Monday, July 15, 2019

[Lecture] "Opération Requiem" de Stanislas Petrosky... Bor*** ... Nom de Lui !!!


Livre envoyé gracieusement par les Éditions French Pulp.



Le résumé de l’éditeur :


Quand Requiem, le plus déjanté des curés, agent secret du Vatican décide de prendre la défense des animaux, et qu’il se retrouve confronté aux Yakuza, ça donne un polar sans temps mort, avec des répliques toujours aussi ciselées.

Une fois de plus, Petrosky nous ouvre les yeux sur un problème de société avec humour.


« Un roman jubilatoire pour la défense des animaux. » 

Le contexte de lecture : 


Depuis ma chronique en SP de « Ils étaient vingt et cent » du même Stanislas Petrosky, je reçois régulièrement le catalogue de cette maison d’édition que je ne connaissais pas auparavant. 


Pourtant, je trouve toujours des pépites… et là, encore du Petrosky… A lire le résumé, je me suis mise à rire… et j’ai eu du nez lorsque j’ai dit « moi, je veux bien le lire »…


En outre, j’ai eu la surprise de recevoir un joli tote bag rouge, un marque-page aileron et une belle dédicace de l’auteur (merci !)… qui m’a plongé dans l’ambiance du roman !


Merci encore à Mélie de French Pulp pour mes plaisirs de lecture !



Le corps du roman : 


Dès les premières pages, on est plongés dans une relation de connivence avec ce curé, Requiem, qui nous prend à témoin à tout bout de champ. 


L’histoire peut se résumer ainsi : une vieille pas trop morte, au grand dam de son couillon de fils, embauche le curé pour récupérer sa petite-fille, éco terroriste, qui ne rêve que de faire tomber son papounet (pas d’amour) et sa société qui dégomme les animaux ; le curé, contre rémunération (et défraiements) embarque sa « coachonne(1) » (coach et amante), au début, en Afrique du Sud et s’empare de l’histoire.


C’est fluide, mené à grandes enjambées, avec des références pop, des apartés, des surnoms dignes de San Antonio, etc.


C’est enlevé,  drôle, et l’histoire de ce prêtre très atypique ne peut qu’intriguer.


Car Requiem est un agent secret du Vatican, entre James Bond (pour les filles) et OSS117 pour les réparties, largement défroqué mais qui en réfère au « Patron » assez régulièrement.


Les chapitres sont brefs, se succèdent et sont intitulés par rapport à une espèce en voie de disparition (généralement à cause de « couillons »). 


Les rebondissements s’enchaînent, les personnages plus hallucinants que les autres (mais « vrais ») débarquent au gré des pages et on ne se lasse pas de ces venues.


Cela se lit vite, très. Cela se dévore même, sans faire de jeux de mots sordides sur le sort des animaux.


Après, il y a, bien entendu, un message sur la condition des animaux et le fait que l’Homme est le pire des prédateurs (mais, ça…comment dire…).


Et, donc, Lisa ?


Hilarant, déjanté, cynique, subversif, mais tellement jouissif… 


L’ayant lu dans les transports en commun, non seulement j’ai fait tourner des têtes sur la couverture (hiiii) mais à bouffer de rire toutes les deux minutes, j’ai aussi suscité l’intérêt ! J’en ai vu se tordre le cou pour noter le titre !


Alors, honnêtement, j’ai adoré lire ce livre, découvrir les travers de ce curé atypique, n’hésitant pas braver les principes de base de son « Patron » et de s’envoyer en l’air avec la première jolie fille qui passe… (et mater les autres).


Il est irrévérencieux, boit sec, mange comme douze, parle crument et dégomme tous les cons qui passent à ses côtés.


Se prenant de passion pour la cause animale, aux prises avec une grand-mère irrévérencieuse, blindée aux as et peu maternelle (faut dire que son rejeton est du genre tête à grosses claques), une petite-fille qui veut buter son paternel et sa copine de lit (oui, il a fait vœux de célibat pas d’abstinence comme il le précise bien !), Requiem est aidé par son pote au Vatican, un geek aussi retors que susceptible… 




Petit à petit, les emmerdes arrivent et on passe de l’Afrique du Sud, de la brousse, des animaux sauvages et autres braconniers en goguette à un bateau affrété par un Yakuza pour chasser la baleine chez les Féringiens. 


Ce roman est drôle, dérangeant et particulièrement d’actualité. Il dézingue autant les amateurs de chasse aux espèces en voie de disparition (ou pas) que les chasseurs des amateurs aux grandes convictions (mais un peu éloignés de la réalité pure). 


Je n’ai aucune intention de vous dévoiler cette histoire car, honnêtement, cela serait un piètre raccourci. Sachez juste que l’humour et l’histoire font du bien au cerveau et aux zygomatiques ! 


Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman, l’humour, l’histoire, ce curieux curé, sa façon de vivre, de parler et ses apartés à ses lectrices d’amour (bon, la parité existe mais elle est nettement moins démonstratives !)…


Merci à Stanislas Petrosky pour cet excellent moment de fous-rires dans les transports en commun (et dans la fournaise)…



PS : Conseil de lectrice : ne loupez pas les bas de page !




***


(1) Invention fort à propos de l’auteur !






Éditions French Pulp


Parution : 11 juillet 2019

ISBN : 9791025104767

Nombres de pages :

Prix (à la sortie) : 17€




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