Je ne me rappelle pas d’une seule semaine sans regarder, au moins, un film depuis que je suis enfant.
Ici, encore, mes grands-parents ont été à la base de mon amour pour le cinéma. Les Western étaient très populaires quand j’étais enfant et mes grands-pères en étaient fous.
(100 dollars pour un Shérif / True Grit)
Les films de guerre, de suspense ou même les policiers avaient également largement droit de cité à la maison.
Ils m’ont fait regarder des films des années 20 tels que « Le Cuirassé Potemkine » qui m’a fasciné.
J’ai vu des films français, anglais, allemands, russes ou américains datant des années 20 jusqu’aux années 70.
De 7 à 14 ans, l’influence de ma famille a été évidente, et j’ai englobé aussi celle de mes amis, de mes camarades d’école et des magazines pour ado.
Mes premiers amours étaient les Western (Ford, Hathaway, Fonda), les films de guerre (Ah ! « Apocalypse Now ») et les comédies musicales.
Cependant deux films ont changé mon point de vue sur le cinéma :
« Outsiders » de Francis Ford Coppola (1983)
et
« Salvador » d’Oliver Stone (1986)
et
« Salvador » d’Oliver Stone (1986)
« Outsiders » fut un choc parce que je n’avais jamais entendu parler de la nouvelle (strictement, à l’époque, distribué aux USA ; Nouvelle que j’ai eue par la suite par mes amis là-bas) et je ne m’intéressais pas, à l’époque, à la culture américaine des années 60 (j’avais 13 en 1983 !).
L’histoire est passionnante et Coppola la filme d’une façon incroyablement touchante. J’ai vu le film quatre fois dans le mois de sa sortie. J’étais hypnotisée par l’histoire et les personnages !
Encore maintenant, malgré les années et l’expérience, je le visionne toujours avec ce plaisir d’adolescent et mon amour immodéré pour les personnages –eh, oui, je pleure aussi pour ce film !-.
Le second choc est arrivé en 1986 avec « Salvador » de l’américain Oliver Stone. Son film est arrivé dans ma vie au moment où, dans ma vie personnelle, j’étais en plein changement et remaniements familiaux.
En fait, je n’aurais jamais dû le voir car nous étions partis, avec mes camarades de classe, pour un autre film que j’ai trouvé nul dès les premières images. Je suis sortie de la salle et l’ouvreuse m’a signalé celui de Stone qui allait commencer d’ici quatre minutes.
J’avais entendu parler de la situation en Amérique Centrale et du Salvator en particulier, mais la violence et les images diffusées par Stone m’ont scotché. Je n’étais pas préparée à cela.
De ce fait, Oliver Stone est devenu mon réalisateur préféré au fil du temps (Talk Radio, Platoon ayant suivi rapidement !) ; Même si ses films sont, quelque fois, moins bons ces dernières années, il reste toujours d’un des réalisateurs primordiaux de ces dernières décennies.
En ce qui concerne le cinéma en général, je suis donc un bon public et j’aime profondément le cinéma. La seule catégorie qui me laisse, de temps en temps (souvent ?), perplexe tant mes réactions sont passives, c’est la comédie romantique. Ce n’est pas ma tasse de thé.
Nonobstant, j’aime certains films appartenant à cette catégorie tels que « Bright Star » (basé sur la vie du poète John Keats… hop, retour à la littérature et à la poésie… Je ne m’éloigne jamais trop de ma partie, quand même !), « Penelope », « Persuasion » etc.
Par contre, je suis un fan des thrillers, de la Science-Fiction, des drames historiques ou sociaux. A part Oliver Stone, mes préférés sont donc Ken Loach, Terry Gilliam, David Fincher et Kenneth Branagh…
La plupart de ces réalisateurs ont eu, et ont, un impact sur ma vie artistique, sur ma vision du monde, sur le sens des réalités ou, tout simplement, sur ma vie quotidienne.
C’est la partie la plus sensible de leur art qui est inspirant.
voilà pourquoi j'aime ce type !!
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....