon de sentiments, dans une poésie aussi douce qu’amère : « Dites-moi ce que vous ne pouvez pas oublier, et je vous dirai qui vous êtes ».
Cela définit bien ce que Cat essaie de faire passer à travers ses souvenirs de Marlena, en flashbacks, ou par rapport à sa vie new-yorkaise borderline. Il y a quelque chose de fascinant dans la narration de ce roman, dans cette amitié intense, qui flirte avec une romance non assumée, et dans cette loyauté envers une fille morte vingt ans plus tôt. Cat a été arrachée à sa maison, a déménagé dans un endroit paumé, séparée de son père, et elle est en pleine adolescence. Elle a besoin d’une béquille, d’amour pour exister face à une mère dépassée, qui s’oublie et oublie. Marlena est là, en face d’elle, fascinante, attendrissante, drôle, dangereuse, mais présente. Trop, peut-être. C’est l’archétype de la fille que toute mère interdirait à son enfant de fréquenter… d’où l’attrait inévitable de Cat pour sa voisine…
Julie Buntin signe là un beau roman sur les sentiments, l’amitié à la vie à la mort et le manque qui hantent toute une vie. Coup de cœur !
« Vera parmi les hommes » d’Alexander Sneguiriev (Editions de l’Aube) - Chronique ici le 16 novembre ! :
Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Non pas qu’il soit sulfureux ou mal écrit (au contraire) mais il peut dérouter certains lecteurs qui aiment les histoires plus linéaires. Alexandre Sneguiriev écrit tout azimut ; c’est peu de le dire. Pourtant, malgré sa construction, ce roman est vraiment palpitant et j’ai suivi le parcours de cette famille et de Vera avec tendresse et avec dégoût, quelque fois. Il faut aimer les auteurs russes, ce côté fou, démesuré, complètement désespéré et excessif à la fois pour prolonger la lecture de ce livre au-delà de la première partie.
Pour ma part, j’ai aimé ma lecture, qui, sans être marquante, m’a laissé une vraie et bonne impression.
« Les Femmes ou les silences de l’Histoire » de Michelle Perrot (Champs d’Histoire) :
Après la vision du téléfilm sur Arte sur Lucie Baud (j’ai également lu son roman « Mélancolie ouvrière » chez Pocket), j’ai été happée par le travail de Michelle Perrot sur le sujet.
J’ai littéralement dévoré ces livres ! Je vous les conseille si la fibre de la condition féminine vous interpelle, un peu…
Livres finis ou en cours :
« Les Derniers Jours du Nouveau-Paris » de China Miéville (quasi fini… chronique à venir le 16 sur mon site officiel !)
« L’unité Alphabet » de Jussi Adler-Olsen (fini)
« La Dame de Reykjavik » de Ragnar Jónasson (en cours)
« Sótt » de Ragnar Jónasson (en cours, oui, je suis mode « Ragnar » !)
« Auschwitz et après – Tome 3» de Charlotte Delbo
Livres finis ou en cours :
« Les Derniers Jours du Nouveau-Paris » de China Miéville (quasi fini… chronique à venir le 16 sur mon site officiel !)
« L’unité Alphabet » de Jussi Adler-Olsen (fini)
« La Dame de Reykjavik » de Ragnar Jónasson (en cours)
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