Résumé :
Mon avis :
Ce roman est un préambule à la trilogie (pour l’instant ?) de Luke McCallin avec son emblématique personnage Gregor Reinhardt que l’on a découvert à une quarantaine d’années, à Sarajevo, veuf, père d’un fils endoctriné, lui qui a toujours tenu à distance le nazisme… ex-policier de la Kripo.
Là, nous sommes presque à la fin de la Première Guerre mondiale, les belligérants sont épuisés, ont épuisé leurs forces, leurs hommes, leurs réserves et le front n’épargne personne… surtout pas Gregor Reinhardt, jeune lieutenant de 20 ans, qui mène ses hommes avec droiture, justice, protection et un brin de naïveté malgré les batailles auxquelles il a pris part.
Un de ses soldats, presque un ami, meurt dans une explosion lors d’une réunion secrète. Qui était présent ? Pourquoi ? Sur quel sujet ?
Le danger rôde çà et là, et pas toujours dans le camp d’en-face.
Gregor Reinhardt montre, dans cette enquête menée contre l’avis de certains supérieurs, ses futures aptitudes et son caractère à la fois trempé et tendre.
Il prend l’enquête à bras-le-corps, se met en danger plusieurs et son désir de vérité lui faire prendre des risques bien trop grands pour ce jeune homme en proie, déjà, à des regrets de tout ordre. Quant au cours d’un raid dans les tranchées françaises, il découvre une usurpation d’identité de soldats de la Russie impériale, des complots au sein de l’état-major français mais aussi allemand, les morts s’accumulent… trop pour être pris pour un acte de guerre, pas assez pour arrêter le coupable.
Malgré le nombre de personnages entrants, sortants, j’ai été happée par l’enquête tortue, les rapports entre militaires, cette fin de guerre âpre mais tant attendue comme victorieuse, de part et d’autre de la ligne de front, et tous ces hommes abrutis par les canons, éreintés par les assauts désespérés et les manigances politiques qui se greffent… dans le contexte géopolitique de 1918 entre révolution bolchévique, antisémitisme latent, maladies, peurs, haine, etc.
En outre, découvrir le jeune et sémillant Gregor Reinhardt fait que l’on comprend mieux l’homme de 1943 et qu’on l’apprécie encore plus…
Un « début » de saga qui est encore hautement excellente… mais je vous conseille, toutefois, de lire dans l’ordre de parution que l’auteur a décidé… (oui, nous auteurs avons nos raisons)…
En résumé, j’ai dévoré ces 600 pages avec délectation !
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