Monday, July 27, 2020

[Cinéma]... entre autres... Les films, les documentaires et les séries vus entre mi-juin et aujourd'hui !

Voici donc les films ou documentaires (et séries à la fin du billet) vus (ou relus pour certains d’entre eux) et mes petits commentaires.


J’espère que cela vous donnera l’envie de les voir (ou revoir)…

 The informer (prime) d’Andrea di Stefano

 Peter Koslow est un ancien des forces spéciales qui, désormais, est un informateur du FBI. Son infiltration doit permettre de démanteler un trafic de drogue géré par la mafia polonaise à NY. Quand un flic est tué lors d’une opération de police, Koslow est lâché par ses superviseurs et ramené dans la prison où il a déjà purgé une peine, afin de désactiver l’action de l’intérieur.

 Ça part sur un petit polar sympathique, dont on connait les ficelles, les déjà-vus et les ressorts ; rien de révolutionnaire mais cela se suit. Les acteurs s’en sortent pas mal et on a même droit au toujours (presque) juste Clive Owen.

 

Rocket man (canal plus) de Dexter Fletcher – revu

Ce film est un biopic qui raconte les premiers pas et succès d’Elton John (qui a supervisé le film en tant que consultant). On suit la métamorphose de Reginald Dwight, timide, pianiste, prodige mal aimé, toujours sur le fil. Elton devient une star mais pleure dans les coulisses, entre amours déçus, salauds, et amis.

Sans avoir la puissance et l’émotion du biopic sur Freddie Mercury, on se laisse porter dans ce garçon étonnant, détonnant, extravagant mais plein de talents… qui aime la vie, les garçons, l’amour, l’amitié et s’en prend plein la figure… le tout avec des chansons qui sont la B.O. de notre vie ; au final, he is still standing  et nous aussi !

 

 Hostiles (canal plus) de Scott Cooper – revu

 Un western puissant, qui prend aux tripes dès le début. Joseph Blocker est un ancien héros de guerre, militaire, droit dans ses bottes, détestant les indiens. En 1892, il est contraint d’escorter Yellow Hawk, un chef Cheyenne mourant qui repart sur ses terres avec sa famille. Blocker va récupérer sur la route une femme rescapée du massacre de sa famille (3 enfants + mari), traumatisée. Entre souffrance, douleur, violence et mort, la troupe chemine entre le Nouveau-Mexique et le Montana. Leurs ennemis sont nombreux et Blocker, Rosalee et les Cheyennes vont devoir s’unir pour résister aux Comanches qui veulent leur mort.

Ce film, western, est un petit joyau.. Christian Bale est incroyablement raide mais avec une cuirasse qui se fissure au contact de ce vieux chef, de Rosalee et de cette nature hostile mais terriblement belle. Tout est poésie même dans l’horreur, la peine, la douleur. L’ouverture d’esprit de Rosalee qui, pourtant a tout perdu, s’épanouit au fil des kilomètres et entraîne Blocker à la compassion et à l’autre.

 

La mule (canal plus) de Clint Eastwood

Earl a 80 ans, ne s’intéresse qu’aux fleurs ce qui lui a valu la perte de sa famille et l’incompréhension des autres. Pourtant sa petite entreprise périclite et, aux abois, il accepte de convoyer un paquet, sans savoir que c’est de la drogue pour un cartel mexicain.  Performant, rigueur et passe partout, il transporte de plus en plus de paquets et soulève des questions des chefs du cartel. Mis sous surveillance par le cartel, il se retourne sous le feu, même si au départ un petit vieux n’est pas visible, de l’agent de la DEA qui est intrigué par cette mule… rattrapé, Earl joue le tout pour le tout, notamment pour s’acheter la rédemption par la rapport à sa famille.

Le grand Clint en vieux monsieur qui ne veut pas d’ennui mais trouve ce petit appoint financier sympathique… est hypnotisant… même si, c’est une histoire vraie, il n’y a rien de marquant pour moi dans ce film. J’ai aimé le regarder mais ce n’est pas le plus percutant qu’ait réalisé Eastwood… reste que sa vulnérabilité est palpable et que l’homme, à la fin de sa vie, fait réfléchir sur la vie en général.

