A Paris, avec Meilleure
Amie, nous avons un rituel…. Aller petit-déjeuner chez Angelina… oui, je sais,
c’est très touristique (bourré de japonais et de russes), très suranné, un brin
« old fashion », mais ça vaut surtout par ce petit côté hors-du-temps
qui nous plaît beaucoup… En outre, le petit déjeuner parisien est délicieux et
les attentions sont constantes mais discrètes. Tout ce que l’on aime avec
Meilleure Amie…
Cette fois-ci, nous
avons battu des records de papotage à l’étage (oui, oui, il faut dire que dès notre arrivée, l’une des serveuses m’a
un peu reconnue et m’a demandé si le « premier étage » me siérait…
J’ai mes habitudes au premier…)… deux heures et demi… Bon, dehors, il
faisait froid, nous avions faim, nous attendions une heure décente pour faire
du shopping et il fallait bien que je me « repose » avant la soirée de dédicace prévue à 18h30 au Café
Livres.
Nous voir déambuler Rue
de Rivoli en gloussant tous les deux mètres, à piquer des fous-rires à la Monty
Python, stopper net sur un joli garçon, regarder des bulles de savons s’envoler
et s’engouffrer à la Samaritaine, c’est sûrement étonnant pour le commun des
mortels…
Pour nous, c’est
l’ordinaire de notre relation. Je ne me rappelle pas d’un moment, même dans les
plus sombres de nos vies, où nous n’avons pas souri de concert…
Notre recherche chez
Séphora a contribué à alimenter notre histoire d’amitié (Si tu chantes du Glen
Medeiros à ce moment précis, bienvenue au club… Meilleure Amie doit le faire à
ce moment même !)… entre son côté paillettes (Dior, Dolce & Gabbana,
Versace, etc.) et mon côté So British-ment français (Burberry et Carven sinon
rien), les vendeurs nous regardaient de travers en pensant sûrement « Pfffff, ces touristes, des plaies ! »…
Elle est ressortie avec
un « cache merdouille »
(anti cernes) et on s’est ruées dans la boutique de fringues d’à côté… On a
regardé, on a gloussé, j’ai pointé quelques vêtements que je pourrais porter
(ce qui a fait soupirer Meilleure Amie) et nous avons foncé à l’Hôtel pour nous
préparer pour la longue fin de journée…
Sur le trajet, j’ai
stoppé net… Meilleure Amie a pilé aussi et a failli s'encastrer dans la petite
vieille de devant… L’objet de mon arrêt : un garçon à écharpe Tartan avec
l’allure de Jude Law et la stature de Ben Whishaw. Meilleure Amie m’a foudroyée
du regard en soufflant sur mes goûts « pathétiquement
étonnants en matière de garçons ».
Bref, après une préparation
pour la soirée digne d’un essayage chez un fashion designer (merdus ! j’emploie
des termes anglais…) avec fous-rires, photos pas montrables (même pas à nos
mères !) et un trajet retour en bus vers l’Hôtel de Ville… nous étions fins
prêtes pour rencontrer (enfin, elle) l’équipe de Trinôme Editions…
Comme d’habitude,
certains sont à l’heure, d’autres en retard, mais on se rejoint toujours…
Meilleure Amie a fait le guide GPS jusqu’à l’Espace des Blancs-Manteaux où nous
devions rendre une visite à quelques auteurs ou éditeurs présents à ce salon.
Il faisait un froid de
canard et on devait encore rejoindre le Café-Livres pour préparer la soirée de
lancement des trois romans de Trinôme …
la suite ?
Quand un auteur dédicace son roman et se fait
interviewer par France Inter, Meilleure Amie, Orsay et les garçons tous nus, un
brunch rigolo, et la fin du weekend
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