Et voilà les livres lus en mai et ceux qui sont mes compagnons en juin !
Pour en savoir un peu plus, je vous informe que j’ai activité ma chaîne YouTube avec quelques vidéos PAL et Book Haul etc.
N’hésitez pas à les visionner !
« Gare à Lou »
de Jean Teulé
Pour en savoir un peu plus, je vous informe que j’ai activité ma chaîne YouTube avec quelques vidéos PAL et Book Haul etc.
N’hésitez pas à les visionner !
« Gare à Lou »
de Jean Teulé
Editions Julliard (SP)
Étonnant, drôle par moments, avec de l'inventivité mais pourtant, à aucun moment, je n'ai été soulevée par une émotion ou une volonté de m'attacher à un personnage (ou, peut-être, à un des trois militaires, mais bon...).
J’aurais aimé plus d’épaisseur dans l’histoire, la fin a été trop rapide… mais l’écriture est toujours aussi intéressante et originale. C’est la raison pour laquelle on lit du Jean Teulé, non ?
En définitive, du Jean Teulé sans surprise mais avec, cependant, des trouvailles propres à faire sourire.
Après, l’auteur m’a fait l’honneur de republier deux fois mes photos sur Instagram (hiii, moment de grâce !).
« La Goûteuse d’Hitler »
de Rosella Postorino
(Editions Albin Michel)
Après tout ce que j’ai lu ou entendu, je m’attendais à autre chose en lisant ce livre, un roman plus historique. Ici, l’Histoire n’est qu’une toile de fond, loin de la folie et de l’évolution du régime.
Rosa est donc un des goûteuses d’Hitler, vivant chez ses beaux-parents, dans l’attente de son mari. On la suit au quotidien après ces comparses, on comprend qu’elle n’adhère pas au nazisme mais elle finit par aimer un nazi. J’ai aimé le fait que rien ne soit manichéen et que l’on aperçoive cette solidarité entre les femmes cantonnées comme goûteuse d’Hitler ; j’ai moins aimé les longueurs, une certaine faiblesse dans le récit.
J’ai souvent eu envie de passer mon chemin (ou à défaut quelques pages). Bref, pas ce à quoi je m’attendais et je suis déçue.
« Bertran de Born »
de JL Thuillard
(Editions Fanlac)
Sauf si vous vous intéressez à l’enfer, vous n’avez peut-être jamais entendu ce nom avant. Car Dante le cite (la classe, donc !). Bertran de Born était un seigneur (celui de Hautefort en Périgord), un troubadour également qui finit sa vie dans une abbaye (de Dalon). Jean-Pierre Thuillat nous fait revivre cette vie tumultueuse en raison de guerre (sous le règne du Plantagenêt), ses rivalités et des complots contre Richard, cœur de lion, notamment. Son œuvre s’inscrit dans cette période de poésie d’amour courtois, de la satire, de la politique et également plus léger.
J’ai aimé ce livre qui ouvre à tous la vie de cet homme de temps entre poésie et la guerre, entre l’amour et la haine.
« Le Stream »
d’Amandine Peter
(Nouvelles Plumes)
Ce roman est court, 220 pages et vous emporte dans le Stream, un cours d’eau artificiel qui alimente en eau et électricité (vive l’éco-cité, donc) d’une île et l’ensemble des habitants de la cité de Woda…
On suit les aventures de Nyna, échappée du 5e élément, c’est l’idée que je me suis faite du personnage, qui se trouve au cœur de cette intrigue entre action, aventure hors du réseau (à la source, donc), de mystères (la mort de ses parents, l’origine du cours d’eau, etc.) et, bon, oui, il faut le dire, de la romance… Elle oscille beaucoup entre deux garçons (dont un qui m’insupporte grandement… le plus lisse des deux !) ; c’est la partie de l’histoire qui m’a semblé le plus convenue et facile à deviner !
Ce fut une lecture agréable, rapide, sans prise de tête avec une intrigue facile à suivre et des personnages bien campés. Cela s’adresse autant aux adolescents qu’aux jeunes adultes et, surtout, à ceux qui aiment ce genre littéraire. Il existe un tome 2 puisque la fin nous interroge sur deux questions et, d’après mon petit doigt, un tome 3 serait dans les rouages… chuuuut !
Bref, je vous conseille ce livre si vous aimez ces ambiances, les filles avec du caractère et l’eau qui n’est pas très claire !