 

 A la dérive (prime) de Balthasar Kormadur

 Inspiré d’une histoire vraie, ce film retrace l’errance de Tami Oldham et Richard Sharp suite à un terrible ouragan ayant heurté leur bateau. Tami et Richard se rencontrent, s’aiment dès le premier regard et, fous amoureux, décident de prendre le large sur un bateau que Richard doit convoyer. Le passage de cette tempête laisse le bateau détruit, Richard grièvement blessé et Tami sans espoir d’être secourue(s). Pourtant Tami a du courage et ne pas abandonner ni le bateau, et surtout pas l’homme qu’elle aime.

Nonobstant le fait, tragique, de cette histoire, le courage de Tami, et la détresse des deux amoureux, je n’ai pas été touchée… j’ai suivi cela sans être dans l’empathie et je n’en garde pas de souvenirs palpables… ce qui est étranger pour une histoire si forte. Restent la vraie Tami à la fin du film qui, malgré tout, navigue toujours.

 

Je promets d’être sage (canal plus) de Ronan le Page

Franck travaille comme metteur en scène de théâtre… dans la galère. Excédé, à bout de nerfs, il plaque tout et aspire à une vie tranquille. Il se fait engagé comme gardien de musée, en périphérie de Paris. Malgré les mises en garde de ses collègues qui pointent l’ennui mortel, Franck est content… c’était sans compter sur Sybille, une collègue un brin caractérielle ; dès le début elle ne le ménage pas et fait tout pour le décourager mais Franck persiste et fait son travail méticuleusement… au grand dam de Sybille qui revendait des objets non répertoriés ! Elle l’entraîne donc dans sa petite escroquerie et lui ouvre une nouvelle vie, possible…

Le duo Pio Marmaï et Léa Drucker sont excellents ! Entre la caractérielle et le névrosé, le courant passe et cela fait des étincelles ! On suit leur duo avec plaisir, aussi délirant que cela peut sembler… leur duo amoureux aussi… et on se surprend à comprendre leurs magouilles. C’est un film, sans prise de tête, sans prétention mais qui se visionne avec un sourire aux lèvres !

Deux moi (canal plus) de Cédric Klapish

Remy et Mélanie sont deux trentenaires isolés dans la capitale, habitant le même quartier, à un immeuble et un étage l’un de l’autre. Elle multiplie les mauvaises rencontres ; il peine à rencontrer quelqu’un. La solitude est immense et, malgré l’hyper connexion actuelle, ces deux âmes se croisent, se frôlent mais ne se voient pas. Pourtant, grâce à la bienveillance d’un épicier, de leurs Psy respectifs, ils poussent les portes, prennent une direction qui les amène vers une histoire… commune.

Deux solitudes, deux vies parallèles, mornes, transparentes… deux individus qui vivent seuls au milieu de millions d’autres. Le film nous fait suivre alternativement Remy et Mélanie… qui sont voisins… à un immeuble et un étage près… mais qui, pourtant, cherche la même chose : l’amour…

Petit film sans prétention, ni tapage, mais qui touche au cœur, surtout si vous habitez dans une grande ville, une âme au milieu des millions d’autres. Tout est dans la banalité de ses deux vies mais aussi dans les aides providentielles d’autres personnages (les psy, l’épicier du coin, etc.). J’ai été agréablement surprise par ce joli film qui, contrairement à certains trop guimauves, propose une fin ouverte sur… une romance ou un énième loupage (bon, je parie sur l’amour…).

 

Venom (Canal Plus) de Ruben Fleischer

Eddie Brock est un journaliste d’investigation coup de poing, avec vidéo sur l’épaule ; il a une fiancée avocate, amoureuse et ils vont marier… mais poussé au scoop, il utilise une note interne confidentielle reçue par sa belle pour se faire mousser… du coup, il perd sa copine et son job…  parallèlement un brillant mais barré milliardaire récupère sa navette spatiale avec une forme extraterrestre qui peut investir un hôte (un homme) pour survivre…6 mois plus tard, le symbiote est autonome, s’incruste dans le corps de Brock et décide de devenir son protecteur ; son nom : Venom !

Bon, bon, bon… les effets spéciaux sont excellents… Tom Hardy est… sexy, comme d’habitude ; Riz Ahmed est une vraie tête à claques (mais qu’on aime !) et Michelle Williams a toujours (encore) cette fragilité éthérée… Venom est un emmerdeur mais bon, sympa quand même…

Sinon ? Ben, rien, justement… j’ai bâillé deux fois (pas bon signe, hein !).


