Après les objets...
1ère partie :
La mode, la mode, la
mode !
Que dire sur le
sujet ? Que cela fait parti de l’héritage familial ? Sûrement ! Du
côté maternelle, c’est quasiment une institution ! Nous sommes presque
tous doués pour la couture, l’art de nous déguiser, de nous habiller avec trois
morceaux de tissus et ne parlons même pas de nos dessins et ouvrages au crochet
ou aiguilles.
Le grenier de mes
grands-parents regorgeait de journaux féminins des années 40 et 50 avec ces
pages entières de croquis, de patrons et autres explications de coutures. Les
malles débordaient de tissus, galons et autres fils à broder. En outre, ma
grand-mère maternelle avait une passion pour les boutons qui sont encore en
nombre dans une caisse en bois (de quoi tenir encore une bonne
décennie !).
Le fait que mes
grands-mères étaient des femmes toujours élégantes y fait pour beaucoup.
La lecture de ces
magazines a vraisemblablement influencé ma vision de la mode et du vêtement et
la découverte de Carven, Poirier, Chanel, Monsieur Dior ou autre Madame Grès a
définitivement rendu son verdict : Mode 1 – Lisa 0.
J’ai donc appris les
rudiments de couture avec mes grands-mères et mes tantes qui s’y entendaient
comme personne, sans compter sur les cousines et les voisines qui crochetaient
les soirs d’été (je remercie ici publiquement Florence & Hélène d’avoir eu
la patience de m’apprendre le crochet pendant ma pause déjeuner !).
Mes premiers croquis étaient
naïfs et particulièrement drôles et étaient élaborés pour habiller mes
playmobils ou mes ours en peluche (pauvres vieux !).
Puis, le feuilletage de
magazines comme ELLE, Vogue Paris ou l’Officiel a contribué à mon rapprochement
avec la mode et ses tendances.
Honnêtement, je n’ai
jamais réellement suivi la mode. J’ai adapté quelques « trucs à la
mode », mais j’ai toujours préféré mon propre style.
Mais ce qui a influencé
le plus ma vision de la mode est la photographie. Le fait de pouvoir
photographier un vêtement somme toute basique dans un environnement différent
et décalé m’a tout de suite attiré.
Les séries mode de
Vogue Paris dans les années 80 étaient de véritables joyaux pour les yeux. Les
photographes de mode rivalisaient d’ingénuité avec les couleurs, les
mannequins, les accessoires, les lieux et les coiffures.
Un de mes premiers
modèles (Merci à toi, Estelle) a dû souffrir entre les aiguilles et le shooting
photo qui a suivi ! Elle a été d’une patience d’ange et j’ai, alors,
réalisé que la mode et la photographie étaient un moteur formidable pour mon
imagination.
Depuis, la photographie
de mode est l’un de mes thèmes de prédilection. Rien ne rassemble plus
d’attrait que la mode pour moi.
Choisir un vêtement, un
accessoirement, une coiffure, un maquillage, un lieu, une attitude, une musique
et un mannequin devient excitant lors de chaque session photo.
Il faut dire que mon
côté « général en chef des forces
armées » (titre hérité de ma grand-mère maternelle) ressort à chaque
fois et que mes assistants souffrent de migraines chroniques pendant la
préparation en raison de mon côté pointilleux et de mon côté « control
freak ».
Lorsque nous préparons
un shooting, nous appelons cela « une opération commando-mode ».
J’aurais pu mettre en
lumière d’autres photos prises antérieures à cette période ouverte en 1992 avec
ItemLiz-ECK, mais j’ai tenu à montrer celles faites avec les ItemLiz Girls car ce sont celles qui collent le mieux à l’idée que je me fais
d’une famille professionnelle. Nous travaillons en confiance absolue et en
adéquation avec nos idées et nos visions de la mode.
1ère
partie
ItemLiz-ECK avant les
merveilles :
Un trio d’enfer à la
baguette : Carol Hart, Evana Torrens & (feue) Killian Tyler. Trois
personnalités, trois beautés diamétralement opposées et surtout trois façons de
voir la mode et la photographie. Au sein de ce trio, j’ai souvent eu du mal à imposer
ma vision, mais au final, après menaces, pleurs, cris et fous-rires, elles
pliaient devant ma détermination à faire la photo que j’avais dans la tête… et
s’accordaient au final à reconnaître que premièrement j’avais raison et deuxièmement
que « oui, cela le fait
parfaitement ! ».
Comme quoi, le chef a
toujours raison !
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