« 2030 »
de Magali Guyot
(Rebelle Editions)
Cette fois-ci, l’intrigue nous propulse dans un pays en plein guerre civile sur fond d’un conflit politique qui le scinde en deux avec des exactions de chaque côté ; d’un côté le pouvoir, les instances, les personnes loyales, celles qui croient en la politique des gouvernants ; de l’autre côté ceux qui s’y opposent, évidemment. De ce principe, le roman s’ouvre sur la découverte d’une amnésique, Ambre, qui entraîne plusieurs personnages, dont un inspecteur dont la famille a été meurtri par un terrible attentat, vers une histoire complexe entre intime et pouvoir. La situation stressante s’amplifie et on essaie de tisser le fil du pourquoi Ambre a survécu à un attentat, qui est-elle, que veut-elle vraiment, qu’a-t-elle fait pendant ces années et surtout pourquoi l’inspecteur accorde-t-il sa confiance immédiatement à cette femme (outre le fait qu’elle est jolie !?).
2030 stimule le lecteur car on imagine des théories au fur et à mesure de la lecture. Bien sûr, comme dans « Le Stream » le côté romance sous-jacente, est, pour moi secondaire, mais cela apportera, aussi, pour certains, une autre perspective. En outre, je l’ai vue arriver trop facilement…
Autre donc, bon moment de lecture pour ce roman d’anticipation qui nous donne un avenir assez sombre et peut-être prophétique !
« Dernière les panneaux, il y a des hommes »
de Joseph Incardona
(Pocket)
Ce roman noir n’est pas à mettre dans toutes les mains ; l'histoire commence avec trois disparitions de petites filles ayant un point commun : l'aire d'autoroute.
Pierre est l'un de ces parents ; depuis l'enlèvement de sa fille, il a élu domicile sur cette aire d'autoroute : le siège de sa voiture en guise de lit, les toilettes publiques comme douche et, un désir de vengeance obsessionnel. Il y a aussi ce cuisinier de la cafeteria, employé modèle, sauf qu’il a une incontrôlable envie de s'attaquer aux enfants. Il y a, encore, d’autres personnages annexes avec leurs fantasmes et leurs névroses.
L’écriture est sèche avec des phrases courtes, un langage cru, vulgaire parfois. Les scènes de sexe sont aussi crues que diverses et peuvent, réellement, déranger certains lecteurs. Donc, si vous aimez les romans très très noir, atypique et que les scènes et le langage crus ne vous choquent que rarement, lisez-le. Sinon… passez votre chemin.
Pour ma part, j’ai apprécié la lecture mais je ne pense pas lire un nouveau roman de l’auteur ; son style sec aux phrases tranchantes et gores ne me sied pas au teint !
« Peter Pan – les contes interdits »
de Simon Rousseau
(Editions ADA – Québec)
Comment dire ? Ce livre n’est pas à mettre en toutes les mains, notamment, comme c’est indiqué « interdits aux moins de 18 ans ». Vous me direz, entre tablette/ordinateur/smartphone, ils ont déjà vu pire… mais lu ?
Comment revisiter le conte de Peter Pan avec les personnages principaux en les précipitant dans un monde brut, sexuel, pervers, sanglant, et complètement barré ?
Entre Poussière (la drogue), Clochette (une perverse comtesse de la drogue et nympho), Pan (en psychopathe), Hook (en ancien policier manchot), etc., c’est une florilège de tueurs, tortionnaires, accro en tous genres, qui s’envoient en l’air, torturent ou se défoncent sans garde-fou !
Autant vous le dire tout de suite, si vous êtes prude, peu attiré par les thrillers, le sang, les larmes, les scènes crues et les gros mots, passez votre chemin, fuyez Pan et sa bande…
Par contre, si vous voulez lire un peu subversif, qui heurte un peu vos petits yeux mais qui est assez étonnant, cette série (oui, il y a d’autres contes détournés) est faite pour vous !
Je ne pense pas que j’en lirai un peu car ce n’est pas ma tasse de thé mais j’ai apprécié ma lecture, même si, désormais, je vais regarder Peter d’un autre œil !
« Mes amis ne savent pas lire »
de Benoît Toccacieli
Auto-édition
Ok, je connais l’auteur ! Nous échangeons depuis quelques temps sur une plateforme d’auteurs !
