L’Iris Blanc (Astérix et Obélix) de Fabcaro et Conrad - retour de lecture

 

L’Iris Blanc (Astérix et Obélix) de Fabcaro et Conrad

Résumé :

« Pour éclairer la forêt, la floraison d’un seul iris suffit »

L’Iris blanc est le nom d’une nouvelle école de pensée positive, venue de Rome qui commence à se propager dans les grandes villes, de Rome à Lutèce. César décide que cette méthode peut avoir un effet bénéfique sur les camps qui se trouvent autour du célèbre village gaulois. Mais les préceptes de cette école exercent aussi une influence sur les villageois qui croisent son chemin…

Qu’est-il arrivé à notre chef Gaulois préféré et pourquoi cette mine renfrognée ?

Mon avis :

Ah, enfin, revoilà nos gaulois chéris… après le dernier album, j’avais un peu de lassitude… pas assez percutant, pas assez dénonciateur de ce qui n’allait pas…

Point de cela dans cet opus drôle, émouvant et de retour aux bases…

Suite à un mouvement de pensées positives semées par un sous-fifre de Jules (César, hein), la Gaule, les légionnaires et le village réfractaire se plongent dans les dictons sans queue ni tête, les politesses, la volonté de ne pas heurter les minorités, sensibilités et autres joyeusetés. Tout ce lissage déprime même les sangliers qui en viennent à faire des câlins à Obélix, qui les cueillent comme des champignons ! 

Alors quand ce malotru vient faire son marché dans le village et bouleverse le cours des engueulades quotidiennes, tout part en vrille… la première à déserter c’est Bonnemine… et Mimine est pas contente contre son Cochonet (le Chef)… et part avec le penseur positif à Lucrèce… autant vous dire que Cochonet est au plus mal, pleure, soupire… Obélix et Astérix vont donc aller à Lucrèce pour récupérer la femme du chef, merde !

Entre piques à droite, à gauche, aux bien-pensants (chiants), aux bouffeurs de graines, aux révisions d’Histoire, aux tendances à tout accepter pour ne pas en discuter avec l’autre, cet album est jouissif. On s’amuse beaucoup mais on adore le banquet final et les mots de fin… 

Et, cela fait un bien fou !! 

Merci donc à Fabcaro et Conrad pour cet album rafraîchissant !