Bonjour,
Joyeux noël à vous !!!!
xx
Lisa
Bonjour,
Joyeux noël à vous !!!!
xx
Lisa
Résumé :
Dans l’entre-deux-guerres, Garance est nommé maître d’école dans un petit village de la Haute-Loire. Il a pour élève Antoine, arrivé de Paris avec sa mère, Éva Mess, une célèbre créatrice de mode. Éva est venue se reposer à la campagne après la mort de son frère, tué dans un accident d’automobile dont elle se sent responsable.
La santé mentale d’Éva suscite l’inquiétude. On la dit en proie à des visions, à des accès de délire. Garance, qui est tombé sous son charme, n’observe rien d’alarmant dans son comportement. Jusqu’au jour où elle lui confie que son frère décédé vient lui rendre visite…
L’instituteur est placé devant un terrible cas de conscience : au risque de pousser Éva plus loin dans le désespoir, ne devrait-il pas demander à ce qu’on lui retire la garde de son garçon ? Il ne sait pas encore dans quel effroyable piège Éva est tombée…
Le contexte :
Je finis avec 2 romans régionaux (car je me suis régalée toute l’année) et cela m’a donné envie de continuer en 2026 !
Ainsi vous pourrez voir de tous nouveaux ouvrages ancrés dans notre beau territoire !
Mon avis :
Ce roman n’a rien de révolutionnaire, y compris pour son côté légèrement policier qui est vite compris par le lecteur (en tous les cas, ceux qui lisent régulièrement des polars !).
Ce roman explique la vie au rythme des saisons, la vie dans la campagne, dans un petit village reculé où atterrit Garance, instituteur, la vie des élèves, des parents, des ragots, des petites histoires, des vies simples.
Garance est vite surpris par les enfants qui ne sont pas souvent éduqués à l’école et lui, il est dans son élément. Il aime enseigner. Un de ses élèves l’intrigue. Sa mère aussi, beaucoup plus que ce qu’il l’imaginait… La mystérieuse Éva et ses étranges comportements !
Alors oui, cette petite intrigue qui se greffe dans la vie de chacun, offre à la romancière la possibilité de vous entraîner, doucement, dans les méandres des mois dans la vie de Garance et des autres protagonistes.
Roman régional facile à lire, agréable et qui se lit très facilement (et avec plaisir), c’est aussi parfaitement adapté au mois de décembre où je n’avais aucune envie de lire des choses plus complexes (sauf à ma relecture des Liaisons Dangereuses).
J’ai surtout aimé le rythme saisonnier qui nous balade tranquillement çà et là et malgré que l’on comprenne le but et que l’on trouve la solution à l’intrigue.
Je n’avais jamais lu Florence Roche mais j’ai repéré quelques titres qui me semblent être intéressants.
Résumé :
En 1968, Pascale Cazes est une jeune étudiante de vingt et un ans. Après la mort accidentelle de son père, elle décide d’arrêter ses études et de reprendre la ferme de ses parents. Elle doit vaincre les réticences de sa famille parce qu’elle est femme et que la ferme est petite, située aux confins de l’Aveyron, du Tarn et du Tarn-et-Garonne.
Pascale est une battante ? Elle arrive à s’imposer même si tout est difficile, sans homme à la maison. Moderne et dynamique, elle milite au CNJA pour la cause des femmes de la terre et s’engage dans des projets novateurs.
Mais comment concilier cette vie exigeante avec ses désirs de femme ?
Aura-t-elle droit au bonheur ?
Le contexte :
Allez, un nouveau Daniel Crozes ! Je fais finir par demander un partenariat pour ses romans !
Mon avis :
Pascale est une jeune femme moderne qui fait ses études à Paris jusqu’à ce que son père décède et qu’elle revienne prendre la tête de l’exploitation agricole. Elle, la tête bien faite, la jeune femme engagée pour les droits des femmes, face à ses hommes du fin fond de l’Aveyron qui ne comprennent pas le vent de nouveauté qui règne dans les années 70.
Son air têtu, ses amours avec un jeune citadin, ses amis de passages, ses premiers touristes (à la ferme) et ses prises de position font que tout le monde agricole du coin se ligue contre elle.
Elle qui vit dans son petit hameau, à part du village, étonne, détonne et énerve un peu.
En sus, c’est la période où les agriculteurs commencent à connaître des difficultés face à l’exigence du rendement, la concurrence des grosses exploitations qui fleurissent, notamment vers la Beauce et les pays de l’Est. Sans parler de cette France rurale que les gouvernements négligent face aux profits économiques, aux progrès techniques et à quelques inerties pour nourrir la planète (dont on se mord les doigts de nos jours).
Pascale, elle, est sûre mais son caractère, sa volonté et sa modernité se heurtent aux esprits ancrés dans l’ancien temps et au fait qu’une femme n’était pas capable de tenir son rang à la tête d’une ferme.
Alors oui, cela finit bien après moult épreuves mais Daniel Crozes conte cette fois les combats d’une femme dans l’Aveyron de cette fin du XXIe et la fin non irréfutable de la paysannerie (sans que ce terme soit péjoratif, bien au contraire !).
Un roman plein de sentiments, de rebondissements, de moments simples, de pensées actuelles et qui confronte aussi la vision du monde et des luttes paysannes que l’on connaît toujours de nos jours !
