Wednesday, June 06, 2012

Le facteur, le colis et moi ....



Alors là, où va-t-on ??

Me voilà cloîtrée à la maison (maudite vésicule !! Je la hais !), et je pensais bien ne pas devoir m’énerver contre certains services quotidiens ! Ce matin, revoici que mon administration préférée a  décidé de rester bêtement (et en mode basique !) dans son optique « Allez voir ailleurs, si on y est ! » : La Poste.

Passe encore quand on travaille de trouver ce joli papillon jaune qui vous indique que votre « facteur des colis préféré » (ça c’est encore à déterminer !) est passé et que vous étiez « absente ». De bonnes grâces, vous vous rendez le cœur léger et le sourire ultra-brite en bandoulière (sinon le préposé aux colis va, encore, ralentir son rythme déjà lent) récupérer votre « petit paquet ».

Bon, pour ma part, c’est à chaque fois une expédition car mon bureau de poste est un ramassis (quoique, dernièrement, il y a un certain renouvellement de personnels) de nullos et de feignasses qui confirment, malheureusement, l’adage du « fonctionnaire fainéant ». Vous savez quand vous entrez dans ce bureau, mais pas quand, comment et avec quoi vous ressortirez !

Mon préposé aux colis est une grande tige qui soupire dès qu’il voit un papillon jaune et qui recherche dans sa base de données informatique avec une telle conviction et une telle envie que j’ai, assez souvent, envie de lui dire « Lapin, reposes cela tout de suite, tu risques une surchauffe ! Laisses-moi faire ! ».

Evidemment, en ce moment, point de déplacement prévu jusqu’à mon bureau de poste. Ce matin, donc (j’y viens, j’y viens !), lorsque je trie mon courrier, je vois un petit papillon jaune …. Ouh là là !!

Comment ? Un papillon jaune ?? Je regarde la date de passage et l’heure et là, je manque de défaillir (et d’avaler mon irish coffee… oui, plus de vésicule, plus d’ulcère : retour au whiskey !! Je vous rassure, il était déjà 13h !).

Le facteur des colis est donc passé (je cite) : Samedi 2 juin à 9h15. En « mon » absence, je suis priée de bien vouloir aller récupérer « mon colissimo » à partir du 4 juin « 9h » avec l’indication habituelle « sous 10 jours, sinon la Poste retournera le colis » (ben voyons !).

Et, cela, cela m’a profondément énervé parce que :

1)      Samedi 2 juin à 9h15 j’étais à la maison (sûrement entrain de râler sur ma propension à prendre 10 minutes pour m’extirper du canapé !)
2)      Même si j’ai dû mal à me déplacer vite, je ne vis pas, encore, dans un château de 800m² et je peux rejoindre mon vestibule en moins de 1mn chrono (sans compter le temps de « levage » de la bête !)
3)      Si la sonnette avait retenti, je l’aurais entendue ! Je suis sans vésicule, pas sans oreilles !
4)      Me balancer le papillon jaune mercredi 6 juin, soit 2 jours après la date indiquée sur le papier pour récupérer le paquet, c’est au mieux de la négligence, au pire une absence totale de professionnalisme !
Evidemment, je vais devoir trouver quelqu’un à envoyer à la Poste pour récupérer le paquet avec ma carte d’identité, en priant cette personne de ne pas oublier la sienne et en signant le papillon jaune pour que le préposé ne soit pas tenté de refuser l’accès à la distribution à « un tiers ». Parce qu’en sus de te donner un papillon, il faut prouver ton identité, l’identité de la personne qui vient à ta place, indiquer son nom et apposer ta signature. Histoire que tu ne truandes pas en donnant ton papillon et ta carte d’identité à un parfait inconnu rencontré deux minutes avant !

Je préviens tout de suite, s’il se pointe à ma porte, ça va être sa fête à mon facteur des colis ! Un deuxième paquet doit arriver d’ici deux jours ! Je l’attends derrière la porte …

Sauf que…. j’ai la mauvaise impression que je vais encore récupérer un papillon. Cela doit l’amuser !
Remarquez, c’est quand même plus rapide de poser un papillon que de monter dans les étages pour distribuer un paquet (c’est lourd un paquet, autant que cela soit le destinataire qui se le trimballe !) et en sus, cela fait bien longtemps qu’il n’y a plus d’étrennes !

Le précédent facteur montait les colis uniquement aux personnes qui lui remettaient quelques Francs (oui, on était encore en Francs ! C’est dire le nombre d’années depuis lesquelles je récupère les papillons !), et, quand vous ne le faisiez pas, il râlait dans les couloirs.

Celui-là, il est invisible la plupart du temps et quand vous pourriez le croiser, il se faufile entre les arbres pour éviter qu’on le surprenne à travailler !

C’est quoi déjà le slogan « Agir au quotidien pour vous faire revenir demain » … 

hum....hum....

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