Bonjour,
Voici la playlist du jeudi... mais y-a-t'il une logique chez Lisa en février ???
xx
Lisa
Résumé :
Jane, jeune étudiante anglaise qui vit à Paris, découvre que l'homme de sa vie, un Américain du nom d'Ellis, n'est pas le poète sans le sou qu'il prétend être, mais un agent de la CIA. Par dépit, elle épouse Jean-Pierre, un jeune médecin idéaliste comme elle, qui l'emmène en Afghanistan. Ils vivent là en soignant les résistants dans la Vallée des Lions, au cœur du Panshir. Mais Jean-Pierre n'est pas le médecin dévoué que l'on croit. Le cauchemar commence alors pour Jane...
Mon avis :
Ce roman est un des premiers de Ken Follett et Dieu merci, il s’est amélioré par la suite (comme tout auteur qui s’investit, je pense).
Les Lions du Panshir est un roman à l’eau de rose avec comme toile de fond (au fond, fond de la vallée des Lions) l’Afghanistan en proie à une guerre contre l’URSS (et non la Russie comme répété très souvent) et, par conséquent l’armée soviétique.
On le sait, la CIA a fourni une aide matérielle et tactique aux combattants afghans pour aider à la lutte et à la résistance (d’où la présence du commandant Massoud, qui est le seul personnage non fictif, comme le stipule l’auteur).
Si le roman se lit facilement, sans souci majeur, avec des descriptions de la vallée, des montagnes, de la beauté du pays, la vie quotidienne des femmes, des hommes, c’est un peu creux pour le reste.
Car le personnage principale, Jane, petite vingtaine, étudiante à Paris, est non seulement maso mais inconsistante. Elle aime Ellis, séduisant trentenaire (et accessoirement son poète de petit ami), mais le quitte quand elle apprend qu’il est un agent de la CIA (pourtant au vu du nombre d’indices dans sa vie, elle aurait dû se douter de sa véritable occupation).
Tout de suite après, elle tombe raide dingue (plus dingue que raide) de Jean-Pierre, jeune médecin qui l’entraîne en Afghanistan, pour deux années, à soigner la population. Elle l’épouse, sans un regret, et on la retrouve future maman dans la vallée des Lions.
Là, elle soupire sur la condition des femmes, s’émoustille sur la beauté d’un combattant, mais reste fidèle à son mari… Puis elle devient mère… et là, mis à part pester et allaiter (et les scènes d’allaitement s’accumulent pour bien pointer ses « seins gonflés, les gouttes de lait sur ses seins gonflés et luisants ». Et paf, Ellis revient dans la partie !
Que fait Jane (au milieu d’une réunion des chefs de guerre afghans) ? Elle s’émoustille, découvre que son mari l’a trompée aussi sur sa condition d’espion… soviétique, oui… (elle cumule les espions) …et couche avec Ellis dans une scène de cul niaise et surtout auréolée d’une attaque d’hélicoptères soviétiques avec son mari à bord).
Heureusement les descriptions, les paysages, la lutte et le courage de certains seconds couteaux, font que l’on continue sa lecture (sans sauter au plafond) …
Le reste est un peu ridicule (et la fin… mais la fin, limite conte de fées !).
Bref sous couvert d’un roman d’espionnage et géopolitique (avec de beaux raccourcis manichéens), c’est un roman à l’eau de rose avec une jeune femme très sexualisée, qui passe son temps à se donner du plaisir et allaiter… sans même que cela serve le propos.
Tout ça, pour ça.
Résumé :
Disparitions raconte l'histoire d'une famille d'origine allemande dans une petite ville de Transylvanie, ballottée entre la dernière guerre mondiale et les retournements tragiques de l'Histoire.
