Résumé :
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour... Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi. À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard...
Le contexte :
Pendant un trajet en train, j’ai eu envie de lire (la plupart du temps, j’écoute de la musique et je regarde le paysage !)… à la gare, en poche, hormis les feel-good et les romances (non, merci !), il y avait quelques polars/thriller.
Comme une copine avait beaucoup aimé ce Giebel et qu’elle m’incitait depuis des années à le lire pour avoir mon avis… je me suis dit « allez, c’est l’occasion ou jamais »…
Serait-ce jamais plus ?
Mon avis :
Je n’avais jamais lu de Karine Giebel.
L’idée de départ me semblait intéressante mais j’ai rapidement trouvé cela très simple(iste ?).
Dès le début, le personnage principal, Cloé, est décrite comme une jeune femme sûre d’elle, belle « à en mourir », jalousée, ambitieuse, attirante, bandante ; bref, la fille que tous les hommes veulent dans leurs lits (et elle le sait !), et dont les femmes se méfient (la preuve, sa meilleure amie est éclipsée par cet être solaire, magnétique… j’en passe et des meilleurs).
Au début, elle a tout, un mec « beau » (évidemment) mais pas très net, un poste de DG qui lui tend les bras (son patron l’admire intellectuellement… et physiquement !), ses collègues médisent sur tant de talents (et tant pis pour eux, elle est parfaite !), et l’argent qui va avec…. Sauf que…
Sauf qu’un soir, en rentrant d’une soirée professionnellement, un homme encapuché la suit, lui fait peur… et que cette « ombre » commence à la traquer.
Personne n’y croit mais elle est sûre d’elle… On la suit, on rentre chez elle, on s’immisce dans sa vie intime.
D’ailleurs, sa vie se délite au fil des obsessions de Cloé pour l’Ombre, mais aussi parce que cette chieuse, trouillarde et irritante, de Cloé n’en fait qu’à sa tête et écarte tous les gueux.
Parallèlement – et on sent bien que leurs deux univers vont s’impacter ! – on suit Alexandre Gomez, commandant de police, qui pleure feu son épouse et qui perd pied, petit à petit.
Le hasard le fait croiser cette Cloé, venue porter plainte contre l’Ombre, et est frappé par sa ressemblance avec sa défunte femme (et hop, bonjour le transfert). Il décide de l’aider, malgré sa mise à pied, suite à la bavure qui a failli coûter la vie à son binôme, un gentil garçon qui végète, depuis, sur un lit d’hôpital.
Vous suivez toujours ?
Si le roman se lit facilement (phrases courtes, sans intérêt parfois, et souvent répétitives), les personnages sont particulièrement antipathiques, principalement cette garce de Cloé qui, quand on apprend son gros mensonge et son plus gros traumatisme d’enfance, ne nous la rend pas plus sympathique… au contraire !
Alors, oui, la sexy Cloé va faire s’enfoncer Gomez qui ne demandait que d’être encore plus meurtri et qui est le seul à la croire.
Assez rapidement, on capte qui est l’Ombre, mais j’attendais la chute, le pourquoi du comment, et surtout si cette emmerdeuse allait y passer (et comment !) …
Karine Giebel accumule les accidents, les fracas de la vie, les névroses et les traumatismes, y compris avec l’Ombre qui explique pourquoi il se délecte avec son obsession et sa technique « infaillible » (pas tant que ça, puisque le flic le découvre … tardivement, mais bon, le pauvre Gomez file du mauvais coton, et se retrouve dans de beaux draps … à tous les points de vue !).
Le souci est que cela devient assez invraisemblable et que de temps en temps que j’ai levé les yeux au ciel sur les motivations du psychopathe qui appelle tout le monde « Mon Ange » (et qui nous gratifie de son planning) …
La fin est peu surprenante si vous lisez bien entre les lignes ou attentivement puisque l’auteure répète un indice plusieurs fois en quelques chapitres… et en sus, ça tombe un peu à plat !!
Bref, ma première avec Giebel est mitigée… tenterais-je un nouveau ?
Hello ! Je déteste les livres de Karine Giebel…trop de clichés, d’invraisemblable, de gore, cumul de trucs non crédibles, écriture hachurée descriptive et basique, scénario facile, bref j’aime pas, quoi ! Signé Roz
ReplyDeleteVoilà, voilà... c'est limite crédible et l'écriture est simpliste (ce qui n'est pas un compliment).
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