Il y a quelques jours, lors d’une longue discussion avec ma meilleure amie (ci-contre... presque...au sommet de sa carrière !), nous en sommes venues à la conclusion que nous étions « physiquement » en train de vieillir.
Je dis physiquement car nous sommes restées bloquées à 30 ans et que nous ne comptons absolument pas débloquer le compteur (que nous avons eu assez de mal à atteindre !).
Je me plaignais de l’humidité dans l’air et du fait que mes cheveux bouclaient sans que je ne puisse rien (je ressemblais ce jour-là à Candy version brunette), et elle m’a dit « et ne parlons même pas des premiers cheveux blancs ».
Je crois que je l’aurais épousée dans la seconde si elle n’avait pas été :
1. Une fille
2. Ma meilleure amie
3. Le genre à ne pas aimer Jude Law (ou le garçon de la "boîte aux lettres", quoi que ce dernier, elle le trouve « mimi »).
Bref, nous avons disserté près d’une demi-heure (j’entends quelques uns se dire qu’il n’y a que les filles pour faire cela… Oui, oui, c’est ça, bien sûr….) sur la coloration capillaire et le fait que cela ne durait pas autant « qu’avant » (comment cela « avant quoi ? »… et bien, avant… AVANT que l’on vieillisse !).
Je concède que cela fait « vieux pot » (expression préférée entre nous) de le dire comme cela, mais c’est vrai.
« Ou alors » ai-je dit « On vieillit vraiment beaucoup et tout notre corps lutte contre notre esprit ! ». Elle a avoué que le fait que notre corps « voulait notre mort » par vieillissement prématurée n’était pas « totalement inenvisageable ! ».
Ce n’est pas par coquetterie (« quoi que si, quand même ! ») mais ne pas pouvoir survivre à plus de trois semaines sans voir réapparaître ces petits filaments blancs, c’est insupportable. Je dois avouer que, si j’étais sur une île déserte (ou au Groenland), je ne m’en ferais pas autant. Je me contenterai d’une queue de cheval ou d’un bonnet… Le tour serait joué… Circulez, il n’y a rien à voir.
Je suppose aussi que c’est un brin génétique et que le fait que ma grand-mère paternelle ait été blanche avant trente ans influence pas mal le déroulé du processus.
Fondamentalement, cela ne me gêne pas de vieillir. Tout le monde doit y passer et je préfère vieillir que mourir prématurément. Mais quand même, à nos âges, on pourrait garder nos cheveux noirs/bruns/châtains sans blêmir devant un miroir.
Surtout que, comme le dit ma meilleure amie, cela « attaque à l’endroit le plus stratégique pour une fille » : les tempes. Le reste de la tête, on peut camoufler, mettre des barrettes, des pinces, des n’importe-quoi-pourvu-que-l-on-ne-voit-rien, mais à cet endroit, c’est prohibé, à moins de vouloir, intentionnellement, ressembler à notre petite cousine de quatre ans avec ses barrettes Barbie.
Evidemment, nous avons terminé l’étude de cas avec les différentes options et solutions possibles :
- Se raser la tête : impossible (pas compatible avec nos obligations professionnelles… Excuse bidon, mais…)
- Colorer ses cheveux régulièrement (« Tous les trois semaines ? Tu crois ? ») avec une retouche entre deux séances, si nécessaire : possible, plus qu’envisageable, mais horriblement onéreux (oui, nous allons chez le coiffeur...).
- Laisser faire la nature et harmoniser l’ensemble de la chevelure : hors de question. Pas avant d’avoir soixante-dix ans et dix petits-enfants (NDLR à l’attention de « Meilleure Amie » : Va falloir que tu t’y mettes, ma Chérie, non ?).
- Assumer une couleur toutes les quatre semaines et tricher avec des accessoires mode (Un bonnet, un chapeau, un bandeau, un voile, un casque intégral ?) : Oui, alors, autant mettre un gyrophare sur la tête !
- Ah, tiens, y’a la pub Chanel avec Brad Pitt : Aucun rapport, mais disserter sur Brad Pitt nous a fait oublié l’horreur de la situation et que je résume assez rapidement :
On est vieilles.
Et dire que notre cerveau n’a pas encore intégré les données !
Après tout, c’est sûrement sa faute, si les cheveux blanchissent un peu (qui a dit beaucoup ?) vite ; Le cerveau n’a pas encore averti les cheveux de l’interdiction formelle d’arrêter « tout processus de vieillissement avant soixante-dix ans et le fait que nous n’avions que 30 ans ! ».
Vous voyez d’autres solutions, vous ?
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