Saturday, January 25, 2025

Les guerriers de l’Hiver d’Olivier Norek - retour de lecture


Résumé :

Lorsqu'en 1939, à la veille de Noël, l'Union soviétique de 180 millions d'habitants décide d'envahir la Finlande de 3 millions d'âmes, elle ne se doute pas que ce conflit, qui n'aurait dû durer que quelques jours, l'entraînera dans l'un des affrontements les plus rudes de son histoire. Si rude et si honteux qu'il en a même disparu des manuels scolaires russes.

La Finlande, qu'ils pensaient si faible, va se révéler une adversaire redoutable, avec pour alliés sa nature inhospitalière et son climat inamical atteignant les - 50 degrés. Fermiers et ouvriers devenus soldats, épouses devenues infirmières, messagères ou opératrices radio, les Finlandais défendront leur terre, leur patrie et leur famille, et parmi eux va naître une légende. Simo Häyhä, le plus grand sniper de l'Histoire. Un jeune homme amoureux de la nature et de sa forêt que rien ne prédestinait à tuer, mais dont le simple surnom, " la Mort Blanche ", fera trembler et même reculer des troupes russes entières.


Mon avis :


Je vais le dire tout de suite. J’ai eu la chance de connaître cette histoire par deux biais… un, ma passion pour cette période, deux par une amie finlandaise qui m’avait parlé de cette guerre et qui m’avait fait un résumé (long) d’un livre sur la vie de ce tueur d’élite blanc.

Simo Häyhä fait partie de ces snipers célèbres, avec au compteur près de 542 morts. Il est aussi connu que Ludmila Pavlitchenkova (309), Ivan Sidorenko (500), Vassili Zaïtsev (242) ou encore Matthaüs Hetzenauer (345) etc. ; enfin si vous vous intéressez à cela…

Surnommé par les soviétiques « la mort blanche », il a officié lors de la guerre d’hiver entre l’URSS et la Finlande entre 39/40.

Ceci étant dit, Olivier Norek s’est fortement documenté pour positionner son roman dans cette Finlande, petit poucet face au géant soviétique. Cela se sent tout au long de l’histoire.

N’étant pas une connaisseuse de Norek, je me suis dit que commencer par un roman historique n’était pas idiot. Je connais la période, le sujet… 

Alors, je dois avouer qu’après un départ intéressant, je me suis un peu ennuyée… j’ai trouvé le roman, par moment, un peu plat, malgré toutes les décisions ineptes des soviétiques envoyant (l’Histoire est un éternel recommencement) à la mort des milliers d’hommes et l’intérêt de comprendre la propagande militaire et politique lors de ces mois de lutte.

Il m’a manqué principalement de l’empathie, du romanesque dans ce roman, surtout pendant cette guerre vitale pour la Finlande, longtemps sous domination suédoise, puis la Russie impériale, et récemment (1917) indépendante, profitant de la révolution bolchévique. 

105 jours de lutte avant un traité de Moscou qui a sûrement, longtemps, hanté les Vorochilov, Timochenko et Stern ! Pourtant la Finlande perd lourd… un peu de son territoire et un peu plus de son industrie mais elle y gagne sa souveraineté et une reconnaissance mondiale, grâce à la ténacité (sisu, prononcé sisou, terme mythique !)) de leur armée. 

Norek explique bien, justement, l’arrogance et l’incompétence des chefs militaires soviétiques qui ne s’attendaient pas à une telle résistance… et qui, en sus, n’avait plus les loyaux soldats entraînés, souvent passés dans les purges staliniennes !

Il s’en tient à l’Histoire et oublie un peu la psychologie et l’humanité de ses personnages… C’est dommage car un souffle romanesque aurait pu soulever mon petit cœur de passionnée d’Histoire… 

Reste à avouer, quand même, que c’est agréable à lire… sans être révolutionnaire ou exceptionnel.

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