S’il y a bien quelqu’un
qui sait ce que veut dire « douter »,
c’est moi.
Je suis l’archétype de la
personne qui doute de tout, en priorité de moi.
Par mon parcours, j’ai intégré le doute ; Par mes activités artistiques, le doute me fait avancer plus vite, plus loin, plus fort, créant un souffle autant bénéfique que maléfique sur mon cerveau (pauvre vieux).
Mais, certaines fois, les
circonstances insinuent un doute où il n’y en avait pas.
Alors, ce bon vieux cerveau
commence son travail de rapatriement et classement de toute information
susceptible d’alimenter le doute.
Récemment, j’ai dû
affronter ce genre d’entreprise de mon cerveau. Une discussion, un mot mal
placé, des excuses acceptées qui n’auraient pas dû l’être si la personne en face
avait été plus prolixe et une nouvelle couche sur les braises le
lendemain, ont fait que le doute est arrivé et m’a fait penser (à tort ?) que cette personne
se moquait de moi depuis de longs mois.
Mon cerveau n’a rien
trouvé de mieux que de ressortir tout ce qu’il avait emmagasiné de positif et a
apposé le doute sur l’ensemble des pièces à conviction.
Et là, devant les faits,
j’ai cédé.
J’ai douté. Je me suis
dit qu’il (le dictateur du premier) avait raison.
Que ma gentillesse, mon
sens du partage, mon côté idéaliste, ma candeur envers l’être humain, mon côté
artiste avaient été dupés depuis le début.
J’ai réalisé que l'on n’avait peut être fait que jouer avec mes sentiments, mes bons côtés, et mes
failles pour mieux se rassurer et s’amuser (cela a dû bien faire rire lors des dîners mondains ! Au moins, j’ai pu servi à quelque chose !).
Je trouve cela malsain de se moquer des gens différents.
Pourquoi
moi ?
Parce que je ne suis pas
la plus jolie, la plus drôle, la plus intelligente, la plus sympa, que je suis
toujours partante pour aider, pour soutenir, pour prévenir, pour partager, pour
prendre soin des autres, pour être, en résumé, la bonne poire de service ?
Parce que je suis
complexe, que je ne me livre pas au premier venu et que je suis pathétiquement
susceptible ?
Oui, je suis susceptible
mais uniquement quand je sens que l’autre veut me heurter volontairement (ou involontairement dans ce cas précis). Mon cerveau
sent cela à dix kilomètres à la ronde.
Alors que fait-il le dictateur ? Il se braque, il prend les rênes et si mon interlocuteur ne me rassure pas immédiatement mais continue à me taquiner, il crie "alerte générale.... arrière toute.." et mon coeur suit... docilement (je rappelle que c'est mon cerveau le patron).
Alors que fait-il le dictateur ? Il se braque, il prend les rênes et si mon interlocuteur ne me rassure pas immédiatement mais continue à me taquiner, il crie "alerte générale.... arrière toute.." et mon coeur suit... docilement (je rappelle que c'est mon cerveau le patron).
Je ne me vexe jamais avec
mes très proches, avec ceux qui m’aiment pour ce que je suis.
J’en ris.
Alors, cette expérience, blessante,
a été un révélateur.
Il y aura toujours deux
catégories de personnes dans la vie :
Ceux qui
vous aiment, assument et le disent
&
Les autres,
ceux qui n’assument rien
Personnellement, j’ai
toujours préféré la première catégorie.
En cela, je remercie mon
cerveau d’avoir fait un tri rapide entre les faux compliments et les vraies
piques pour me mettre à terre.
Je ne mets pas un genou à terre aussi facilement.
Comme
dirait Meilleure Amie :
« Ils ne savent pas ce qu’ils perdent, ils ne te méritent absolument pas ! ».
Heureusement que
Meilleure Amie et mon cerveau sont unis et doués pour couper court aux doutes !
Quant au coeur, il trie toujours les infos...
Comme je te le disais, le doute n'aurait jamais dû pointer son nez ! Tu n'es absolument pas responsable du comportement de certaines personnes qui ne sont rien de plus que de vulgaires trouducs' !
ReplyDeleteOn ne pourra jamais changer l'humanité, il y a des gens très bien (trop rares) pour un bon paquet de mauv-ais...
Sinon une chose que j'ai apprise à force de me prendre moi aussi pas mal de coups dans la tête, c'est qu'il faut apprendre à être un minimum égoïste pour se préserver et arrêter de se faire marcher sur la gueule par les autres, c'est malheureux à dire mais c'est ainsi...
HAUT LES COEURS !
Doute ou pas, volontaire ou pas, j'ai toujours tendance à laisser le bénéfice (du doute)... Malheureusement l'égoïsme ne me sied pas au teint.. :)
DeleteMoi ce sont les yeux rouges de trop de larmes qui ne me vont pas au teint...
DeleteEt oui j'essaie toujours de réguler au mieux !!!! hahahah kisssss
ReplyDeleteRégule, régule, mais ne ris pas (trop)...
Delete