Que l’on ait eu un papa
présent ou absent, il n’en reste pas moins qu’un enfant
ne fait pas de différence dans l’amour qu’il éprouve pour ses parents… jusqu’à
l’intervention des adultes dans l’histoire.
J’avoue que le mien n’a
pas été très présent à l’adolescence autant pour des raisons professionnelles
que celles inhérents aux divorces, mais j’ai apprécié tous nos petits moments
de complicité père/fille.
Maintenant qu’il a tout
son temps, j’adore qu’il m’appelle aux heures qui l’arrange en me racontant n’importe
quoi, histoire de me parler sans pour cela me dire que je lui manquais à cet
instant présent.
N’étant pas un garçon,
je ne sais pas l’effet qu’un papa fait sur votre vision du monde, mais je sais pertinemment
ce que le mien m’a donné : ce regard de fierté et d’amour qui fait que je
me sens un peu plus rassurée avec lui dans les parages. Ce regard qui me fait
me sentir plus intelligente, plus belle, plus parfaite…. Même si, quelque fois,
il m’exaspère à me raconter ses âneries alors mon Vénéré me parle dans l’oreille
gauche…
Aujourd’hui, je pense
donc à ce papa sur sa grue, quels que soient ses torts dans l’histoire (je ne
suis pas là pour juger qui que ce soit), il a le droit de contribuer à donner sa
vision du monde à son enfant.
Trop souvent, lors d’une
séparation, chacune des parties oublie l’essentiel : l’amour. S’ils se
sont suffisamment aimés pour faire un enfant, ils devraient mettre leurs
reproches, haines et autres joyeusetés de côté lors d'un divorce pour se souvenir de l’instant de
la conception… et de l’arrivée du petit bout… car c’est lui, dans l’histoire, qui
va payer la note en bout de course.
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