J’avais abandonné l’idée
d’écrire ce genre de papier !
Mais dernièrement, l’agitation sur certains sujets m’ont poussée à poursuivre…
Mais dernièrement, l’agitation sur certains sujets m’ont poussée à poursuivre…
La photo qui illustre
cet article est, je pense, largement explicite ! Je n’aurais même pas à
rajouter quoi que ce soit, mais, merdus, je continue !
Quitte à risquer le bûcher…qui,
de toutes les façons, m’attend forcément quelque part depuis le temps !
Meilleure Amie vous
dira que je suis un paradoxe ambulant.
Mon cerveau et mon éducation font que je suis foncièrement pudique et que je ne m’épanche réellement qu’en présence de mes très proches. Que je me brime parfois pour ne pas faire de vague, que je me freine souvent pour ne pas paraître trop « libérale », mais que « cela se voit que tu es un être à part, je te signale ! ».
Mon cerveau et mon éducation font que je suis foncièrement pudique et que je ne m’épanche réellement qu’en présence de mes très proches. Que je me brime parfois pour ne pas faire de vague, que je me freine souvent pour ne pas paraître trop « libérale », mais que « cela se voit que tu es un être à part, je te signale ! ».
Je n’ai jamais participé
à une manifestation de ma vie (même aux pires heures de la révolte lycéenne ou
estudiantine) principalement parce que je suis un tout petit peu ochlophobique
(« Alors qu’elle va dans des
concerts bondés, des stades et dans des festivals ! » toujours dixit
Meilleure Amie).
En sus, je n’aime pas
ce côté effet de masse et que j’aime mon côté « en marge de la masse ».
Bref !
Dernièrement, entre les
anti-mariages pour tous, les anti-IVG et consorts, je me sens régulièrement
agressée…
Alors, je résume :
1. Je soutiens la loi Veil, IGV et j’estime
qu’une femme est LIBRE de disposer de son corps, des raisons (bonnes ou mauvaises, ce n’est
pas à moi/nous de juger ses décisions) et de sa décision finale d’avorter ;
Et que ce n’est jamais de gaîté de cœur qu’une femme le subit !
2. Je suis foncièrement pour le mariage
pour tous ; je me fous royalement que mon sachet de riz atterrisse sur
deux femmes, deux hommes, un homme/homme ou même deux poissons rouge, tant que
les deux personnes en question s’aiment, vraiment.
3. Je n’ai aucun problème avec le fait qu’une
fille aime le foot et les petites voitures, qu’un garçon s’amuse à habiller une
poupée, et qu’ils échangent leurs fringues ! Chacun doit agir selon ses
propres envies et convictions.
4. Je suis une fille et alors ? Cela
ne veut pas dire que je doive me conformer à ce que « tout le monde »
pense qu’une fille doive faire (mariage/bébés ?). Je suis avant tout un
être humain, merci.
5. J’ai un cerveau, qui fonctionne (la plupart
du temps, pas trop mal) et j’entends bien ne pas jouer les « idiotes »
sous prétexte que je suis aussi une femme.
Je n’ai aucun problème
avec mes idées, même si elles choquent certains de mes proches. Le bûcher est
principalement amical quelque fois. Je n’aime pas choquer, ni me faire
remarquer, et encore moins prétendre à ce que je ne suis pas.
J’ai forgé mes
convictions, mes idées, mes idéaux par rapport à tout ce que j’ai vécu, vu, lu,
entendu et compris.
Je ne demande pas que
les autres partagent mes propos (s’ils le font, bienvenu(s) au club !)
mais acceptent que mes dires puissent être différents des leurs, sans me
propulser dans les flammes de l’Enfer (sauf si c’est Dante qui m’ouvre la
porte) !
Il y a pleins de raisons
pour lesquelles nous nous brimons tous les jours par éducation, par politesse,
par obligation sociale, mais, au fond de nous, il ne faut jamais oublier de ne
pas se contraindre à faire ce que nous ne voulons pas et principalement ceux que les autres veulent "de bien pour nous".
Car, en fin de course
(sur le bûcher ?), l’important n’est pas ce que vous aurez gagné, acheté,
ou montré par vos prouesses/votre argent/votre statut social/etc. (barrez les
mentions inutiles), mais ce que la personne qui vous fera face dans le miroir
pensera de votre vie, c’est-à-dire :
VOUS !
VOUS !
Simone Veil 1974 :
« Je le dis avec toute
ma conviction : l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours
pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu'il perde ce
caractère d'exception, sans que la société paraisse l'encourager ? Je
voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme - Je m'excuse
de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée
d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il
suffit d'écouter les femmes. »
A 1000% d'accord avec toi. Tes propos sont le clone des miens ou inversement. En tout cas, nous sommes sur la même longueur d'ondes sur ce sujet et sur bien d'autres, d'ailleurs !
ReplyDeleteFinalement, bien que différentes sur certains points (si peu...), nous nous complétons, comprenons, accordons... Sommes pas sœurs spirituelles pour rien. Des jumelles (ou presque) dans le cœur, dans l'âme...
C'est peut-être une des raisons pour lesquelles nous nous manquons tant mutuellement aussi éloignées l'une de l'autre.
Merci Ma Marie... Et effectivement, nos petites différences enrichissent notre vie de tous les jours... Nous sommes comme assises sur le même nuage à disserter sur les nuances de gris... des nuances... des nuances...
DeleteBien dit tt ça et, comme Marie, suis d'accord +++
ReplyDeleteBizz et bonne semaine ☼
Merci beaucoup Clo... Tu es un amour.... belle semaine à toi aussi...Et à bientôt ;) bisous
DeleteYessss,
ReplyDeleteJ'adore et suis un copié/collé de tes convictions... Qui sont les miennes, entre autres ;)
Belle soirée :)
Bienvenue sur mon blog Maryn... et merci de me lire... et commencer par un tel papier... wow !
DeleteBonne soirée aussi...