 

Nomis (Prime) de David Raymond

Le lieutenant Marshall est chargé d’une enquête sordide concernant l’enlèvement et le meurtre de plusieurs jeunes femmes. Il s’associe d’un ancien homme de loi et de son associée (sorte de profileuse) qui ont décidé de traquer les meurtriers auxquels la police ne s’intéresse plus ou pas.  Mais le serial killer en cours est coriace, retors et l’enquête s’engage mal !

C’est un thriller très sombre, bien glauque dans la première partie. J’ai accroché immédiatement malgré le peu d’expression d’Henry Cavill… mais bon, le casting est vraiment bon… et l’intrigue est séduisante… puis, paf… des facilités et des incohérences arrivent dans la deuxième partie ; et là, on n’y croit plus du tout ou pas assez pour être réellement captivant… alors, on continue à regarder mais en regardant la montre (pas bon signe, bis !).

 

Green Book (canal plus) de Peter Farrelly

 En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.
Les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine ; grâce à leur générosité et leur humour, ils vont  ensemble, dépasser leurs préjugés pour découvrir leur humanité commune. 

Ce road-trip disparate nous offre de grands moments de communion, d’acceptation de l’autre ; le chemin qu’empruntent ces deux hommes aussi différents font force et union. Tony devient plus ouvert, plus tolérant, plus amical et protecteur ; Don panse ses blessures, comble ses failles avec cet homme bourru mais ignorant. Car Tony vit à NY, dans sa communauté, ayant que très de rapports avec des noirs… dans un milieu modeste… Don s’est élevé grâce à la musique, vit dans l’opulence…

Un film fort, important et qui est, pour certaines régions du monde, toujours un peu d’actualité.


 7500 (Prime) de Patrick Vollrath

 Alors qu'il pilote un Airbus A319 entre Berlin et Paris, le co-pilote Tobias Ellis se retrouve menacé par un groupe d'hommes armés. Parviendra-t-il à mener ses passagers sans encombre ?

C’est la présence de Joseph Gordon-Levitt qui m’a fait regarder ce film… Les spectateurs sont enfermés, à l’étroit dans ce cockpit avec un co-pilote dépassé mais courageux qui essaie tant bien que mal de contenir les assauts des preneurs d’otages, puis gérant un assaillant dans la cabine… le tout en prenant soin des passagers…  Personnellement je ne me suis pas attachée au personnage, y compris à celui de Tobias. Les relations sont superficiellement posées et aucune empathie n’existe. Cela se regarde mais ne laisse aucun souvenir… Ce qui est dommage pour un tel sujet !

 

Balkan Line (Canal Plus) d’Andrey Volgin

1999, la Serbie est bombardée et la région du Kosovo est contrôlée par un groupe de terroristes mené par le chef de guerre albanais Smuk. Andrey Shatalov, un ancien militaire devenu mercenaire, est chargé par les renseignements russes de prendre la tête d'un bataillon de soldats. Leur mission : reprendre un aéroport stratégique contrôlé par les terroristes et sauver les civils prisonniers.

Attention, c’est l’avertissement du mois… Si vous êtes un partisan d’une des parties impliquées, vous allez soit hurler au mensonge, soit applaudir… Car le film est clairement pro-serbe/russe… mais c’est un film russe, hein ? Donc, si on possède un cerveau en état de marche, on se doute bien de la tendance prise par le réalisateur.

Nonobstant cela, c’est un film de guerre efficace avec ce qu’il faut d’actions, d’explosions, de violences, d’exactions et un saupoudrage de guimauve (oui, un film de guerre russe a, forcément, un beau héros qui tombe la fille en détresse, un brin inconsciente, quand même en l’occurrence !)… 

Par contre, même sans prendre parti, les « méchants » de l’UCK (oui, oui, je vous ai dit que c’était pro-serbe, donc les Kosovars sont les méchants), sont risibles, notamment leur chef… ce qui décrédibilise l’opposition face aux ex-militaires russes. Sinon, voilà, un film d’action… pas le plus glorieux et nettement en deçà de T-34 (autre film russe dont je vous ai parlé le mois précédent).

