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Monday, May 06, 2013

Nouveau questionnaire "personnalité" (suite et fin, enfin ?)

Petite dédicace à Lila

Lila a encore concocté un questionnaire avec des questions prises dans le magazine préféré de sa maman (Madame Figaro)…. 

Du coup, elle a gentiment répondu aux mêmes questions et a envoyé ledit questionnaire à ses blogueurs préférés…. 

Et devinez quoi ? J’ai reçu le questionnaire et je suis mise au défi (c’est une manie chez vous de me challenger en ce moment ? Parce que je vous le dis tout de suite, me dire « chiche » est une fausse bonne idée…) d’y répondre « honnêtement ». 

 Bien sûr dans son email, elle avait noté un adorable « je doute pas que tu vas y répondre de manière direct, toi ! »… Elle est choupinette, Lila ! 

Voici son questionnaire …. Et mes réponses directes, si tant est qu’elles soient les réponses que Lila espérait… (pour la photo ci-contre, voir la réponse à la question sur l'endroit qui me ressemble... )


Ton principal trait de caractère ? Ma loyauté…. et principalement envers mes amis et moi-même (et au Vénéré aussi ;) !). 

Celui que tu détestes chez toi ? Et chez les autres ? Mon anxiété chronique ; chez les autres la malhonnêteté (intellectuelle ou pas). 

Que changerais-tu chez toi si tu le pouvais ? Mon manque de confiance en moi et un excès d’amour-propre qui me rend incapable de dire certaines paroles aux gens que j’admire ou aime. 

Que fais-tu pour lutter contre le stress ? Je rentre chez moi en marchant avec la musique à fond. En règle générale, la musique est un excellent anti-stress adapté à mon cas ! 

Le cadeau que tu offres souvent (hors cadeau d’anniv’, noël, etc.) ? Des livres adaptés aux goûts de ceux à qui je les offre… ou une bande-son personnalisée. 

Ta playlist du moment ? Les derniers Depeche Mode, The Bewitched Hands, Phœnix, Bowie et quelques vieux Blur et Arctic Monkeys (comme d’habitude !). 

Ton dernier coup de cœur au cinéma ? « Effets secondaires » de Soderbergh … Et non, ce n’est pas uniquement parce qu’il y a Jude Law ! J’ai beaucoup aimé aussi « The Grandmaster » (de Wong Kar-wai) et « Promised Land » de Van Sant. 

Ton livre de chevet en ce moment et celui qui t’es le plus cher ? Actuellement, je finis la biographie d’Edna O’Brien. Le « précieux » c’est Le Grand Meaulnes. 

Qu’apprécies-tu le plus chez tes amis ? Leur humour, leur ouverture d'esprit, leur curiosité, et une intègre fidélité. 

Ton voyage favori ? Si je réponds l’Angleterre ou l’Irlande, cela n’étonnera personne. Par contre, si je dis New York, Amsterdam et Copenhague, je dis aussi la vérité. 

Un endroit qui te ressemble ? Mon "bureau extérieur" dans mon jardin : ouvert sur le monde (enfin le jardin) mais suffisamment à l’abri des regards. 

Un objet indispensable ? Un livre et un MP3.

Une chanson qui résumerait ta vie (à la fin de la fin) ? "Du Plaisir" de Michel Sardou (ben, oui je connais des "classiques" français, aussi !! ha !).

Ta madeleine de Proust (lieu et culinaire) ? Les plages de St Georges de Didonne et Royan et le riz au lait.



le clip est nul mais ... au moins la chanson est la bonne !


Wednesday, March 20, 2013

Message in the bottle ?


Il semblerait que cela soit une habitude chez certains (oui, certains... tu te reconnaîtras, J !) de me faire passer des messages par des affiches drôlement bien troussées...


D'ailleurs pour être honnête, je me dois de citer le mot de "certains" (J, moi aussi, je t'adore :) !)....

"Même si certains le pensent (que tu as "mauvais" caractère), ceux qui te connaissent vraiment savent que tu es UNIQUE en ton genre et que tu as choisi tes amis (comme tes ennemis) et qu'ils t'en sont très très reconnaissants !.... Et surtout qu'il faut que tu restes telle que tu es.... 
On se voit à Dublin ? LoveYa"...

Voilà c'est dit.... 

des commentaires ???? Allez n'hésitez pas...

Friday, December 21, 2012

Une faille dans mon cerveau....