Étonnant, drôle par moments, avec de l'inventivité mais pourtant, à aucun moment, je n'ai été soulevée par une émotion ou une volonté de m'attacher à un personnage (ou, peut-être, à un des trois militaires, mais bon...).
J’aurais aimé plus d’épaisseur dans l’histoire, la fin a été trop rapide… mais l’écriture est toujours aussi intéressante et originale. C’est la raison pour laquelle on lit du Jean Teulé, non ?
En définitive, du Jean Teulé sans surprise mais avec, cependant, des trouvailles propres à faire sourire.
Après, l’auteur m’a fait l’honneur de republier deux fois mes photos sur Instagram (hiii, moment de grâce !).
« La Goûteuse d’Hitler »
de Rosella Postorino
(Editions Albin Michel)
Après tout ce que j’ai lu ou entendu, je m’attendais à autre chose en lisant ce livre, un roman plus historique. Ici, l’Histoire n’est qu’une toile de fond, loin de la folie et de l’évolution du régime.
Rosa est donc un des goûteuses d’Hitler, vivant chez ses beaux-parents, dans l’attente de son mari. On la suit au quotidien après ces comparses, on comprend qu’elle n’adhère pas au nazisme mais elle finit par aimer un nazi. J’ai aimé le fait que rien ne soit manichéen et que l’on aperçoive cette solidarité entre les femmes cantonnées comme goûteuse d’Hitler ; j’ai moins aimé les longueurs, une certaine faiblesse dans le récit.
J’ai souvent eu envie de passer mon chemin (ou à défaut quelques pages). Bref, pas ce à quoi je m’attendais et je suis déçue.
« Bertran de Born »
de JL Thuillard
Sauf si vous vous intéressez à l’enfer, vous n’avez peut-être jamais entendu ce nom avant. Car Dante le cite (la classe, donc !). Bertran de Born était un seigneur (celui de Hautefort en Périgord), un troubadour également qui finit sa vie dans une abbaye (de Dalon). Jean-Pierre Thuillat nous fait revivre cette vie tumultueuse en raison de guerre (sous le règne du Plantagenêt), ses rivalités et des complots contre Richard, cœur de lion, notamment. Son œuvre s’inscrit dans cette période de poésie d’amour courtois, de la satire, de la politique et également plus léger.
J’ai aimé ce livre qui ouvre à tous la vie de cet homme de temps entre poésie et la guerre, entre l’amour et la haine.
« Le Stream »
d’Amandine Peter
(Nouvelles Plumes)
Ce roman est court, 220 pages et vous emporte dans le Stream, un cours d’eau artificiel qui alimente en eau et électricité (vive l’éco-cité, donc) d’une île et l’ensemble des habitants de la cité de Woda…
On suit les aventures de Nyna, échappée du 5e élément, c’est l’idée que je me suis faite du personnage, qui se trouve au cœur de cette intrigue entre action, aventure hors du réseau (à la source, donc), de mystères (la mort de ses parents, l’origine du cours d’eau, etc.) et, bon, oui, il faut le dire, de la romance… Elle oscille beaucoup entre deux garçons (dont un qui m’insupporte grandement… le plus lisse des deux !) ; c’est la partie de l’histoire qui m’a semblé le plus convenue et facile à deviner !
Ce fut une lecture agréable, rapide, sans prise de tête avec une intrigue facile à suivre et des personnages bien campés. Cela s’adresse autant aux adolescents qu’aux jeunes adultes et, surtout, à ceux qui aiment ce genre littéraire. Il existe un tome 2 puisque la fin nous interroge sur deux questions et, d’après mon petit doigt, un tome 3 serait dans les rouages… chuuuut !
Bref, je vous conseille ce livre si vous aimez ces ambiances, les filles avec du caractère et l’eau qui n’est pas très claire !
« 2030 »
de Magali Guyot
(Rebelle Editions)
Cette fois-ci, l’intrigue nous propulse dans un pays en plein guerre civile sur fond d’un conflit politique qui le scinde en deux avec des exactions de chaque côté ; d’un côté le pouvoir, les instances, les personnes loyales, celles qui croient en la politique des gouvernants ; de l’autre côté ceux qui s’y opposent, évidemment. De ce principe, le roman s’ouvre sur la découverte d’une amnésique, Ambre, qui entraîne plusieurs personnages, dont un inspecteur dont la famille a été meurtri par un terrible attentat, vers une histoire complexe entre intime et pouvoir. La situation stressante s’amplifie et on essaie de tisser le fil du pourquoi Ambre a survécu à un attentat, qui est-elle, que veut-elle vraiment, qu’a-t-elle fait pendant ces années et surtout pourquoi l’inspecteur accorde-t-il sa confiance immédiatement à cette femme (outre le fait qu’elle est jolie !?).
