Résumé :
Au château de Saint-Germain, le roi et sa Cour s’amusent, dansent et boivent sans soif. Louis XIV règne sur la France, et la Montespan, favorite toute-puissante, sur le monarque et son monde. L’année 1679 commence dans la légèreté, loin des dangers de Paris où l’on commence à parler de profanations, de sacrifices et surtout de mystérieux empoisonnements.
En acceptant de devenir le maître de la police de Paris, Gabriel Nicolas de La Reynie a toujours su qu’il devrait un jour affronter l’inattendu. Ce jour est arrivé. Quel complot se trame derrière ces actes effrayants ? Et que de périls va receler cette affaire !
Pour la Cour, pour le roi, et pour Gabriel lui-même
Le contexte :
M’étant aperçu, à la librairie, que le roman prévu avait déjà été édité chez French Pulp en 2019 et je l’avais lu sous le titre « Ils étaient vingt et cent », j’ai cherché un autre ouvrage.
Ma copine Audrey (déjà à l’initiative d’Alan Parks et de son héros Harry McCoy) m’avait conseillé ce roman… Comme elle a très bon goût et qu’il se trouvait à la librairie…
Mon avis :
Gabriel Nicolas de la Reynie a réellement existé, aquitain/limousin, il est devenu ce qu’on peut appeler « le premier flic de France » ou équivalent. En tous les cas, il était responsable de la sécurité de Paris sous Louis XIV.
Olivier Seigneur nous offre un roman bien rédigé et nous propose une histoire à la fois historique avec une touche policière…
Oui, on parle de la fameuse affaire des poissons, des empoisonneuses célèbres, toutes exécutées, et on rencontre des personnages historiques très connus malgré les ajouts romancés.
Petit à petit, l’intrigue se pose, et quand tout le monde est en place, le récit nous happe pour savoir qui est à la base de cette histoire… surprenant…
Nous avons droit à la vie intime de la Montespan et le Roi, des intrigues de la Cour, des traîtres, des cercles d’influences et de l’Etiquette royale…
J’ai surtout aimé le personnage de de la Reynie, sa complexité, son lourd secret qui le fragilise et les quelques soucis familiaux qui l’occupent !
Bref, une bonne lecture, agréable et qui replonge dans les fastes de la Cour et d’un Louis XIV, jeune, volubile, empressé et royal !
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