Résumé :
À la veille de la Première Guerre mondiale, un envoyé du tsar, le prince Orlov, arrive à Londres avec pour mission de renforcer l’alliance entre la Russie et le Royaume-Uni.
En même temps que lui, débarque dans la capitale anglaise un redoutable anarchiste échappé du fond de la Sibérie...
Dans le duel qui va opposer ces deux hommes, de grands personnages sont en cause, dont un certain Winston Churchill, pour l’heure Premier Lord de l’Amirauté, et la très belle Charlotte Walden, idéaliste et volontaire, fille de l’homme qui porte sur ses épaules le destin de l’Empire britannique.
Mon avis :
Ce n’est pas mon premier Ken Follett et je me fonds souvent bien dans ces histoires à la fois romanesques, épiques et historiques.
Là, sur le simple résumé, j’ai présumé que cela me plairait…
Que dire autre que… j’ai été déçue (bon, après, ce roman est son 6e chronologiquement).
En effet, la mise en place se fait de manière un peu longue, un peu cucul la praline et sans vraiment de rythme. Les personnages sont stéréotypés (Charlotte n’a quasiment aucun défaut) et on se demande bien pourquoi et comment on va s’attacher à eux.
Le style, la plume et le côté historique sont là, comme une habitude quand on ouvre un Ken Follett… mais le reste pêche.
Nous sommes en Europe à la veille de la Première Guerre mondiale, entre diplomates, espions qui essayent de préserver le peu qu’il reste avant un conflit armé dévastateur… et, principalement au Royaume-Uni qui se débat avec les luttes de pouvoir et les Suffragettes (héritage familial et grand admiration pour ces femmes !)…
On suit un triangle amoureux peu conventionnel entre un Lord, sa femme et l’ancien amoureux fou, russe (comme elle), de la belle qui fait… un piètre espion et anarchiste… et aussi le jeune Churchill, l’envoûtante mais naïve (au début) Charlotte, fille de Lady et Lord Walden…
Entre espionnage, combat des femmes, et amours contrariées, on navigue entre étiquette victorienne (qui se détache petit à petit, comme les corsets qui tombent) et les ambitions des pays européens..
Pourtant ce côté triangle amoureux, découverte de l’amour, retour de l’amour, devoir et ambition, ne m’ont pas convaincue.
L’anarchiste russe est falot, le Prince Orlov n’a aucune prestance et que dire des retours de flamme ou découverte de secrets qui arrivent comme un cheveu sur la soupe… Il y a trop de facilités romanesques et même si l’écriture de Ken Follett est là pour faire passer la pilule, je n’ai pris aucun plaisir alors que la trame de base aurait dû me soulever…
Ce n’est pas ce Ken Follett que je recommanderais à un nouveau lecteur (ce qui me semble évident).
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....