"Quoi de plus terrible que quelqu'un qui ne se gâche jamais la vie ? Etre humain, c'est avoir des failles. Imaginer que l'on puisse vivre dans une harmonie absolue est effrayant, car cela rejoint cet idéal de perfection qu'il est vain de convoiter" Jean-Claude LIAUDET - La Névrose Française -Ed. Odile Jacob

Lorsque j’ai lu cette phrase dans « La Névrose Française » de Jean-Claude LIAUDET (un « confrère » de la Société des Gens de Lettres… oui, oui… on fait partie de la même société…), j’ai été frappée par la résonnance qu’elle avait en moi.
J’ai toujours su qu’il y avait des failles dans la (ma) cuirasse (carapace marche aussi) et j’ai lutté longtemps pour les enfouir le plus profondément possible et, éviter, de me retrouver nue et crue à la merci du monde.
Lorsque j’ai découvert la première faille, j’avais dix ans et je me suis dit que j’allais droit dans le mur pour les deux cents prochaines années (oui, à dix ans, on pense mourir extrêmement vieux !). Néanmoins, j’ai rapidement réalisé que je ne pourrais jamais colmater toutes les voies d’eaux et j’ai donc ramé à contre-courant pour éviter le naufrage total.
Longtemps, je me suis sabordée volontairement. Je sentais les failles et je n’arrivais pas à souquer plus long pour maintenir le navire à flot.
Puis, un jour, j’ai compris. Cela ne servait à rien de lutter contre moi-même, mis à part de continuer à creuser le gouffre.
Je me souviens exactement du moment où j’ai compris cela. J’avais quinze ans, toutes mes dents et largement de quoi m’allonger sur un divan pour les quatre-vingt prochaines années (oui, j’avais réévalué la longueur de ma vie). C’était lors d'un mariage où je m’ennuyais fermement depuis le matin. J’avais l’impression d’assister à un enterrement de première classe. La mariée pleurait, le marié faisait la gueule, les familles ne s’adressaient pas la parole et mon cavalier de l’époque s’échinait à calmer les tensions. Témoin du marié, il m’avait prévenue : « Cela va être grand guignolesque ! ».
Comme Guignol, ce ne fut pas vraiment drôle, mais en mon for intérieur, j’ai trouvé la voie (pas d’eau). Un détail dans le discours du témoin de la mariée a fait bouger mes petits neurones et j’ai accepté les failles.
J’ai pensé que ma vie n’aurait aucun intérêt si je ne me trompais pas, si je restais dans la ligne droite et si je faisais exactement ce que l’on me demandait de faire depuis l’enfance.
Heureusement, de part mon éducation et mes grands-parents chéris, j’ai acquis une vision du sens du devoir ferme et catégorique, tout en ayant ce côté bohème qui confine au génie dans la famille.
Ma faille vient de mes émotions et mes ressentis et le fait que j’accorde de plus en plus de crédit à mon détecteur interne (lui aussi, il faudra un jour que je trouve le bouton Off).
« Cette sensibilité la tuera » m’avait asséné gentiment (rétrospectivement, je n’en suis plus trop sûre !) une vieille tante à la lecture d’un poème.
Il est avéré que la réceptivité et le côté « à fleur de peau » n’aident pas vraiment dans mon cas, au contraire, cela augmente mon trouble et fait s’agiter les petites cellules du cerveau qui devaient être au repos la plupart du temps.
Voilà où le bât blesse : le cerveau. Ce joli petit truc, assez bien fait dans mon cas, ne s’arrête jamais et me pousse à toujours vouloir comprendre et analyser. Rien de spontané ne sort de mon esprit.
« De la discipline » me répétait un vieux cousin ; « Il faut de la discipline et du contrôle » martelait-il.
Pour la discipline, on va dire que je n’ai pas intégré toutes les données (je suis, un peu, indisciplinée quelque fois) ; Pour le contrôle, je pense que j’ai dû avaler la notice à la naissance.
Il faut dire que la tradition familiale (et par là, donc, l’éducation) ne prône pas les effusions et encore moins les déclarations d’amour enflammées.
En sus, si vous ressentez les émotions des autres (très rarement), cela est suffisamment déstabilisant pour rouvrir une faille obstruée à grand peine.
Cependant, je suis fondamentalement d’accord avec cette phrase de LIAUDET, je pense que nous devons nous gâcher la vie pour mieux apprécier le reste. La perfection n’existe pas sinon, il y aurait eu des candidats familiaux au podium !
Heureusement, pour moi, je ne suis pas parfaite, j’apprécie mes failles, je sais gérer mes émotions et je contrôle plus ou moins bien (cela dépend des moments) certains sentiments pour ne pas risquer d’être exemplaire et, en cela, je me gâche la vie trop souvent.
Du coup, étant humaine, je me suis donc sur la bonne voie (sans eau, merci, uniquement un glaçon et trois doigts de Cognac. Oui, merci 30 ans d’âge, ça ira !).

Thursday, November 15, 2012

Ce que je ne suis pas .... “Whatever People Say I Am, That's What I'm Not”


Suite à la version anglaise, une lectrice m'a demandé la version française "réactualisée"....

