Friday, July 28, 2023

Les anarchistes d’Alexander Ilichevsky - retour de lecture



Les anarchistes d’Alexander Ilichevsky


Résumé :

Après de nombreuses années à travailler dans le monde des affaires, Piotr Solomine décide de refaire sa vie sur les bords de la rivière Oka, dans la campagne russe, et de se consacrer à sa passion, la peinture. Le balancement des pins dans l'air du matin, les remous de l'eau claire, la tombée de la nuit qui recouvre tout d'un voile de mélancolie ; Solomine veut capturer ces impressions sur sa toile. Le rêve d'une vie d'artiste est cependant bouleversé par son histoire d'amour tumultueuse avec Katia. Le peintre cherche conseil auprès de ses voisins avec qui il discute à bâtons rompus. Se mêlent à des préoccupations terrestres comme la philosophie ou la politique nombre de légendes, de fantômes et de fantasmes, brossant un portrait poétique, érudit et violent de la Russie d'aujourd'hui. Le talentueux Alexander Ilichevsky déploie une fresque haute en couleur qui ne cesse de surprendre par sa richesse et son originalité. Tantôt drôle, tantôt sombre, Les anarchistes est un véritable voyage au cœur de la nature russe.


Mon avis :

Si vous n’aimez pas les écrivains russes, leurs folies, leurs démesures, et cette abondance de digressions, ce roman n’est pas pour vous !


Ce roman est somme-toute assez aisé à conter : Solomine est un ancien homme d’affaire, blasé, décide de vivre loin de Moscou, à la campagne, proche de la rivière Oka, l’affluent le plus important de la rive droite de la Volga. Il veut peindre, se confronter à la toile, contempler la nature et discuter avec ses voisins, même jusqu’à la dispute. De temps en temps, il va à Moscou pour retirer de l’argent pour continuer sa vie au calme.

Un jour, il prend un taxi et la chauffeuse, Katia, qui est le clone de son actrice et femme idéale : Greta Garbo. 

Petit à petit une tonitruante histoire d’amour un peu nocive s’installe et le roman part sur un chemin plein de sensations et faits qui s’enchaînent jusqu’à la fin de l’histoire… 

Entre nature, peinture (dont une obsession pour Isaac Levitan), la fascination pour un anarchiste, l’Histoire, la philosophie, l’amour, la spiritualité, chacun des chapitres sont autant de digressions loin de l’histoire de Solomine et Katia, qui hantent, toutefois, le roman en filigrane. 


Chaque avancée de leur histoire est amenée par une divagation ou un personnage secondaire qui apparaît et disparaît dans la foulée, ou pas. 


C’est un roman où il faut un minimum de concentration afin de ne pas se perdre, ou finir par trouver le temps un peu long.


Cela aurait pu être un petit coup de cœur mais le manque d’empathie pour ce pauvre être est trop grand pour que je puisse me souvenir de ce roman.

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