2030 stimule le lecteur car on imagine des théories au fur et à mesure de la lecture. Bien sûr, comme dans « Le Stream » le côté romance sous-jacente, est, pour moi secondaire, mais cela apportera, aussi, pour certains, une autre perspective. En outre, je l’ai vue arriver trop facilement…
Autre donc, bon moment de lecture pour ce roman d’anticipation qui nous donne un avenir assez sombre et peut-être prophétique !
« Dernière les panneaux, il y a des hommes »
de Joseph Incardona
(Pocket)
Ce roman noir n’est pas à mettre dans toutes les mains ; l'histoire commence avec trois disparitions de petites filles ayant un point commun : l'aire d'autoroute.
Pierre est l'un de ces parents ; depuis l'enlèvement de sa fille, il a élu domicile sur cette aire d'autoroute : le siège de sa voiture en guise de lit, les toilettes publiques comme douche et, un désir de vengeance obsessionnel. Il y a aussi ce cuisinier de la cafeteria, employé modèle, sauf qu’il a une incontrôlable envie de s'attaquer aux enfants. Il y a, encore, d’autres personnages annexes avec leurs fantasmes et leurs névroses.
L’écriture est sèche avec des phrases courtes, un langage cru, vulgaire parfois. Les scènes de sexe sont aussi crues que diverses et peuvent, réellement, déranger certains lecteurs. Donc, si vous aimez les romans très très noir, atypique et que les scènes et le langage crus ne vous choquent que rarement, lisez-le. Sinon… passez votre chemin.
Pour ma part, j’ai apprécié la lecture mais je ne pense pas lire un nouveau roman de l’auteur ; son style sec aux phrases tranchantes et gores ne me sied pas au teint !
« Peter Pan – les contes interdits »
de Simon Rousseau
(Editions ADA – Québec)
Comment dire ? Ce livre n’est pas à mettre en toutes les mains, notamment, comme c’est indiqué « interdits aux moins de 18 ans ». Vous me direz, entre tablette/ordinateur/smartphone, ils ont déjà vu pire… mais lu ?
Comment revisiter le conte de Peter Pan avec les personnages principaux en les précipitant dans un monde brut, sexuel, pervers, sanglant, et complètement barré ?
Entre Poussière (la drogue), Clochette (une perverse comtesse de la drogue et nympho), Pan (en psychopathe), Hook (en ancien policier manchot), etc., c’est une florilège de tueurs, tortionnaires, accro en tous genres, qui s’envoient en l’air, torturent ou se défoncent sans garde-fou !
Autant vous le dire tout de suite, si vous êtes prude, peu attiré par les thrillers, le sang, les larmes, les scènes crues et les gros mots, passez votre chemin, fuyez Pan et sa bande…
Par contre, si vous voulez lire un peu subversif, qui heurte un peu vos petits yeux mais qui est assez étonnant, cette série (oui, il y a d’autres contes détournés) est faite pour vous !
Je ne pense pas que j’en lirai un peu car ce n’est pas ma tasse de thé mais j’ai apprécié ma lecture, même si, désormais, je vais regarder Peter d’un autre œil !
« Mes amis ne savent pas lire »
de Benoît Toccacieli
Auto-édition
Ok, je connais l’auteur ! Nous échangeons depuis quelques temps sur une plateforme d’auteurs !
Et, là, à Lyon, au Salon de l’autoédition auquel je participe, qui je vois ?!
Comment résister ! Oui, parce que j’aime aider les autres auteurs…
Ce roman est simple, complexe, touchant et très poétique. Jean-Philippe est un être solitaire, grandement du à son enfance malmenée et sa vie amoureuse difficile… et surtout son bégaiement handicapant. Il vit seul, à la campagne avec pour occupation lors de son temps libre de faire la lecture, il adore les livres, aux occupants du cimetière du village ! Pourtant au milieu de sa vie bien réglée pour ne pas croiser d’autres personnes, et par là, fuir les blessures à l’âme et au cœur, Jean-Philippe va croiser la route de Maud, une ornithologue, lors d’une rencontre surprenante. Petit à petit, il va se confronter à la vie, à l’autre, s’ouvrir, et quitter son isolement pour le monde des vivants. L’histoire est entrecoupée des réflexions d’un écrivain en mal d’inspirations.
