Thursday, 6 November 2025

La Playlist du jeudi... les souvenirs se ramènent !

 


Bonjour,

Allez en ce début de novembre, on repart dans le passé de Lisa... une époque bénie où la fille en question était jeune, belle, drôle et d'une insouciance mature !

Chaque chanson m'a été dédicacée et je me souviens qui a fait quoi !

Lesquelles sont attachées à vos souvenirs, 

xx

Lisa

Monday, 3 November 2025

Le Diable dans l’assiette de Laurent Saulnier - retour de lecture



Résumé :

Aujourd'hui doyen des Allemands, Heinrich Uffen (personnage fictif) a été, de 1943 à 1945, le cuisinier d'Hitler. A 108 ans, il traîne sa carcasse d'hôpitaux en maisons de retraite, où ses souvenirs le harcèlent. Le monologue intérieur, qui se déploie au long du roman, montre le rapport compliqué, sincère ou complaisant, de Uffen avec son passé ; sa relation d'étrangeté avec l'Allemagne contemporaine ; et son lien de plus en plus ténu avec le réel.

Au fil de ce monologue envoûtant, Uffen multiple contradictions et ambiguïtés : s'il n'a servi Hitler, qu'il traite de monstre ou de diable, qu'à la suite d'un incroyable concours de circonstances, il confesse aussi l'avoir aimé. Il estime n'être pas plus coupable, par exemple, que les cadres subalternes du Parti. Il avoue enfin qu'il a sauvé la vie à Hitler, le 20 juillet 1944, et qu'il s'estime responsable du prolongement de la guerre, avant de regretter que Churchill ait choisi de s'allier à l'URSS plutôt qu'au Reich...




Le contexte

Ma collègue et consœur Dominique Memmi (à qui je dois la lecture de Croix de Cendres et Le pont sur la Drina) m’a dit cet été avoir lu en avant-première ce roman et l’avoir aimé.

Je dois avouer que j’étais intriguée mais qu’un énième roman sur « un proche d’Hitler » ne m’emballait pas ! En sus, le personnage était fictif et son cuistot… 

Puis j’ai eu l’occasion d’écouter l’auteur sur un Webinar (Vleel en l’occurrence) et je lui ai donné sa chance…

Non pas que je suis emballée (je maîtrise quand même bien le contexte, la période et le sujet principal !) mais je veux savoir comment il a intégré tout cela ! 


Mon avis :

Je vais en premier lieu évacuer ce que toute personne lisant cette chronique doit savoir : le roman est agréable à lire, l’écriture est légère et sied à un vieux monsieur de 108 ans qui ne perd pas tant la boule que ça, la documentation a été très bien ajustée et insérée et l’histoire et le contexte pré-30 janvier 1933 de Heinrich Uffen se tiennent de bout en bout.


Voilà, c’est dit !


Alors pourquoi dois-je pointer cela en premier ?


Pour éviter qu’une lecture trop rapide de la chronique puisse faire penser que ce roman ne mérite pas d’être lu ! 


J’en connais qui lisent en diagonale et qui me disent « je ne l’ai pas lu car j’ai vu que tu n’aimais pas le roman » … 


Que nenni ! J’ai, par conséquent, bien aimé ce roman pourtant, comme assez souvent dans ces romans historiques touchant au IIIe Reich, j’en sors sans avoir appris grand-chose (ou quelque chose, ça dépend du roman) … mais surtout sans être surprise notamment par l’attitude de ce sacré Uffen.


Pourtant ce diable d’homme, ancien serveur à la Saucisse d’or, fantassin sans courage mais blessé, essayant de ne jamais se mêler à quoi que ce soit, se retrouve, grâce à des nouilles cuisinées pour Manstein, chef en chef de la (notamment) 8e Panzerdivision, l’un des cuisiniers du Führer… dans son repaire, entre le printemps 43 et la mort du dictateur le 30 avril 1945.


Mais le vieux monsieur n’en a pas fini avec sa conscience qui, en fait, ne lui pèse pas tant que cela. Des remords ? jamais. Des regrets ? oui mais uniquement à cause de Traudt (Junge, la secrétaire personnelle de A.H, veuve et qui, des années plus tard, interviewée, vantait encore les qualités de son Chef). Des envies ? pas d’expier juste de s’émouvoir sur la gentille aide-soignante/infirmière.


Car tout au long de son long soliloque, Heinrich Uffen reste droit dans ses bottes (qu’il a évité de salir d’après lui) … car, lui, simple cuisinier, n’a rien fait de mal… pas comme certains qu’il dénonce pour échapper à un « imbécile d’interrogateur américain ». Il n’hésite pas à pointer les « saloperies » des autres, y compris celles qu’il a vues passer tout au long de sa vie…


Oui, parce qu’il a subi les évènements, il n’a rien fait de répréhensible, et en sus, il était agréable le Chef, et Eva, et les autres aussi ! 


