Outre le joli damoiseau
sur le tarmac dont on parle encore avec Meilleure Amie et Ambre Rivas (il faut
dire que ce dernier battait tous les records, pourtant affublé d’un uniforme
réglementaire spécial aéroport pas sexy !), notre déplacement jusqu’à Dublin a été assez mouvementé et suffisamment pour nous faire rire à l’aller,
comme au retour.
Déjà, à l’aller, il a
fallu récupérer Meilleure Amie, qui plantait seule au beau milieu de la foule
des parisiens prompts au départ en vacances à la Gare de Lyon.
Bon, je ne vous le
cache pas, Meilleure Amie a été la seule à se distinguer aux portiques de
sécurité de Roissy ; La voir avec des « sacs bleus » aux pieds à
cause des œillets métalliques de ses bottines (j’ai une photo qui le
prouve !), c’était désopilant ! On en a ri pendant des heures.
Mais le plus
intéressant fut le retour en avion.
Arrivées juste dans les
temps pour enregistrer nos bagages en soute (il valait mieux !) après la
promenade en bus pour l’aéroport (longeant les quais, j’ai eu envie de
descendre pour repartir « chez nous »),
et le passage aux frontières, nous avons atteint le fin fond de l’aéroport (où
était affecté le damoiseau). Déjà, rien que la vue à l’arrivée, on avait le
moral dans les chaussures (que Meilleure Amie avait gardé aux pieds cette
fois !) : le tarmac, les avions, l’annonce de notre vol mais
heureusement un joli garçon. Retour à la réalité, les filles !
Mais c’était sans
compter sur :
- l’avarie
de notre avion,
- la
sagesse du pilote,
- la
tranquillité irlandaise,
- les
boulets.
En résumé, notre avion
a subi un « souci technique »
(oh) et le pilote a préféré attendre le vol suivant pour récupérer ce dernier
et effectuer le rapatriement des touristes. 1h20 de retard (à regarder le
damoiseau).
Bon, je ne vous cache
pas que voir le pilote faire le tour de la carlingue, inspecter les réacteurs
(oh oh), regarder les roues (oh oh oh) et parler en aparté avec le technicien
chargé du ravitaillement (oh oh oh oh), cela ne vous met pas dans les
meilleures conditions pour monter à bord. Mais, tout irait bien, il y avait
trois sœurs dans la salle d’attente. Le Patron pourvoirait (enfin, on
espérait bien !).
Les boulets sont
arrivés au moment précis où un réacteur tracté par une voiture passait devant
nous. Le boulet-mère a précisé que son boulet-mari était un féru d’aéronautique
et qu’il avait vu le vol que nous devions prendre « atterrir avec les pompiers et la police aux trousses » (oh oh
oh oh oh). Le boulet-mari était occupé à filmer toutes les allers et venues des
techniciens qui préparaient notre avion et lançait des regards sur son binôme
de boulet dans le pur style « complot, vol catastrophe ».
Le boulet-mère était
affublée de deux boulets-enfants : un qui faisait la gueule et refusait de
manger et l’autre qui souriait aux anges et mangeait sans cesse (le stress
d’être un enfant-boulet ?).
Dans l’avion, installées
en queue, Meilleure Amie et moi avons décidé de faire des commentaires à la
Monty Python (hilarants, enfin pour nous) pendant les phases de décollage et atterrissage.
On riait tellement que nous avons dû stresser le monsieur sérieux assis à côté
de Meilleure Amie.
En live, c’était
drôlement divertissant, mais je pense, rétrospectivement, que le monsieur
sérieux a dû en avoir marre de nos fous-rires débiles et de nos imaginations
débordantes (« merci de bien vouloir
ne pas paniquer pour rien, on
remplace le réacteur et on part dans deux minutes ! », « Tiens, y’a un écrou qui manque à
droite ! », « Le
commandant vous remercie de votre aide, quelqu’un peut-il actionner
manuellement le train d’atterrissage » ; « Houston, nous avons un problème, y’a pas de
gilet de sauvetage pour tout le monde ? C’est quoi cet avion ? un
Hydravion ? », « le
pilotage pour les Nuls ? c’est toi qu’il l’a ? »… florilège
débile de nos réflexions).
Même Ambre n’a pas trouvé notre jeu « du commentaire sportif » très
« drôle » surtout à
l’atterrissage ! Il faut dire que cela secouait beaucoup et que l’on avait
un peu faim (et sommeil ?).
Quelques vues prises de
l’avion en partance pour Dublin (au retour, je n’avais pas accès au hublot,
occupé par le monsieur sérieux).
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