Résumé :
Alan Parks nous replonge dans la Glasgow des années 70, et plus précisément entre le 12 et le 22 avril, période durant laquelle l’inspecteur Harry McCoy va avoir fort à faire : des bombes artisanales rappelant le mode opératoire de l’IRA explosent dans Glasgow, un capitaine de la marine américaine nommé Andrew Stewart lui demande de l’aider à retrouver son fils, et son vieil ami Stevie Cooper – criminel patenté – sort de prison et ne semble pas prêt à mettre fin à ses activités illégales. Et en plus, McCoy a un ulcère. Entre deux gorgées d’antiacide, et de whisky, le lecteur va suivre l’inspecteur alors qu’il essaie de démêler toutes ces intrigues savamment imbriquées.
Mon avis :
Harry, Harry, Harry… toujours sur la corde raide…
Après ses déboires à la fin de « Bobby Mars Forever », on récupère un Harry dans un mauvais état…
Nous sommes à Glasgow, en avril 1974… Harry McCoy et son coéquipier Wattie (son surnom), jeune papa, sont appelés sur une explosion dans un appartement. Le type a fait sauter sa propre bombe… enfin, d’après les premières constatations.
Parallèlement, McCoy est abordé par un père américain, arrivant sur place suite à la disparition de son fils, travaillant sur la base US du coin. L’homme est désespéré et s’accroche à Harry qui va récupérer son meilleur ami, Cooper, qui sort de prison…
Comme rien n’est jamais simple avec Harry, il se retrouve vite coincés entre IRA (qui s’amuse follement à essaimer les morts pour lutter contre les britanniques), amis ou ennemis, la corruption, la criminalité et dont l’hygiène de vie n’aide pas à le maintenir la tête hors de l’eau. Son adjoint se démène comme il peut mais avec un collègue comme ça, qui semble attirer les emmerdes comme d’autres les médailles, on imagine bien que ça va secouer… terriblement.
C’est toujours aussi réaliste et crédible, comme depuis le début de la série… entre Glasgow des années 70, musique, ambiance, vie sociale, méthodes de la police de l’époque, et personnages haut en couleur, chaque opus est un bonheur de lecture…
Dès qu’on commence, on a juste envie de le terminer le plus vite possible tout en regrettant de ne pas avoir les prochains sous la main.
Alan Parks tient un personnage attachant, à la limite de tout, mai qui est tellement humain qu’on ne veut plus le quitter (sauf à le baffer parfois pour le remettre sur la bonne voie !).