L’écriture est fluide, très poétique, et délicate… Son héros est fragile et donne au lecteur l’envie de le protéger (surtout de lui-même).
J’ai été touchée par son histoire peut-être parce que j’aime les cimetières et que je comprends fort bien le besoin de parler aux morts (oui, si vous me suivait sur mes podcasts, j’ai déjà évoqué cela lors de celui sur Louis Geandreau, bref..) et qu’outre les citations littéraires dont j’ai appréciées les interventions percutantes, et parce que le parcours est sensible, les situations et les personnages bien campés.
Livres à lire (ou en cours, ou fini !) :
« L’affaire Isobel Vine » de Tony Cavanaugh - fini (maison)
« Horrora Borealis » de Nicolas Feuz – fini (train)
« Lebenstunnel » d’Oxanna Hope – prochainement maison « Les Epureurs » de Meg (auto-édition) - prochainement bus
« The Big History Show Emission Ado » de Jeanne Bocquenet-Carle (Marathon Editions) (cet été, je pense)
Book Haul :
« Le Stream – Tome 2 – Le Protocole 2W » d’Amandine Peter (Nouvelles Plumes)
« Orphelins 88 » de Sarah Cohen-Scali (R-Jeunes adultes=)
« Les Bouches » de Nicolas Feuz (TBE)
« Les Epureurs » de Meg (auto-édition)
« Mes amis ne savent pas lire » de Benoît Toccacieli (auto-édition) -lu
« Droit de Sang tome 1 (2 parties) » d’Eulalie Lombard (auto-édition)
Ce roman est simple, complexe, touchant et très poétique. Jean-Philippe est un être solitaire, grandement du à son enfance malmenée et sa vie amoureuse difficile… et surtout son bégaiement handicapant. Il vit seul, à la campagne avec pour occupation lors de son temps libre de faire la lecture, il adore les livres, aux occupants du cimetière du village ! Pourtant au milieu de sa vie bien réglée pour ne pas croiser d’autres personnes, et par là, fuir les blessures à l’âme et au cœur, Jean-Philippe va croiser la route de Maud, une ornithologue, lors d’une rencontre surprenante. Petit à petit, il va se confronter à la vie, à l’autre, s’ouvrir, et quitter son isolement pour le monde des vivants. L’histoire est entrecoupée des réflexions d’un écrivain en mal d’inspirations.
L’écriture est fluide, très poétique, et délicate… Son héros est fragile et donne au lecteur l’envie de le protéger (surtout de lui-même).
J’ai été touchée par son histoire peut-être parce que j’aime les cimetières et que je comprends fort bien le besoin de parler aux morts (oui, si vous me suivait sur mes podcasts, j’ai déjà évoqué cela lors de celui sur Louis Geandreau, bref..) et qu’outre les citations littéraires dont j’ai appréciées les interventions percutantes, et parce que le parcours est sensible, les situations et les personnages bien campés.
Livres à lire (ou en cours, ou fini !) :
« L’affaire Isobel Vine » de Tony Cavanaugh - fini (maison)
« Horrora Borealis » de Nicolas Feuz – fini (train)
« Lebenstunnel » d’Oxanna Hope – prochainement maison « Les Epureurs » de Meg (auto-édition) - prochainement bus
« The Big History Show Emission Ado » de Jeanne Bocquenet-Carle (Marathon Editions) (cet été, je pense)
Book Haul :
« Le Stream – Tome 2 – Le Protocole 2W » d’Amandine Peter (Nouvelles Plumes)
« Orphelins 88 » de Sarah Cohen-Scali (R-Jeunes adultes=)
« Les Bouches » de Nicolas Feuz (TBE)
« Les Epureurs » de Meg (auto-édition)
« Mes amis ne savent pas lire » de Benoît Toccacieli (auto-édition) -lu
« Droit de Sang tome 1 (2 parties) » d’Eulalie Lombard (auto-édition)
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