Monday, February 17, 2025

Les lions du Panshir de Ken Follett - retour du lecture


Résumé :

Jane, jeune étudiante anglaise qui vit à Paris, découvre que l'homme de sa vie, un Américain du nom d'Ellis, n'est pas le poète sans le sou qu'il prétend être, mais un agent de la CIA. Par dépit, elle épouse Jean-Pierre, un jeune médecin idéaliste comme elle, qui l'emmène en Afghanistan. Ils vivent là en soignant les résistants dans la Vallée des Lions, au cœur du Panshir. Mais Jean-Pierre n'est pas le médecin dévoué que l'on croit. Le cauchemar commence alors pour Jane...

Mon avis :

Ce roman est un des premiers de Ken Follett et Dieu merci, il s’est amélioré par la suite (comme tout auteur qui s’investit, je pense).

Les Lions du Panshir est un roman à l’eau de rose avec comme toile de fond (au fond, fond de la vallée des Lions) l’Afghanistan en proie à une guerre contre l’URSS (et non la Russie comme répété très souvent) et, par conséquent l’armée soviétique. 

On le sait, la CIA a fourni une aide matérielle et tactique aux combattants afghans pour aider à la lutte et à la résistance (d’où la présence du commandant Massoud, qui est le seul personnage non fictif, comme le stipule l’auteur). 

Si le roman se lit facilement, sans souci majeur, avec des descriptions de la vallée, des montagnes, de la beauté du pays, la vie quotidienne des femmes, des hommes, c’est un peu creux pour le reste.

Car le personnage principale, Jane, petite vingtaine, étudiante à Paris, est non seulement maso mais inconsistante. Elle aime Ellis, séduisant trentenaire (et accessoirement son poète de petit ami), mais le quitte quand elle apprend qu’il est un agent de la CIA (pourtant au vu du nombre d’indices dans sa vie, elle aurait dû se douter de sa véritable occupation). 

Tout de suite après, elle tombe raide dingue (plus dingue que raide) de Jean-Pierre, jeune médecin qui l’entraîne en Afghanistan, pour deux années, à soigner la population. Elle l’épouse, sans un regret, et on la retrouve future maman dans la vallée des Lions.

Là, elle soupire sur la condition des femmes, s’émoustille sur la beauté d’un combattant, mais reste fidèle à son mari… Puis elle devient mère… et là, mis à part pester et allaiter (et les scènes d’allaitement s’accumulent pour bien pointer ses « seins gonflés, les gouttes de lait sur ses seins gonflés et luisants ». Et paf, Ellis revient dans la partie ! 

Que fait Jane (au milieu d’une réunion des chefs de guerre afghans) ? Elle s’émoustille, découvre que son mari l’a trompée aussi sur sa condition d’espion… soviétique, oui… (elle cumule les espions) …et couche avec Ellis dans une scène de cul niaise et surtout auréolée d’une attaque d’hélicoptères soviétiques avec son mari à bord).

Heureusement les descriptions, les paysages, la lutte et le courage de certains seconds couteaux, font que l’on continue sa lecture (sans sauter au plafond) … 

Le reste est un peu ridicule (et la fin… mais la fin, limite conte de fées !).

Bref sous couvert d’un roman d’espionnage et géopolitique (avec de beaux raccourcis manichéens), c’est un roman à l’eau de rose avec une jeune femme très sexualisée, qui passe son temps à se donner du plaisir et allaiter… sans même que cela serve le propos. 

Tout ça, pour ça.

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