Punaise des bois !
Entre mes travaux d’écriture, le visionnage
des films et des séries, j’ai fait (encore) une razzia dans ma librairie
préférée (et sur le Net, je l’avoue).
Alors, si je m’écoutais, j’achèterais encore
une dizaine pour les finir avant la rentrée de janvier !
Mais, bon, hormis
si Big Boss m’accorde des vacances littéraires rémunérées en souriant (oui, on
peut rêver !), il sera impossible de lire tous les livres que j’avais
repérés en librairie ou dans les magazines spécialisés (LIRE/BOOKS etc.).
J’attendrai donc la sortie en poche de
certains pour les lire pendant mes longues heures de transport en commun (en
2017, je vais encore vadrouiller !).
Donc, parmi ceux lus le mois dernier (je vous
épargne les pavés d’Histoire de Saul Friedländer), j’ai aimé :
Harry
Parker « Anatomie d’un Soldat »
Vétéran britannique de l’armée blesse en
Afghanistan, Harry Parker fait parler les objets pour raconter l’histoire d’un
soldat, Tom Barnes, amputé, comme lui. Ils parlent et restituent ce qu’ils
entendent…
C’est intime mais délicat ; touchant mais
drôle (quelque fois) ; Soigné, beau et d’une écriture fluide et lumineuse.
Un premier grand roman.
Louise Eldrich “Le pique nique des orphelins” :
Un roman un peu oublié de la grande romancière
Louise Eldrich, spécialiste de la culture indienne de l’Amérique du Nord.
Dans ce roman, l’histoire se situe entre 1932
et la Grande Dépression et les années qui suivront, aux alentours de
Minneapolis.
Elle cisèle ses personnages, elle passe d’un récit à l’autre,
comme un film choral. Elle ajoute un soupçon de surnaturel, de sorcellerie pour
que le réalisme agisse et cette magie d’écriture donne un supplément d’âme à
ces histoires de malédictions croisées.
Saul Friedländer « Quand Vient le
Souvenir » :
Saul Friedländer fait vivre les cinq personnes
qu’il a été dans sa vie pour faire le récit des seize premières années de sa
vie….
Entre 1932 et 1948, Saul Friedländer revit en Pavel, le petit garçon
qu’il était à Prague, en Paul le garçon de Paris, en Paul-Henri, le catholique
pour finir par être Shaul en Israël en 1948.
Shaul sera Saul, celui qui raconte
les transformations, la difficulté de son parcours et comment il a retrouvé son
identité juive après avoir été un catholique impliqué.
Malene Rydahl « Heureux comme un
danois » :
J’ai toujours eu un faible pour le Danemark.
N’allez pas me demander pourquoi !
Peut-être parce que quelqu’un que
j’admirais dans les années 80 (et admire toujours) m’a expliqué un jour le
concept du « Hygge » et que j’ai trouvé ça « génial ».
De manière drôle mais réaliste, l’auteur
explique l’esprit danois, l’humilité et le relativisme. Le côté de se contenter
de sa vie sans viser des étoiles impossibles ; Ce concept d’être heureux
pour ce qu’on a, à défaut d’être malheureux de ne pas avoir, est joliment
décrit et cette modestie danoise touche au cœur.
En sus, ce pays est beau, chaleureux et le
partage est une réalité pas un mot sur un papier !
Heureux qui comme les Danois en Europe !
Quelles ont été vos lectures du mois ?
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