Coupable, lui ? mais de quoi ? d’avoir cuisiné ? 


Pourquoi, lui, devrait être jugé, condamné, abhorré ? Il a fait comme tant d’autres, il a applaudi, sauvé sa peau au détriment des autres… ces pauvres gens mais qu’il ne pouvait pas protéger à lui tout seul… sauf que lui, en déplaçant une mallette, un certain 20 juillet 1944, a aidé le diable pour sauver la peau de son Chef. 


Pour ceux qui n’ont jamais entendu un ancien nazi ou SS parler, la fausse repentance de ce vieux monsieur, sympathique, qui n’assume pas tout à fait mais qui est aussi coupable que les autres, peut être troublante et surprenante… Pas pour moi qui ai regardé dans les yeux d’un homme largement plus impliqué qu’Uffen… et qui, lui, ne repentait même pas !


Si le sujet vous intéresse (suffit-il de se repentir pour assumer ou être pardonné ?), le personnage fictif créé par Laurent Saulnier vous apportera de la matière pour réfléchir et regarder différemment les évènements actuels qui, dans notre monde si perturbé, attirent toujours les extrêmes et le silence de la masse… 




Friday, 31 October 2025

Hommage à River Phoenix.... toujours.

 


Le 31 octobre est toujours un jour spécial lors duquel, 
quoiqu'il arrive, j'ai, a minima, une pensée pour lui...


le plus beau garçon du monde...


River Phoenix 

Si vous n'avez jamais vu ce film, en ces temps "écologiques",
n'hésitez pas !
River et Harrison sont père et fils et sont formidablement émouvants !


Thursday, 30 October 2025

La Playlist du Jeudi... les yeux de Chimène

 


Bonjour,

J'ai les yeux de Chimène pour ce garçon depuis un concert en 2002 à Liverpool... et pour le groupe aussi, même s'il l'a quitté depuis un long moment... le groupe : The Coral (allez-y, ils sont toujours géniaux)... le garçon : Bill Ryder-Jones...

Ce mélancolique garçon (42 ans au compteur désormais) a un talent fou... ses textes sont des oeuvres d'art, ses mélodies touchent au coeur et sa voix est absolument parfaite pour mes oreilles.

Je suis une fan... le genre à participer à une cagnotte il y a quelques années pour soutenir l'enregistrement d'un album qu'aucune maison ne soutenait...

Ne passez pas à côté de cet artiste aussi talentueux que généreux pour ses fans.

 

xx

Lisa

Monday, 27 October 2025

Baltimore de David Simon - retour de lecture


Résumé :

Baltimore, fin du siècle dernier. Une des villes au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Journaliste au Baltimore Sun, David Simon a suivi pendant un an, jour après jour, les inspecteurs de l’unité des homicides de la ville. Depuis le premier coup de fil annonçant un meurtre jusqu’au classement du dossier, David Simon était là, inlassablement, derrière l’épaule des enquêteurs, sur les scènes de crime, dans les salles d’interrogatoire, au service des urgences. Durant de longues heures, il a partagé jour et nuit leur quotidien dans les rues de la ville, aux marges de la société. Des tensions raciales aux circuits de la drogue, en passant par les décisions politiques, judiciaires et administratives, parfois aberrantes, David Simon passe en revue chacun des aspects du crime à Baltimore. Et c’est avec une empathie rare, un réalisme et un sens du détail exceptionnels qu’il nous offre ce portrait profondément humain d’une cité à la dérive.




Le contexte

Je l’ai vu passer pendant des semaines, partout… je dois avouer qu’il m’intéressait énormément… mais paradoxalement plus les influenceuses et leurs abonnés en parlaient, moins j’avais envie de lire dans la foulée…

Pourtant le sujet me plaît beaucoup depuis longtemps et mes amies aux USA ont, également, enfoncé le clou pour que je ne passe pas à côté…

Voilà qui est fait !


Mon avis :

David Simon est journaliste et aussi un scénariste de séries TV (oui, oui, un showrunner, si vous voulez !) dont la très connue « The Wire »… mais il est avant tout un journaliste… et l’a été pendant des années au Baltimore Sun. La routine l’a poussé à passer un an au plus près de la section des homicides de Baltimore et d’en tirer une chronique sociale et sociétale. 


En 1988, David Simon intègre donc la police de Baltimore et va suivre une vingtaine d’inspecteurs qu’il va suivre au plus près… scènes de crime, salles d’interrogatoire, morgue et dans leurs sorties hors travail… dans les bars donc !


Ne vous attendez pas à un roman ! Je vous le dis d’emblée, ce n’est PAS un roman, c’est étude sociologique, un rapport de stage détaillé où rien n’est épargné : ni les blagues autour d’un cadavre, les coups de sang, les coups de gueule, les coups tout courts, les amitié ou inimitiés, les enquêtes dégueulasses, le stress, les angoisses, la lassitude des troupes, l’impact sur leurs vies personnelles…


David Simon pointe aussi les affres du métier de policier des homicides qui travaillent pour la paix des morts sans reconnaissance, souvent sans avancement, ni félicitations… ne parlons même pas des rétributions ! 


