Wednesday, July 22, 2015

Le cinéma et moi .... (reprise)


Certains lecteurs m’ont pointé ce texte datant du début du blog et rédigé en anglais en disant « Merci pour ta traduction et le update »… 

Vous demandez, j’exécute (surtout si c’est pour le cinéma !) 

Lors d’un autre billet sur le cinéma (que je dois aussi traduire, je suppose ?), j’ai réalisé que je pourrais également établir la liste des réalisateurs et acteurs(trices) que j’adore vraiment. 



Evidemment, cette liste n’est pas exhaustive… Comment le serait-elle ? 



La liste la plus facile : Acteurs / Actrice 



La précision utile à signaler est que même si, quelque fois, ils se commettent dans des films ordinaires, je ne les aime que plus… Oui, j’ai une tendance à aimer les artistes en marge, ceux qui risquent et osent, quitte à se prendre les pieds dans le tapis (rouge). 


En vrac, je citais ceux qui depuis mes débuts devant le grand écran (chez nous, le cinéma c’est dans le sang) m’ont inspiré les plus grandes (diverses) émotions. 

Je ne me rappelle pas le premier film vu ou aimé, mais mes grands-pères étant fous du cinéma des années 20/30 et des westerns, j’ai dû en voir pas mal avant mes dix ans. 


Louise Brooks, Jean Harlow, Buster Keaton, Paul Newman, Elizabeth Taylor, Gena Rowlands, Tim Robbins, Susan Sarandon, Kevin Spacey, River Phoenix, Jude Law, Cate Blanchett, Paul Bettany, Kate Winslet, Ben Whishaw & Cillian Murphy. 


Parmi eux, mon « grand amour » est sans aucun doute, River Phoenix. 




La première fois que je l’ai aperçu au cinéma, c’était dans le film de Joe Dante « Explorers » -où il avait comme partenaire, le futur étonnant Ethan Hawke-. River ressemblait à un geek pour ce rôle et mes copains de l’époque se sont moqués de moi pendant des heures (jours, semaines) parce que j’avais eu l’audace de répéter en boucles qu’il était « si mignon » (à l’époque, je n’utilisais pas encore choupinet). 


Le film suivant fut le choc « Mosquito Coast » que j’étais allée voir pour River et pour Harrison Ford aussi ; Puis est venu « Stand By Me », et je suis tombée raide dingue de River. Il m’a fait pleurer de nombreuses fois et je me rappelle être sortie de « Stand By Me » en larmes, le mascara roulant sur mes joues sous l’œil goguenard de mon petit copain de l’époque. Ne parlons même pas de la fin de « Running On Empty »… J’en pleure encore ! 


River n’était pas juste l’acteur de ma génération (on avait le même âge, ça aide, à un jour près !), il était un artiste ; Il était un musicien aussi, un guitariste et avait son propre groupe (ce qui, à l’époque, n’était déjà pas incompatible). 




Il était plus qu’un acteur, un porteur d’une certaine vision de la vie ; On peut m’arguer qu’il a succombé d’une overdose sur un sordide trottoir de Los Angeles, personnellement, je ne retiens pas cela contre lui. Personne ne peut dire ce qu’il ferait dans ces cas-là ; Vous êtes célèbre, adulé, poursuivi par les photographes et autres paparazzi, copains comme cochons avec des musiciens talentueux mais borderline ; 


La pression, on connait presque tous. On a chacun notre façon de lutter contre : courir des marathons, méditer, s’isoler, boire, conduire trop vite, faire pousser des plantes, jardiner, peindre, dessiner ou même baiser à tout-va, etc. On fait juste ce que l’on peut. 


River a fait de même. Mauvaise décision, sûrement, car cela nous a privé de quelqu’un de spécial et qui aurait été un très grand. J’ai toujours regretté de ne pas le voir dans le rôle, repris par Christian Slater, prévu à son attention dans « Interview With A Vampire »… River Phoenix face à Brad Pitt, ça aurait eu de la gueule, non ? 


Alors, oui, je me souviens du jour où j’ai appris son décès. C’était au matin du 1er novembre 1993 (ironie), vers six heures du matin. J’écoutais la radio et le présentateur a juste évoqué la mort « cette nuit d’Halloween d’un jeune et talentueux acteur mort à la sortie du club du Viper Room à Los Angeles ». Etant à moitié endormie, je n’ai pas perçu le nom, mais j’ai ressenti ça comme un manque immédiatement. J’ai pensé à lui et j’ai cherché une autre radio, et le choc est arrivé cinq minutes plus tard. C’était bien River. 


La personne qui vivait avec moi à l’époque s’en rappelle encore. Mes pleurs l’ont réveillé. C’est ce matin-là que j’ai pris la décision de me faire tatouer son prénom sur la cheville. J’avais l’idée depuis un moment, mais là, c’était une évidence. 


Pour les tatouages, je ne note que les choses importantes et éternelles pour moi. 


Bref, aussi étonnant que cela puisse paraître, quelques semaines après sa mort, j'ai remarqué un acteur britannique dans un film nul (« Shopping ») que j’avais adoré dès son apparition à l’écran (au grand dam de mes potes qui se sont encore moqué !) : Jude Law… Comme quoi ! 



