Chez nous, les livres, c’est vital.
On achète trop de bouquins !
Cela a commencé par mes arrière-grands-parents (ah, bravo !), puis par mes grands-parents, qui nous ont légués quelques (heu ? On a arrêté de compter !) centaines de livres.
On achète trop de bouquins !
Cela a commencé par mes arrière-grands-parents (ah, bravo !), puis par mes grands-parents, qui nous ont légués quelques (heu ? On a arrêté de compter !) centaines de livres.
Ils avaient des goûts éclectiques et étaient assez directifs
dans leurs choix pour nous (moi).
Bon, je passe sur le fait que j’ai appris à lire à trois ans
et que je suis devenue accro à la lecture à sept. Le fait que les étagères, les
bibliothèques, et autres armoires (oui, oui, on annexe tout ce que l’on peut
chez nous !) étaient une bénédiction pour moi… Evidemment, j’ai été guidée
dans mes premiers choix.
Parmi les choix, je pouvais piocher dans la littérature
française, anglaise, irlandaise, russe, hongroise et italienne.
Les œuvres régionales
étaient également présentes. De par mon côté maternel, une partie de mes
racines est ancrée dans le Périgord depuis des siècles et les auteurs issus
de cette province étaient des imposés : Eugène Le Roy, François Mauriac,
Mounet-Sully, Melle d’Hautefort, Paul Costes, Alfred de Vigny (qui vivait non
loin de Saint Martial, au Maine Giraud, commune de Blanzac en Charente), etc.
J’ai toujours été enthousiaste à l’idée de découvrir tous ces
auteurs, mais mes goûts m’ont rapidement portée vers la littérature britannique
et russe. Bien sûr, je n’ai lu que certains ouvrages des auteurs cités, pas l’ensemble
de leurs écrits… quoique pour de nombreux, si, en fait !
En ce qui concerne la littérature française, il s’avère
que je préfère les poètes aux auteurs. En fait, pas vraiment, mais bon, voici
ceux que j’aime : Rimbaud, Villon, Baudelaire, Verlaine, Chateaubriand,
Musset, Sand, Rabelais, Du Bellay, La Bruyère, Racine et Verne.
« Ecrivez pendant que vous avez du génie, pendant que c’est le dieu
qui vous dicte et non la mémoire » - Sand
En ce qui concerne la littérature
britannique, mes goûts me portent naturellement sur Chaucer, Kyd, Milton,
Shakespeare, Defoe, Taylor Coleridge, Austen, Lord Byron, Keats, Dickens,
Brontë (les deux !), Wilde, Kipling, Tolkien et Sharpe.
Bien sûr, certains d’entre eux ont mes faveurs et que je les relis avec plaisir à chaque fois : Keats, Milton, Dickens et Sharpe (Tom). Ce sont les auteurs auxquels je tiens le plus.
Bien sûr, certains d’entre eux ont mes faveurs et que je les relis avec plaisir à chaque fois : Keats, Milton, Dickens et Sharpe (Tom). Ce sont les auteurs auxquels je tiens le plus.
« Même en Enfer, régner est digne d’ambition, mieux vaut régner en
Enfer que de servir au Ciel » - Milton
A propos de la littérature russe,
ai-je le choix ? Il faut dire que les choix que l’on a faits pour moi
étaient parfaitement adaptés à mon inclinaison pour l’âme slave :
Soumarokov, Emine, Pouchkine, Gogol, Tolstoï, Dostoïevski, Tourgueniev, Tchekhov,
Maïakovski et Blok.
Là, aussi, certains me sont indispensables : Tolstoï, Maïakovski et Tourgueniev.
Là, aussi, certains me sont indispensables : Tolstoï, Maïakovski et Tourgueniev.
« Il n’y a d’existence sur terre que pour les originaux. Seuls ils
ont droit à la vie » Tourgueniev
Nous voilà maintenant aux littératures
hongroise et italienne… le seul qui me reste en mémoire est le poète Janos
Arany pour la Hongrie et Dante pour l’Italie.
« Depth must be hidden. Where ? On the Surface » - Arany
« Que les gens ne montrent pas trop d’assurance dans leurs jugements,
comme celui qui, dans un champ, estime les blés avant qu’ils ne soient mûrs »
- Dante
En ce qui concerne la littérature irlandaise, je ne m’imagine
pas vivre sans les mots de Muldoon Beckett, Yeats, Swift, Kickham, Joyce,
McLiam Wilson (même si il est né en Irlande du Nord), O’Brien et O’Faolain.
Mes préférés sont là au nombre de trois : Yeats, O’Brien et McLiam Wilson.
Mes préférés sont là au nombre de trois : Yeats, O’Brien et McLiam Wilson.
« La loi est un
labyrinthe et les malins apprennent à s’en servir » O’Brien
Je me dois d’ajouter quelques auteurs contemporains comme de
Peretti, Eldrich et Hornby.
Je lis en moyenne quatre livres par mois, et j’aimerais,
honnêtement, pouvoir en lire d’avantage, mais en raison de mes activités
annexes (blog, chroniques musicales, édito, photographie, etc.), je dois avouer
manquer de temps.
Tous ces auteurs représentent énormément pour moi car
nombreux d’entre eux ont capturé mon âme, ma pensée et ont forgé, par leurs
écrits, ma vision de la littérature et de la vie.
J’ai eu cette idée après la lecture de Jules Verne. J’ai
subjugué par la façon dont Verne m’avait fait voyager et comment un simple
livre pouvait extraire quelqu’un de la réalité pour quelques minutes (heures,
jours).
Depuis, je n’ai jamais cessé d’écrire. Je me sens heureuse
lorsque je couche mes mots sur du papier (oui, il m’arrive d’écrire à l’ancienne
avec mon cahier et mon stylo…).
En fait, j’écris différemment selon ce que je dois produire :
- Avec mon cahier et un stylo : roman(s), lettre(s), poème(s), nouvelle(s)
- Sur
l’ordi : chroniques musicales pour Lords of Rock, papiers pour le blog,
édito pour la Revue 100% Auteurs, articles pour So Busy Girls, etc.
En fait, les textes courts sont tellement aisés à écrire que
je ne perds pas de temps à les retranscrire en version informatique, je les
tape directement.
Pour un roman, c’est un autre processus et cela mérite, pour
moi, la « lenteur » de l’écriture et de la relecture lors de la
frappe.
Ah, oui, certains d’entre vous vont penser immédiatement « j’ai déjà lu ce papier »… Effectivement, c’était en 2012, mais je l’avais
rédigé en anglais et quelques lecteurs ne maîtrisant pas la langue d’Orwell, m’ont
demandé la traduction… J’ai illustré çà et là de nouvelles anecdotes ou idées.
Merci beaucoup beautiful Lisa.
ReplyDeleteAprès la lecture de ton billet je complexe moins en regardant mes étagères et surtout tu as nourris mon désir de lecture.
Bises
Merci beaucoup Kifette ! Je me sens moins seule comptant mes livres et les couvrant comme des poussins... ;)
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