Le fait est que l’auteur ne glorifie pas ces hommes ; il les décrit tels qu’ils sont… fatigués, quelque fois raciste, quelque fois alcooliques, harassés mais muent par une volonté de bien faire, de trouver pour les victimes et leurs familles.


Ce livre est une plongée dans les bas-fonds, dans l’âme noire de l’humanité, dans une ville ravagée par le crime et David Simon, par des envolées très à l’encontre de la politique libérale, en met une sacrée couche sur la justice américaine, les tensions raciales et les combats perdus d’avance depuis les inégalités, le racisme toujours vivace et les préjugés sur les nouveaux arrivants.


Baltimore est un livre où il faut avoir le moral car la chute est rude et on n’est pas forcément optimiste quand on referme le livre… 


Le monde est un bel endroit qui vaut la peine de se battre sur lui… disait le grand H… mais se battre contre des moulins à vent ne donne pas envie… et le monde n’est pas plus beau…




Friday, 24 October 2025

Zobain de Raymond Guérin - retour de lecture


`Résumé :

Zobain est marié, depuis quatre ans. Il aime sa femme, sa femme l’aime. Ils sont jeunes, pleins d’espérances, unis par un même goût pour la beauté, pour l’art, la littérature. Zobain est marié, depuis quatre ans, et la belle histoire dérape. Sa femme s’étiole, perd l’appétit, le médecin s’en mêle. Du repos, beaucoup de repos. On parle de maladie, de dépression, d’établissements spécialisés. Défilé de blouses blanches. Zobain est marié, depuis quatre ans, et sa femme est toujours vierge…




Le contexte

Quand j’étais adolescente, un de mes oncles me disait qu’il fallait lire ce livre, « une fois dans sa vie afin de ne pas louper sa vie littéraire » ! 

Après près de 35 ans d’attente, je me suis souvenue de cette phrase en lisant un vieux carnet de lecture… J’avais noté « tonton veut que tu lises ce livre » … j’avais découpé la couverture et l’avait collée dans le carnet…  J’ai retrouvé ce livre, je l’ai embarqué… et le voici enfin lu.

Aurais-je loupé ma vie littéraire s’il n’avait jamais été lu ? 


Mon avis :

Mon vieil oncle avait raison !!! Dès les premières lignes, j’ai été happée, subjuguée… 


Ce roman épistolaire est un constat… un constat sur un mariage, un divorce somme tout assez classique mais qui revient sur un malaise, un homme, une femme qui s’aiment mais qui le vivent mal, de façon sublimé ou stupide.


Au fil des lettres entre Zobain qui semble écrire à un ami imaginaire, on découvre leur histoire, leur amour, leur mariage, les accros, les blocages et les regrets qui rongent la jeune femme d’un côté et abasourdissent le jeune marié.


Il faut dire que Zobain n’a jamais consommé son mariage, principalement parce qu’il ne voulait pas brusquer sa jeune femme qu’il pensait, à tort, prude, gracile et fragile. 


De cette situation naît une soudaine affliction de son épouse qui va les séparer physiquement et moralement un peu plus.


Leur bonheur sans nuage ne se remettra jamais de cet état de fait car la consommation post-maladie va s’avérer abrupte et ne fera qu’empirer la situation précaire de ce couple de trentenaires. 


Dans une postface, on nous explique que l’histoire de Zobain n’est d’autre que celle de Raymond Guérin et sa première femme… leurs échanges (partiellement publiés) expriment le regret, l’amour, ce côté romanesque, cet idéal, cette sensibilité de Guérin… 


J’ai lu ce roman en apnée, le cœur stressé, avec un sentiment de gâchis mais au sein d’une histoire folle, désabusée.


Pour la petite histoire, Raymond Guérin va rencontrer une certaine Sonia Benjacob qu’il épousera et protégera lors de l’occupation nazie… lui qui sera interné dans un camp de prisonniers allemand (il faut lire Représailles à ce sujet !) …  


Quand le destin joue des tours et des détours ! 




Thursday, 23 October 2025

La Playlist du Jeudi... c'est les chutes du Niagara !


Bonjour,

Autant vous le dire tout de suite, il y a peu de groupes français de Rock qui ont grâce à mes yeux (oui, je suis très anglo-saxonne pour beaucoup de choses !)... la plupart ont disparu (tel les dinosaures)... parmi les quelques en question, il y avait ce groupe plus connu pour son tube estival pop que pour la profondeur de ses textes... ce qui, ma foi, est très dommage...

Il y a même une chanson qui fait partie des titres que je veux à mon enterrement... comme quoi...(il n'aura du Blur, rassurez-vous !).

Et vous, Niagara, ça vous parle aussi ?

 

xx

Lisa

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