La liste des réalisateurs : 


Il n’y a aucun doute sur ce fait, j’aime les réalisateurs. J’aurais adoré en être un. Principalement parce que je suis une passionnée de photographies et que le cinéma est très important dans ma vie. 


J’aurais fait n’importe quoi pour être l’assistant de ces réalisateurs : 


Oliver Stone (mon dieu perso), Ken Loach, David Fincher, Terry Gilliam, Kenneth Branagh, Tim Burton, et Jane Campion (oui, une fille, enfin !)


En fait, ils font partie des réalisateurs contemporains mais je pourrais en citer bien d’autres, car j’aime beaucoup le cinéma anglais, américain, français, allemand et russe des années 20 et 30. 


Oliver Stone : Dire qu’Oliver Stone est plus grande fascination au cinéma est une évidence. Tout le monde sait autour de moi l’impact qu’il a eu –et a- dans ma vision du monde. 
Je l’ai découvert à travers le film « Salvator » qui m’a ouvert les portes du monde entier. J’ai commencé à regarder ailleurs qu’en Europe, j’ai dépassé les frontières et je me suis prise d’amour pour l’Amérique Centrale et Latine… Un film tel que « Talk Radio » devrait être revu par les temps qui courent… 
Alors, oui, depuis quelques temps, ses films sont un peu moins percutants (même si j’attends beaucoup de Snowden qui sort à la fin de l’année), mais il a toujours un point de vue qui force le spectateur à réfléchir, à fouiller, à comprendre, à être passionné. Clairement, il se fout un peu qu’on l’aime ou non (un peu comme moi), mais il cherche à faire passer un message… et, ça, je le capte rapidement. 
A chaque film, il m’a poussé à rechercher plus avant sur des personnages, des lieux, des contextes, des faits que je connaissais par le prisme des médias ou des on-dit. Avec sa façon de balancer les polémiques, vous m’étonnez que j’aime passionnément ce type ! 





Ken Loach : J’aime sa façon de filmer la réalité, le contexte social, les travers de la société, les problèmes fondamentaux, et ce côté très réaliste britannique. J’aime sa sensibilité quand il aborde des thèmes comme l’amour et le choc des cultures (Ae Fond Kiss) ou le contexte de l’indépendance irlandaise –chère à mon cœur – dans le magnifique « When The Wind Shakes The Barley ». 
Rien n’est comparable à ce film : l’histoire irlandaise, la relation entre les deux frères, le sacrifice pour la cause, les difficultés des convictions, les décisions à prendre pour les autres, tout est juste parfait. C’est l’un des films les plus émouvants que je connaisse. Eh oui, je pleure systématiquement à la fin, sûrement parce que le personnage de Damien serait proche de mes convictions personnelles. 





Terry Gilliam : J’aime sa folie, ses histoires folles, le baroque barré qu’il injecte dans ses films. Gilliam, c’est Gilliam. On adhère ou on déteste. Moi, j’adore




Kenneth Branagh : Je suis d’accord, il peut être très académique (il est un Shakespearien à la base, je le rappelle !), très technique mais son Henry V est l’une des plus belles visions que j’ai eue depuis des années.
Et le très sous-estimé « Much Ado About Nothing » devrait être revu rien que pour le plaisir de voir l’apparition à l’écran de certains acteurs (Qui a dit Keanu Reeves ?).



Tim Burton : Son imagination, son univers et la façon incroyable qu’il a de raconter des histoires. Son « Sleepy Hollow » est un trésor de beauté et de romantisme malgré le sanglant contexte ! Tout ce que j’aime !




Jane Campion : La seule femme de mon listing ! Elle me fascine car elle met tant de poésie dans ses films. Malgré l’histoire, souvent sombre, il apparaît çà et là des moments de grâce et de beauté même dans les scènes les plus difficiles émotionnellement. 
« Bright Star » est de cette trempe : une direction photo léchée, de la douceur, des couleurs qui ravivent le tout et cette mélancolie (oui, je pleure à fin, merci…). 



Les films marquants : 



Et, là, croyez-moi sur paroles, j’ai dû me tripatouiller avec ma culpabilité d’écarter certains films que je peux revoir en boucles mais il fallait faire une liste assez courte… Et puis, je n’arrive pas à me décider, alors j’ai tranché ! J’ai choisi d’évoquer ceux que je regarde le plus fréquemment : 


Seven, eXistenZ, Sleepy Hollow, The Breakfast Club, Half Nelson, Wall Street, Babel, Ae Fond kiss, The Wind That Shakes the Barley, Usual Suspects, Running on Empty, Mosquito Coast, Bright Star, Across the Universe, Peter Pan, Le Cuirassé Potemkine, Salvator, American Beauty, Moulin Rouge, Star Wars, Aliens (le 2 surtout), True Grit (la version avec John Wayne !) & Penelope et les dizaines d’autres ! ! 

Parmi tous ces films, « The Breakfast Club » est spécial à mes yeux. C’est mon film d’ado et un excellent moment de cinéma…. 

Tous les étudiants et écoliers devraient voir ce film car, quoiqu’ils puissent penser sur le moment, ils vivent le plus bel âge de leurs vies !




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