Outre la musique qui aide beaucoup à détresser quotidiennement, j’ai trouvé, il y des années (plus de quinze pour être honnête) le meilleur médicament du monde : Tom Sharpe.
Ecrivain britannique, adepte du style percutant, critique et cocasse, Sharpe est un iconoclaste de génie. Il dégomme tous les travers de la société britannique depuis quatre décennies : du snobisme à la bureaucratie, des banquiers à la police, de l’apartheid à la guerre en Irak, en passant par l’université et la classe politique.
Il parodie, assassine, tourne en ridicule tous ses personnages en les plaçant dans des situations abracadabrantes, avec un humour féroce et une rasade de vitriol.
Un cocktail burlesque, du délire pur jus et une hilarité incontrôlable sont les termes les plus adaptés pour décrire les œuvres de Sharpe.
Personnellement, je ris à gorge déployée à chaque page et je passe souvent pour une demeurée dans les bus où je provoque des regards étranges.
En outre, le titre français étant souvent dans une veine « débile », cela crée à chaque fois des sourires complices (ou consternés)…. Visez plutôt : Bâtard récalcitrant, Fumiers&c°, Le Cru de la Comtesse, le Gang des mégères inapprivoisées, etc.
Son héros le plus connu est Henry Wilt, un gaffeur de première coincé entre des étudiants stupides, une bonne femme emmerdante comme personne, des quadruplés crétins et une poupée gonflante, véritable amour de sa vie !
Alors, en cas de stress, de cafard et autres joyeusetés de la vie quotidienne, en lieu et place d’une petite pilule (d’un verre, d’une cigarette, etc.), je lis quelques pages de Sharpe, cela relève du remède miracle.
Liste non exhaustive de ses écrits (mes préférés)
* Outrage public à la pudeur,
* La grande poursuite,
* PorterHouse, puis Panique à PorterHouse
* Fumiers et Cie
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