Résumé :
1706. Dans une petite ville côtière du nord-ouest de Ténériffe, un homme est retrouvé mort au pied de la montagne Noire. Selon toute apparence, il s’agit d’un suicide. Sa fille, Ana, refuse pourtant de croire à la version officielle. Et elle a de bonnes raisons pour cela. Si ses investigations commencent à déranger la petite communauté, un évènement plus grave encore se profile. Selon une vieille légende locale, le Diable vit dans la Montagne noire et lorsqu’il est en colère, le volcan se réveille. Alors que l’éruption menace dangereusement, Ana mène une enquête qui va la conduire jusqu’au cœur d’une incroyable conspiration.
Le contexte :
Honnêtement je n’avais pas eu un bon sentiment sur le précédent lu (la cité des mers) qui, malgré le côté romanesque et aventureux, possédait quelques écueils qui m’avaient lassé, alors que j’avais beaucoup aimé les deux premiers tomes…
Mais bon quand on lit une romancière, on diversifie ses romans pour en savoir plus sur son univers.
Que me réserve ce « one-shot » ?
Mon avis :
Kate Mosse est une écrivaine dont j’ai beaucoup aimé, jusqu’à présent, la plume, les histoires, l’historique dans son récit et le fait que les personnages féminins y sont principaux. Elle m’a seulement perdu dans la Cité des Mers dont j’ai trouvé le roman très en-deçà des deux premiers opus de cette saga.
De cendres et de flammes est un court roman (144 pages tout compris) et se déroule près de Ténérife en 1706, au pied de la Montagne Noire.
Nous faisons connaissance avec Ana, jeune viticultrice de 16 ans qui enterre son père retrouvé mort vers la montagne.
Rapidement convaincue que son père ne s’est pas suicidé, elle se lance dans la découverte de la vérité.
De rapides rebondissements maintiennent la tension ; sur si peu de pages, cela relève de l’exploit et cela semble trop rapide ou téléphoné à cause de cela.
On ne ressent que peu d’émotions mais les personnages sont là pour nous faire notre propre opinion.
La force du roman est la menace du volcan de cette montagne, les intrigues, les croyances et, même si l’on veut en savoir plus, il manque quelques pages pour mieux apprécier ce roman.
Toutefois sa base de travail est très agréable à lire et un évènement nous coupe d’une révélation.
Il serait intéressant (ou il aurait été intéressant) de développer un peu plus cette histoire en creusant la psychologie des personnages et le déroulé de l’histoire de tous les protagonistes et de l’île elle-même.
Pour une fois que je dis que c’est trop court !
Résumé :
Dans le pays, on l'appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet et les pouvoirs d'une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l'un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d'elle. Mais l'amour d'une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l'autre « besson ».
Le contexte :
Voilà, c’est fini… #lesgeorgettesaimentgeorgesand !
Honnêtement ce fut un bonheur que de relire ces 12 romans… lus, pour la plupart, lors de mon adolescence…
Comme quoi, en relisant à un âge avancé (canonique ?), on découvre des détails, des sentiments ou des impressions qui nous avaient échappé !
Mon avis :
Deux frères liés à la fin à la mort sont séparés. Le premier part travailler chez un voisin, l’autre est obligé de rester dans sa famille en raison d’une santé plus fragile.
Leur relation va évoluer sous nos yeux et va se confronter à un évènement ravageur… l’amour…
En effet Landry et la Petite Fadette vont petit à petit s’apprivoiser, se découvrir après une sorte de brutale entame psychologique. Leurs différences sont criantes mais s’aplanissent au fil du temps.
La Petite Fadette est un roman intense sur l’amitié, le devoir, le sacrifice, la famille quelle qu’elle soit et sur le jugement envers autrui.
George Sand dénonce les avis arbitraires sur l’apparence d’une personne qui ne devrait jamais être notre premier choix.
Aussi sensible et profond que François le Champi (on comprend pourquoi), je finis l’année « Relire George Sand » avec un grand bonheur et le fait que j’ai grandement apprécié de remettre ses mots devant mes yeux !
Merci Madame !
Résumé :
Par un beau matin de printemps, un inconnu débarque au village. Il arrive de Lusitanie, cette terre de soleil à l’ouest de l’Hispanie qui se trouve également sous la férule de Rome. Cet ancien esclave croisé dans le Domaine des dieux est venu demander de l’aide à nos irréductibles Gaulois car il connaît les effets puissants de la potion magique. Pour Astérix et Obélix, une nouvelle aventure commence !
Le contexte :
Astérix et Obélix c’est un peu la madeleine de Proust…
Mon avis :
Cet opus est somme toute très classique, très dans la lignée des créations, pourtant on retrouve nos héros, les inventions toujours actuelles (ou futuristes) des auteurs.
Ce détour par la Lusitanie avec un beau catalogue pour aller visiter le Portugal peut paraître long… ou court. Cela dépend les planches.
Au détour d’une bulle, il y a quelques piques (Amis limougeauds, si vous nous lisez… vous êtes hyper sympas !), les dénonciations sur les capitalistes, les pubs, et le Grand méchant Internet… mais bon, c’est le jeu (fans du papyrus, sortez vos plumes !).
Cet opus fait la part belle aux portugais qui sont réellement les héros de cette histoire et qui balance bien sur les crieurs au loup sur la répression, la dictature et autres joyeusetés (il faut aussi avoir des bases historiques sur l’Histoire du pays, hein !).
Néanmoins, je dois avouer que mon bémol vient principalement de l’absence de scènes plus longues (et/ou nombreuses) dans le village gaulois… hormis quelques dessins au début et le banquet de fin, rien de bien gaulois…
Cela m’a suffisamment manqué pour que je ne place pas cet opus parmi ceux que je relirai avec grand plaisir.