Bobby Mars Forever d’Alan Parks - retour de lecture

 

Bobby Mars Forever d’Alan Parks

Résumé :

Nous sommes toujours à Glasgow en 1973. En ce mois de juillet, Bobby March, héros local qui a réussi dans la musique, est retrouvé mort d'une overdose dans une chambre d'hôtel. Parallèlement, la jeune Alice Kelly, adolescente solitaire, a disparu. Autre disparition inquiétante, celle de la nièce du chef de McCoy qui avait de mauvaises fréquentations.

McCoy est chargé d'enquêter. Toujours aussi dangereuse, la ville de Glasgow n'a rien perdu de sa noirceur...

Mon avis :

Revoilà Harry McCoy, ses emmerdes, ses amis pas catholiques, ses gueules de bois, sa nostalgie à couper au couteau et sa propension à se mettre dans des situations inextricables (ou presque !).

Dans ce 3^e opus (2 autres ont été publiés pour avril et mai… j’ai hâte de les lire !), Harry va officieusement ou pas s’occuper de trois affaires… officiellement, il est chargé par un collègue inspecteur qui le déteste (mais qui ne le déteste pas ?!) de trier des papiers, aller interroger des gens, bref, il fait le larbin… alors que tout le monde cherche une gamine Alice Kelly enlevée en pleine rue.

Officieusement, il va être mis, par le chef du commissariat, sur la fugue de sa nièce, Laura, qui fréquente un petit loubard / dealer et va se retrouver à enquêter sur la mort du fameux Bobby Mars, rock’n’roll star, mort d’une overdose dans un hôtel… Mars était une légende ayant bossé pour les Rolling Stones (et pote de Keith !).

McCoy qui suit ses intuitions et sa bonne étoile (pale, l’étoile), appuie sur tous les leviers qu’il a… de son amie d’enfance, mafieux local, de ses fréquentations douteuses, de ses poings, de ses menaces y compris a donné des infos pour récupérer une gamine en perdition… Quand il récupère les deux, son rival va devenir furieux et McCoy n’est pas au bout de ses surprises dans les trois affaires…

Encore un opus noir, complexe, où les démons de Harry l’amènent toujours plus loin mais avec une certaine droiture qui le rend touchant. 

Car à peine trentenaire, il en a bavé depuis son enfance, et malgré sa façon dégingandée, possède une loyauté en acier trempé (pas comme sa frimousse). 

Moins poisseux que le précédent, j’ai beaucoup aimé sa fidélité à son copain d’enfance, quitte à flirter avec les lignes (de coke aussi), son attachement pathétique à son ancienne amoureuse dealeuse en chef dudit copain et le côté rock’n’roll enfumé des années 70 à Glasgow et ailleurs…

Sans compter sur… la scène finale !