L’inspection générale a décidé de continuer de m’irriter avec ces questionnaires idiots ! Comme je suis une gentille fille (sic), je vais y répondre…
La question me direz-vous ? « Cites 10 films romantiques que tu as vraiment aimés et avec justificatifs ! »….
Que se passe-t-il dans vos têtes ? Vous avez un problème majeur avec moi ? Vous savez que je ne suis pas romantique pour deux sous et que je préfère allégrement visionner Se7en que Titanic (que je ne peux absolument pas regarder sans sommeiller !), mais là, me demander (exiger serait plus juste !) dix films… autant me mettre un couteau sous la gorge !
Bon, comme je tiens à ma gorge (et au reste également !), je me suis creusée les méninges et j’ai essayé d’expliquer le pourquoi du comment. En tout, cela m’a pris deux jours !
Ne pensez-vous pas que j’ai autre chose à faire de plus intéressant que de m’imposer ce genre de torture mentale ?
Il est vrai aussi que je n’ai pas totalement perdu le contrôle de la situation et que j’ai, légèrement, revu et corrigé la définition de « Romantiques ». On ne se refait pas, n’est-ce pas ?
Ah, oui, j’ai poussé le vice jusqu’à les classer dans l’ordre de préférence, de telle façon que vous puissiez vous délecter et déblatérer sur mes goûts (qui a dit douteux !?).
Petite précision, le titre anglais est entre parenthèses… Vous savez bien que je ne regarde les films qu’en version originale !
- Elle et Lui (An Affair to Remember) : S’il devait y avoir qu’un, ce serait celui-là. Vous aimez les histoires d’amour « romantique », un peu larmoyantes, avec un mâle, un vrai ? N’hésitez pas un instant devant ce joli bijou. Je remercie une de mes vieilles tantes de m’avoir montré ce film quand j’avais treize ans. Et oui, je dois avouer que j’aurais été une Deborah Kerr jusqu’à la fin.
- Persuasion : Tout est très anglais dans ce film, très 19e aussi. Non seulement, j’adore les tenues de ces messieurs, mais les robes sont délicieusement à mon goût. En outre, il y a de la retenue, du contrôle, de la passion, des regards. On sait comment cela va finir au milieu du film, mais on reste quand même scotchés par tant de délicatesse dans les sentiments.
- Just a Kiss (Ae Fond Kiss) : Dire que je vénère Ken Loach est une banalité, mais quand, en sus, il commet un film d’amour sur fond de tolérance et de désir, je m’incline.
- Certains l’aiment chaud (Some Like it Hot) : Ah, oui, évidemment ! Jack Lemmon et Tony Curtis, cela ne se refuse pas ! Personne n’est parfait (même pas moi !)
- Le Secret de Brokeback Moutain (Brokeback Mountain) : Probablement une des plus belles histoires d’amour au cinéma depuis les classiques des années 50. L’amour n’a rien à voir avec le genre d’une personne, mais juste avec sa globalité. C’est un sentiment donc pas mesurable à l’échelle des valeurs « normales ».
- La plus belle victoire (Wimbledon) : Je vous l’accorde, le film est d’une banalité à faire peur. Rien d’original, ni d’extraordinaire. Pourtant, il suffit du sourire de Kirsten Dunst et de la beauté froide et un peu gauche de Paul Bettany (trop souvent ignoré ou mal employé au cinéma !) pour me redonner le sourire. Un des deux films à mettre en cas de crise majeure de tristesse.
- Rencontres à Elizabethtown (Elizabethtown) : Deuxième film pour me faire sourire quand cela ne va pas ; encore Kirsten Dunst et son joli minois et surtout la scène d’anthologie de Susan Sarandon vers la fin…. Un bonheur… J’avoue être moins fan de l’acteur que je trouve limite insipide.
- Running on Empty : Premiers émois d’adolescents et River Phoenix qui, en un regard, bouleverse tout. Cela me suffit amplement pour pleurer comme une madeleine.
- Retour à Cold Mountain (Cold Moutain) : Alors, là, je crois que je touche le fond. Le film est vraiment mauvais mais Jude Law est d’une beauté sidérante. A le voir se tortiller devant Kidman et l’embrasser comme cela, sans préavis, mais avec la maladresse du timide, je fonds. Je ne retiens ce film qu’à cause de lui, alors pour le reste du film, aucun souvenir !
- Les Aristochats : Quoi ? Je sens comme une interrogation étrange sur le numéro dix… Oui, je comprends Duchesse à propos d’O’Malley … Chat alors !
Ah, vous ne vous attendiez pas à ces films, n’est-ce pas ? Je vous surprends encore une fois ? J’adore !
Ps : j’aurais pu citer aussi dans le style baroque (et barré) « Sleepy Hollow », « Jude », « Bright Star », « Penelope » et « Moulin Rouge », mais c’était (irrémédiablement) aggravé mon cas !
Hmm j'ai vu aucun film de ta liste...
ReplyDelete:D
Ha ha ha :) Même Penelope avec James ?
DeleteVu que je ne sais même pas dans quel film se retrouve ce duo, je confirme, même celui-là !
DeleteIl faut le voir .. il est divin ;) (y compris dans MacBeth)
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