Monday, February 19, 2024

L’enfant de février d’Alan Parks - retour de lecture



L’enfant de février d’Alan Parks


Résumé :

Février 1973. La ville de Glasgow est en émoi. Le corps d'une star montante du Celtic Football Club est retrouvé sur le toit d'un immeuble en construction. Le jeune homme était sur le point d'épouser Ellen, la fille d'un baron de la drogue, et les soupçons se portent rapidement sur l'un des hommes de main du truand. Une histoire de jalousie ? Quand l'inspecteur Harry McCoy s'intéresse à l'affaire, une spirale de violence semble l'aspirer.
Tout se révèle beaucoup plus complexe et sombre qu'il ne le pensait, et l'un des ennemis qu'il doit combattre est peut-être lui-même.


Mon avis :

Harry McCoy est de retour… toujours un peu limite dans sa vie privée, et partiellement atteint moralement par ce qui est arrivé à la fin du Tome 1 (Janvier Noir).


Dès le début du roman, nous sommes replongés dans le Glasgow de 1973, et principalement avec un tueur sadique qui n’hésite pas à torturer la jeune star de foot du Celtic. McCoy se débat (et son adjoint, le presque parfait Wattie) donc avec une affaire sensible, puisque la star de foot était le fiancé de la fille unique de Scobie, chef de la mafia locale… et pas facile à contourner… même son ancien adjoint, qui a déraillé (plaie d’amour est mortelle… pour les autres), n’hésite pas à s’en prendre à lui.


Entre pistes, problèmes personnels et relations professionnelles toujours pas très aisées, l’enquête part en sucette et de manière gluante, et nous suivons, aussi, parallèlement le tueur qui prend un grand plaisir à préparer ses prochains crimes.


La traque suit donc les traces poisseuses, noires et sanguinolentes de ce psychopathe qui règle des comptes, le tout dans la gadoue écossaise ou dans des lieux pourris. 


Ce deuxième opus sent la bière, la vermine, l’alcool, les nuits de débauche, la pauvreté et l’époque très sex, drug & rock’n’roll… les policiers se dépatouillent comme ils peuvent entre faibles moyens, communications difficiles, flics peu regardants, les divisions entre quartiers, la scission sociale, l’errance, les mauvaises fréquentations et décisions, les coups de la vie, etc.


Au fil du roman, c’est, aussi, l’enfance de McCoy que l’on découvre : malheureuse, trimballée, rejetée, malfamée et l’enquête le propulse dans ses souvenirs perturbés… avec l’aide de son vieux « pote » qui vise la place de premier malfrat… Il va donc prendre des décisions radicales au risque de tout prendre ou de se faire tuer … 


J’ai beaucoup aimé retrouver ce flic qui traîne donc son enfance accablante comme un boulet qui l’empêche d’apprécier la moindre bonté qui lui est accordée.


Vivement l’opus 3 !

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