Monday, April 07, 2025

Rose Madder de Stephen King - retour de lecture


Résumé :

Quatorze ans de mariage, quatorze ans de mauvais traitements : toute la vie de Rosie. Un enfer ! Doublé d’une obsession : fuir son tortionnaire de mari, flic jaloux, bourreau sadique, prêt à la massacrer à la première occasion.
900 kilomètres suffiront-ils à la préserver de Norman ? Qui donc pourrait lui venir en aide ? Personne en ce monde. Mais il existe un autre monde. Celui de Rose Madder. Cette femme n’est peut-être qu’un personnage de tableau, une hallucination. Elle possède pourtant un pouvoir étrange. Un pouvoir dont Rosie pourrait profiter. A moins qu’en traversant la toile, elle ne déchaîne l’apocalypse…




Le contexte de lecture :

En 1997, j’avais noté sur mon carnet « pile à lire » ; la thématique m’avait intéressée et, honnêtement, j’avais lu quelques King que j’aimais bien.

Cette année, j’ai décidé de déterrer 7 titres pour 2025… King m’a refait de l’œil… non pas que je sois un fan ou que j’ai lu la moitié de son œuvre… J’ai dû en lire une bonne dizaine, voire quinze (maximum).

Rose Madder était une envie à la relecture de mon carnet… 

Ai-je fait le bon choix ? 


Mon avis :

Cela faisait longtemps que je n’avais lu Stephen King… Probablement 22/11/63, l’excellent… 

J’ai donc repris mon livre de poche de plus de 700 pages avec plaisir.

Le début est intéressant. Rosie est une femme battue et fait une fausse couche en direct. On suit ses questionnements, ses peurs, ses options face à Norman, son policier de mari qui, dès leur nuit de noces, a mis sa femme sous sa coupe. Un jour, une simple tache de sang, quasi-effacée, déclenche l’envie de partir de Rosie… qui lutte, non pas contre son mari (parti au travail) mais sa conscience et la peur latente du retour du bourreau.

Elle part, trace son chemin, prend un bus et fuit à 900 km. Elle a la trouille au ventre mais elle doit s’enfuir. Sa vie est en jeu… 

On progresse, on sait que Norman, policier, va la traquer, remonter jusqu’à elle, même avec les précautions apprises pendant des années à ses côtés. 

On suit la nouvelle vie, la reconquête de sa personne, les rencontres, les doutes, et la menace qui plane…  

De l’autre, il y a Norman, un psychopathe de première… 

Puis, à quasiment la moitié, arrive le tableau, un genre d’allégorie de Rosie, qui trouble les lignes… Autant la réalité basique me plaisait, autant la touche fantastique a commencé à devenir un peu lassant… je lisais mais je trouvais le temps long… 

Malgré le fait que j’ai compris et accepté la finalité de ce tableau, j’ai eu vraiment du mal à prendre du plaisir tous ces passages.

Pourtant, hors de cet aspect « fantastique », tout le reste tient bien la route et la fin de Norman est carrément un soulagement de lecture. 

Le final m’a laissé sur ma faim… Je n’ai vraiment pas adhéré à ce roman… sans qu’il soit, pour autant, une mauvaise lecture grâce aux parties plus réelles.



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