Dernièrement, j’ai eu
avec mon agent chéri (Ô Agent pour les intimes) une petite discussion sur la
fierté « définitivement » perdue pour certains.
Nous discutions du fait
que certaines personnes se laissaient littéralement insulter ou maltraiter par
un tiers et ne répliquaient pas pour ne pas (je cite) « faire de vagues ».
Autant je peux
comprendre que, dans certains cas, il vaut, effectivement, mieux botter en
touche pour éviter le déclenchement d’une offensive (restons dans la mouvance
militaire actuelle), autant, j’ai du mal à supporter ce manque de rébellion.
Sous prétexte que
certains se sentent importants (notez bien qu’ils ne le sont pas vraiment), ils
se croient obligés de commander les autres, notamment les bénévoles d’une
association par exemple.
Le manque de fierté est
d’autant plus manifeste dans ces cas-là, que cela peut aussi relever de la
couardise.
Comment accepter de se
faire traiter comme un rebus par quelqu’un qui a juste gagné son titre par
connivence et copinage (et, surtout, par défaut de candidatures !) ?
Quand le respect le
plus basique n’est plus respecté et que, tous les jours, nous notons le
rabaissement du respect dû à autrui, il ne nous reste plus que la fierté.
Cette fierté, qui peut
être mal placée, est un des derniers bastions que nous possédons. Cette superbe
relève du trésor national et de la beauté quotidienne.
Il ne sera pas dit que
je me tairai lors que l’on m’insulte ou s’adresse à moi avec dédain. Il n’est
pas dans mon éducation de « laisser
filer » un coup ou une invective par couardise.
La fierté est ce qu’il
reste en toute fin de chaîne quand toutes les barrières ont sauté. Il reste ce
petit travers (ou qualité, cela dépend de la perspective) en plus qui fait que
l’on peut se regarder dans la glace en souriant ou que l’on peut refuser
quelque chose sans baisser les yeux.
Bien sûr, vous pourrez
m’arguer que la fierté peut être aussi mal placée et particulièrement ridicule
dans certaines circonstances et que cela peut aussi porter tort en raison de
l’assimilation avec fausse modestie ou pire de la bêtise.
Je le concède. Je suis,
moi-même, largement en pole position quand il s’agit de me vexer et donc,
par-là, de démontrer une fierté un brin mal placée. En aucun cas, me concernant, cela ne
relève ni de la bêtise ou ni de la fausse modestie.
Par contre, le fait
d’être discourtois et envieux envers les autres ne donne aucun droit à les
démolir ou les insulter, par tierce personne…
Oui, parce que, en
règle générale, ceux qui vilipendent, sont également les plus lâches.
Courage, fuyons… les
cons et consorts.
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