Le récit commence au seuil des événements de décembre 1989 quelque part non loin de Timisoara, pour faire immédiatement un saut dans le passé et reconstituer la généalogie des personnages et leurs histoires. On revient ainsi à l'hiver 1944-1945 et à la victoire de l'Armée rouge, ou aux années de la déportation des ethniques allemands dans des camps de travail en Sibérie. Le récit est repris dans les années 2006-2007 après l'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne et l'ouverture à l'économie de marché. D'autres personnages entrent en scène, ceux qui ont émigré en Allemagne et reviennent en touristes et ceux qui y sont restés. Histoires des disparus, histoire des revenants, ce texte reste un geste contre l'oubli et l'ignorance.
Mon avis :
Cette pièce de théâtre est précédée par une mise au point historique pour les éventuels lecteurs qui méconnaitraient l’Histoire de la Roumanie et la géopolitique de ces territoires germaniques.
On assiste à une discussion d’une famille qui évoque le fait d’émigrer vers l’Allemagne, lieu des ancêtres, mère patrie de ce coin de la Roumanie. 1989, la Roumanie est sous la chappe de plomb imposée par Nikola Ceausescu et sa dictature.
Petit à petit, on découvre le passé de cette famille par la voix de Max, surgit des années 1944-1945, lié à Kathi, la grand-mère qui prône un rattachement.
Petit à petit, la grande Histoire se déroule sous les mots de la dramaturge, et évoque les points noirs de l’Histoire, la déportation des populations allemandes, le retour au bercail des émigrés, les disparus de la Seconde Guerre mondiale, les revenants volontaires ou pas.
L’oubli est le thème central de ce texte court, puissant sur la nécessité de transmission, de dialogues, et de savoir. Ne jamais laisser les vivants dans l’ignorance, et de ne pas laisser le passé sombrer dans un trou noir.
J’ai beaucoup aimé les mots simples, les dialogues incisifs, les relations temporelles entre la Seconde Guerre mondiale, l’éclatement de la Roumanie, et l’entrée dans l’Union Européenne et ses débouchés.
C’est dynamique et cela mériterait de voir cette pièce sur scène, puisque les acteurs jouent plusieurs personnages selon les didascalies exposées par Elisa Wilk.
Merci à la Masse Critique Babelio « Théâtre » pour cette belle découverte.
Donc, au petit-déjeuner, alors que chacun était à un niveau différent de réveil/sommeil, Cousine Sidonie entreprit de faire le point avec une question simple :
Le brainstorming dura une grosse partie de la journée en raison des « divergences d’opinions majeures » dans certains couples, principalement au niveau de la définition du « niveau amoureux » et de la chanson.
Ainsi Trois fut à deux doigts d’aller pleurer dans les jupes de Cousine Sidonie après que Suprême ait proposé « Femme like U » de K. Maro qu’elle jugeait « injurieuse envers sa condition féministe… on ne dit pas, donne-moi ton corps, baby à une femme mariée et respectable, même si elle ne l’était pas, d’ailleurs ! », hurla-t-elle dans les escaliers.
Même dilemme chez les Bibi/Cinq-et-Demi qui eurent du mal à déterminer « jeunes ou vieunes(2) ? », terme que le sujet de Sa Majesté ne comprenait pas, malgré ses deux dictionnaires Anglais/Français.
Ne parlons pas de TheTop qui avait fait la liste de ses prétendants pour le « niveau amoureux » à en faire pâlir toutes les femmes de la planète (on susurre qu’un certain Brad était sur les rangs !).
Bref, bref…
Voici le compte-rendu affiché sur le frigo le lendemain matin (et les commentaires anonymes !) :
Dès le deuxième round de café (thé, chocolat, gnôle), ça rigolait sec sur les chansons et après le déjeuner, Trois organisa un Karaoké géant… en mélangeant les couples… et maria, momentanément Lord avec TheTop et Un avec Cousine Sidonie… autant vous dire que tout le voisinnage a profité des hurlements smaliens…
Pour la petite histoire, Gloria a révélé des talents vocaux sur Céline Dion qui font craindre le pire !
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