Je m'exécute !


Honnêtement, je pense être le genre de personnes que l’on n’aime pas de prime abord. Je le sais et, l’assume pleinement.

Quelqu’un m’a demandé (pour une raison que j'ignore et que j'entends bien ne pas connaître !) : “Comment faire pour se faire haïr par quelqu’un d’autre ? ». Même si c’était une boutade, je lui ai répondu « Fais comme moi ! ».

Je suis visiblement de ceux qui se remarquent ; Visuellement, je prends de la place et mon tempérament fait que je ne me contente pas d’être inaudible.

Ce qui constitue déjà un paradoxe puisque mes proches  vous diront que je suis plutôt d’une nature pudique, réservée et même à la limite de rougir la plupart du temps (demandez à ma meilleure amie, elle confirmera !).

Ne me demandez jamais de rentrer dans une pièce bondée pour aller parler à quelqu’un ! J’en suis incapable. Mais, je compense par une relative exubérance qui me protège assez bien, notamment dans le cadre professionnel. Une sorte de carapace, si vous préférez ce joli terme là.

Quelque part, j’ai une double personnalité (comme beaucoup). C’est assez difficile à expliquer. Je suis sensiblement la même personne en privé qu’au bureau, mais,  sans aucun doute, plus abordable, sensible et agréable dans la sphère amicale que dans mon environnement professionnel.

Dès que cela concerne le côté professionnel (quotidien ou artistique), je suis à la limite du contrôle total. Je déteste être pris en défaut sur un dossier et je fais de mon mieux pour en appréhender tous les aspects. Je pense, à ce sujet, être professionnelle et largement dans la moyenne des « bons éléments ». Je n’hésite jamais à donner mon opinion (dont j’ai pesé le pour et le contre avant !) et je suis sûre de moi au bureau. Je m’adapte facilement et possède cette capacité à anticiper les choses.

“Whatever People Say I Am, That's What I'm Not” – Arctic Monkeys

Cette phrase résume fort bien ma personnalité.

Je sais qui je suis et, ce, depuis mes onze ans. Je suis à la fois conformiste et non-conformiste, timide et exaltée, patiente et empressée, réservée et exubérante. Cela dépend juste des circonstances.

Par exemple, je peux paraître très froide, voire snob, alors que ce n’est qu’une extrême réserve ; Cependant, il est vrai que je n’adresse pas la parole à tout le monde !

Je dis uniquement ce que je veux bien dire et je tais régulièrement mes pensées les plus intimes, pour toujours avoir le contrôle de la situation… et de moi-même !

Je préfère parler du côté rose et garder le côté noir pour moi... Je refuse d'ennuyer les autres avec ma noirceur (passagère ou non !).

Je sais que je peux être détestable et que, très souvent, on m’exècre d’entrée de jeu et, par la suite, l’on me découvre un peu par hasard (si on s'en donne la peine).

Je trouve confortable d’être détestée car, dans ce cas précis, les personnes ne s’attendent à rien de bon vous concernant. Au contraire.

Par contre, si vous êtes aimé(e) par tous, ces mêmes personnes placeront la barre toujours plus haut et ils seront déçus un jour ou l’autre, ne vous épargnant pas les reproches et ne pardonneront rien.

Alors, ne pas être aimé(e) est vraisemblablement une bonne solution pour rester ce que j’entends être : libre de mes opinions, de mes actes, de mes idées et de ma vie.

Je n’ai jamais eu la prétention d’être aimée par tout le monde et je ne le désire pas.

La plupart de mes amis d’aujourd’hui ne m’aimaient pas (vraiment) au début, avant de dire désormais que je suis « unique en mon genre ».

J’ai aussi la chance de savoir si une personne va me convenir ou non. Je ressens si la personne est bonne ou maléfique pour moi. Mon intuition est rarement mauvaise… mais je ne l’écoute pas toujours !

Alors, oui, je peux être chiante, snob, distante, impertinente, susceptible, mais j’aime mon caractère fort, mes idées et cette part de sensibilité artistique qui fait surtout que je vois la vie d’une autre couleur que la masse. Je suis sensible à l’idéalisme et à la beauté, quelle que soit sa forme, et je suis fière de posséder ces deux atouts.

Ces deux traits font que je peux m’accomplir comme artiste dans la photographie, les écrits, les dessins ou la peinture.

Ne croyez pas que ce blog reflète réellement toute (et que) ma vie intime, c’est juste un blog écrit par un auteur qui entend bien rester du côté sombre de la scène.

Je suis fière de ce que je fais et de qui je suis.

Alors « Aimez-moi ou détestez-moi, cela m’est égal », voilà le conseil que j’ai donné à cette personne.

Version anglaise 

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