Certes, l’homme idéal n’existe pas (ou alors il est déjà marié, enfermé dans un château, avec une garde armée qui veille sur le joyau) ! Mais rien ne nous empêche de rêvasser à la possibilité d’un clone de l’homme idéal.
Je ne parle pas physiquement (bien que si un facsimilé de Jude Law existe, merci d’écrire à la rédaction qui fera suivre… C’est dans leur intérêt aussi, d’ailleurs aux rédactrices !) mais surtout au niveau « environnement mental ».
Je vous épargne le couplet du « les contraires s’attirent » qui est véridique mais usant car c’est une lutte constante pour vivre en harmonie ! C’est drôle, joyeux, bruyant et un brin choupinet mais sur la longueur, cela vire aux remords, regrets et autres sempiternels reproches (qui atterrissent dans le dossier d’un avocat).
Je vous parle ces qualités requises pour que mon détecteur à « garçon potentiellement épousable » (radar qui est, dans mon cas, défectueux de naissance) s’enclenche immédiatement.
1. Je ne lui demande pas d’avoir bac +10, mais un minimum de culture générale et d’intérêt culturel serait le bienvenu (histoire de ne pas discuter avec quelqu’un qui n’est pas au courant qu’Arthur Rimbaud est mort et enterré. Quoi ? Comment cela, qui est Rimbaud ?). Non, parce que, sans être diplômée de Cambridge, il y a un minimum requis par la loi.
2. Je ne lui demande pas, non plus, de sourire toute la journée, mais ne serait-ce que lorsque nous nous croisons et qu’il me regarde (point 3.). Un minimum d’intérêt et de sourire ne seront pas de refus.
3. Lorsque nous nous croisons (dans l’ascenseur, dans le couloir, dans la cage d’escalier, dans le bus, et après dans la salle de bains), il serait de bon ton aussi de me regarder dans les yeux (dans les yeux !) et de dire bonjour (pas coucou, salut, hello ou HI ! simplement, BONJOUR !). L’amabilité est une des qualités principales demandées.
4. Un brin d’intérêt commun. Que ce soit la musique, le cinéma, la voile (exemple), la poterie (je plaisante) ou la danse de salon (oh, là !), il faudrait qu’il puisse avoir au moins un intérêt commun avec moi, histoire que lors des longues soirées d’hiver (et après les premiers mois de « passion »), nous ne nous regardions pas en chiens de faïence et qu’on puisse passer, minimum, deux heures en tête à tête sans faire notre feuille d’impôts.
5. De la loyauté. Oui, de la loyauté ! C’est comme un contrat de mariage, mais en mieux. Je ne lui interdis pas de sortir, raconter des anecdotes à ses potes, mais faire un tant soit peu de distinguo entre vie publique et vie privée.
6. De la discrétion. Ce n’est pas parce que nous couchons ensemble qu’il a le droit (et le devoir) de le claironner sur tous les toits de France et encore moins à table avec nos amis respectifs. En sus, j’aime bien ce côté « toi et moi, on sait, mais pas les autres ». Cela s’appelle l’intimité !
7. De la confiance. Attention, pas de confiance aveugle, ni totale. Juste de la confiance (réciproque bien sûr !). Quand je lui dis : « je sors avec Aglaé », je sors avec Aglaé, pas avec mes ex du lycée. Alors quand il part en weekend sportif « entre mecs, sans fille», ce n’est pas pour finir à quatre heures du matin avec une donzelle de l’âge de ma sœur. Sinon, il le dit clairement au départ « Weekend mecs… ça va être la fête ! », et on sait à quoi s’attendre lundi matin !
8. De me dire que finalement, oui, je lui ai manqué, après une longue semaine chez mes parents, et le penser, sincèrement.
9. De la compréhension. Oui, il y a des jours où les filles sont chiantes, râleuses (qui a dit tous les jours ?), n’ont pas « envie », pleurnichent en silence, mangent du chocolat et soupirent devant la télévision (en regardant Quatre Mariages et Un Enterrement). C’est donc ce jour-là qu’il faut choisir pour : 1) nous embrasser sur le front, 2) compatir doucement 3) se tirer jouer au squash avec ses potes 4) revenir et nous serrer dans ses bras 5) s’endormir sans demander si on va vraiment dormir « avec ce pyjama informe » (parce que la réponse est OUI !).
10. De la tolérance. D’accord, on est un peu chieuse, un peu psychorigide par moments et on a une tendance nette à envoyer valser tout le monde, mais on est une fille tellement géniale et adorable dans la « vraie vie », que cela compense, non ? (NON ?)
11. De l’amour. Oui, alors, ça… On ne peut pas tout avoir non plus !
Vous connaissez un spécimen du genre masculin qui rassemble tous les mots évoqués en gras, vous ?
Parce que là, je viens de décrire les principales qualités de ma meilleure amie ! Oups !
Nb : je rappelle que le Papa Noël a autre chose à faire que de fournir des animaux de compagnie en état de marche avec une notice lisible et compréhensible !
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