Joli mois de mai d’Alan Parks - retour de lecture

Résumé :

Le voile du deuil s'est abattu sur Glasgow : un salon de coiffure a été ravagé par un incendie qui fait 5 morts. Lorsque trois jeunes sont arrêtés, la foule de déchaîne. Mais sur le trajet vers la prison, le fourgon cellulaire est attaqué et les trois jeunes gens enlevés. Le corps de l'un d'eux est retrouvé le lendemain. L'inspecteur Harry McCoy n'a que peu de temps pour empêcher les deux autres de subir le même sort.

Mon avis :

Quand on reprend le 5^e opus d’Alan Parks, son héros, l’inspecteur Harry McCoy n’est pas au pic de sa forme. Il a passé de longues semaines à l’hôpital, rapport à un ulcère sanguinolant et la prescription est claire « ni alcool, ni cigarette, pas de stress » … autant dire que ce n’est pas gagné… 

Harry décide d’aller des tonnes d’un médicament contre les soucis gastriques, clope et ne refuse jamais de partager un verre avec les abandonnés de Glasgow.

En sus, il se retrouve proche d’un quasi lynchage suite à l’explosion d’un salon de coiffure qui a fait des morts, notamment des femmes et des fillettes. Les trois adolescents suspects sont enlevés et ça va tourner au vinaigre pour eux… 

Comme à chaque fois, plusieurs intrigues se chevauchent à chaque tome et c’est pour notre plus grand bonheur…

Quand je me dis « c’est le meilleur roman de la saga », Alan Parks me prouve que non… 

Harry s’attache au suicide d’un vieil homme, star locale des sans-abris (qui lui rappelle furieusement son paternel), et plonge encore plus dans la pauvreté, les abandonnés de la société et nous bouleverse sur certains passages sur la misère humaine.

Wattie est là et gagne en épaisseur (et pas seulement celle d’un magazine récupéré !) et Harry surnage comme il peut…

Il est, comme d’habitude, difficile d’en dévoiler plus sur les ramifications et les sous-intrigues au risque de vous faire louper les détails du passé de Harry, ses rapports difficiles avec lui-même (et, par conséquent, avec les autres).

Alan Parks prouve encore une fois qu’il maîtrise les années 70 à Glasgow, son héros malmené et qu’il possède la vision complète de sa saga mensuelle (sur une année).

J’ai hâte que le mois de juin sorte en poche (oui, je suis psychorigide quand je commence une saga que j’aime !).