Résumé :
De la chronique des vies ordinaires prises dans l’étau de la guerre froide à la grande — et petite — histoire de la bombe atomique, du légendaire match de baseball disputé à New York en 1951 à l’épilogue crépusculaire en Asie centrale,
« Outremonde » couvre le dernier demi-siècle de l’histoire américaine.
Le contexte
Depuis le temps qu’il traînait dans mon carnet et que mes amis américains me vantaient cette lecture « pas facile mais enivrante » …. Il fallait bien, un jour, me plonger dans ce pavé (900 pages et des poussières, écrit tout petit !).
Mon avis :
Attention livre exigeant et fascinant, impossible à expliquer, à résumer, à clarifier tant Don Delillo a écrit un roman dense, tendu, long et court à la fois, avec un souci du détail, une multitude de personnages, de mélanges et de longueurs çà et là.
Déjà le prologue vous plonge dans une profusion de sentiments.
On se sent perdu, noyé et Don Delillo, en bon conteur, nous tend un fil rouge qui enchante mais peut aussi se retourner contre le lecteur si ce dernier n’est pas assez concentré.
En effet, cette plongée dans le match de baseball, en 1951, le plus mythique de l’histoire de ce sport, peut fasciner ou répulser le lecteur. Dans les tribunes des légendes comme Sinatra mais aussi des personnes influentes (Hoover), et Delillo pousse la description à son paroxysme.
Ce roman est très difficile à résumer, à expliquer, tant il y a pléthores de thèmes, d’histoires, de détails, de tableaux (à l’intérieur du tableau général).
« Outremonde » est un roman à part, une fresque américaine, comme un morceau de l’âme des citoyens de cette immensité…
Delillo dissèque, observe, détaille, recoupe tout, croise et recroise.
C’est un grand roman passionnant mais d’une exigence folle, d’une densité notable et avec cette grandeur qui, à la lecture, pousse si loin que la longueur et son ennui rendent la lecture peu aisée par moments.
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