Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban de J.K. Rowling - retour de lecture

 

Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban de J.K. Rowling

Résumé :

Sirius Black, le dangereux criminel qui s'est échappé de la forteresse d'Azkaban, recherche Harry Potter. C'est donc sous bonne garde que l'apprenti sorcier fait sa troisième rentrée. Au programme : des cours de divination, la fabrication d'une potion de Ratatinage, le dressage des hippogriffes... 

Mais Harry est-il vraiment à l'abri du danger qui le menace ?

Mon avis :

J.K.Rowling plonge les lecteurs dans un opus qui, malgré tout l’intérêt de rencontrer ce fameux prisonnier d’Azkaban (le redouté et redoutable Sirius Black), il faut avouer qu’il faut attendre les 70 dernières pages environ pour se retrouver, enfin, dans l’action.

Les trois amis grandissent, s’amusent ou pas, mais on les suit tranquillement dans leurs vies à Poudlard… qui vit sous la menace des Détraqueurs, traquant Sirius Black, qui, semble en vouloir à Harry, au risque de l’éliminer, dit-on.

Dans ce tome, les thématiques sont plus adultes et appuient notamment sur les sorcières mises au bûcher au moyen-âge, la peine de mort, l’injustice, la présomption d’innocence, les masques, les faux-semblants et la légitimité de chaque personne.

Autant Harry est égale à lui-même et oscille entre résignation face au destin et impertinence (voire un brin casse-cou), et Ron plus tête brûlée que prévue, avec ce côté sale gosse au cœur tendre, autant Hermione (et son chat Pattenrond qui est l’élément central du roman) gagne en maturité, en épaisseur et se révèle une jeune fille volontaire, loyale et surtout capable de beaucoup de choses.

On suit les matches de Quidditch, les soucis de Hagrid et Buck – qui est un hippogriffe enfantin, la traque de Black, les essais maladroits d’un professeur en la personne de Lupin – dont le prénom Remus donne une indication sur sa nature profonde (si, si, la légende de Remus et Romulus… la louve, Rome…) à qui connaît son Histoire… sans oublier les sorties discrètes – et non autorisées – de Harry pour aller acheter des friandises…

Les Détraqueurs font penser à l’univers de Tolkien par leurs descriptions… et en général, ce tome 3 lorgne pas mal vers ledit univers.

Heureusement, le niveau de tension est plus noir, plus stressant –pour les personnages, hein ! – et on n’a qu’une envie, c’est de rencontrer, enfin, Sirius Black… ce dangereux criminel. 

Bien sûr, quand il apparaît, tout s’expliquer, y compris les ressentiments de Rogue –qui est un des personnages que j’aime le plus depuis le début, à la fois ambigu et troublant d’émotions. On sent qu’il cache une blessure et une envie envers Potter.

Vers la fin, l’apparition céleste du père de Harry ajoute une touche d’émotion aux voix qu’il entendait quand les Détraqueurs s’en prenaient à lui.

On comprend bien que cela va devenir plus sombre, plus dramatique quand Voldemort va reprendre vie et obtenir des informations précieuses grâce à un espion ratatiné (hiii).

Bref, je continue ma lecture… mais j’ai déjà mes préférés et ma maison.