 

Late night (Canal) de Nisha Ganatra

Une célèbre présentatrice de « late show » sur le déclin est contrainte d’embaucher une femme d’origine indienne, Molly, au sein de son équipe d’auteurs.
Ces deux femmes que tout oppose, leur culture et leur génération, vont faire des étincelles et revitaliser l’émission.

Emma Thompson sauve le film… un peu… Cette cohabitation entre Katherine, star de talk-show, avec un audimat en chute libre et Molly, interprétée par Mindy Kalling (au scénario également) embaucher pour relancer l'émission « Late Night » (et accessoirement pour relever le quota de femmes dans une équipe d’auteurs – hommes… car Katherine a une réputation d’être anti-femme)

Cette comédie est parfois grinçante sur la place de la femme dans le monde du travail et l’abattage d’Emma Thompson fait mouche, bien souvent, avec ses piques cinglantes.

Pourtant, et malheureusement, le film ne tient pas la distance ; le scénario est trop stéréotypée (la nouvelle, ingénue, sous qualifiée qui tombe le beau gosse du troupeau), trop sage et, surtout, trop prévisible.

Si le but premier de ce talk-show est de faire rire, je n’ai pas ri souvent… donc… 


Documentaire : « Becoming » sur Michelle Obama (Netflix)

 Après avoir lu son livre-mémoire, j’avais envie de voir ce documentaire qui se focalise sur son tour des USA pour promouvoir son ouvrage. Cette ex-première dame charismatique nous fait découvrir également l’envers du décor et notamment ses relations familiales.

Cela sent l’amour à plein nez chez les Stevenson… Ses racines, son papa parmi trop tôt, sa maman, son frère adoré… ce soutien qu’elle a reçu et cette volonté pour être qui elle voulait nonobstant la couleur de sa peau ou le quartier de Chicago d’où elle venait. Elle rencontre des jeunes, des vieux, des étudiants, des femmes, des hommes et elle prône cette force d’accomplir sa destinée, son envie, son chemin… évidemment son célèbre mari, ex POTUS, est là, présent, complice, et charmeur…

Mais, là, on ne voit qu’elle… et on se dit qu’une femme comme elle serait parfait à la maison… avec un First Husband si charmant !

 

Documentaire en 4 épisodes : « Tanks, dans l'enfer des combats » (Netflix)

 Ok, je vous vois venir… 4 épisodes - documentaires sur les tanks et l’histoire des combats motorisés… du début du siècle et les premières idées, à la réalité du terrain en 1917, côté anglais… etc.

Bref, que du bonheur pour une fan, comme moi, de tactique militaire etc. ; c’est passionnant avec des images d’archives, des interviewes percutants de spécialistes… et puis, j’ai beaucoup pensé à mon grand-père qui a combattu dans cette arme en 1940… et qui pestait toujours sur l’ordre de repli alors que son unité avait pénétré sur le sol allemand !

 

 

Documentaire « Make Us Dream » (Prime)💕💕💕💕

 Steven Gerrard… Liverpool… Bref, comment ne pas regarder ce documentaire sur le mythique capitaine des Reds… pur produit de Liverpool… fidèle jusqu’à la fin… la loyauté… l’envie, la volonté, l’amour du maillot … bref… si vous aimez le foot, vous ne pouvez pas passer à côté de ce documentaire sur Prime… émotions garanties !

J’en ai couiné de bonheur !!!! 💕💕💕

En sus, depuis Liverpool est champion d’Angleterre 30 ans après le dernier sacre et Captain Gerrard aurait tellement mérité d’être celui qui relève le trophée un jour…


Unorthodox (Netflix) de Deborah Feldman et Anna Winger

Etsy est une jeune femme issue de la communauté Satmar (les juifs de hongrie), qui est établie à Brooklyn. Elle vit selon le code strict et religieux. Elle a l’air de s’y fondre mais il y a dans son regard des moments de rébellion maîtrisée… Sa famille arrange un mariage avec un jeune homme de sa communauté, très religieux et très dépendant des avis maternels. Ce mariage arrangé a l’air de bien commencé. Les deux jeunes gens s’apprivoisent doucement ; Etsy a du caractère et ne se gêne pas pour le faire remarquer ce qui irrite sa belle-mère (mais pas son mari). Pourtant, le poids des traditions leur impose de faire des enfants, vite. Le couple n’y arrive pas… les désaccords arrivent mais tout bascule quand Etsy, enceinte, enfin, attend pour l’annoncer et qu’elle apprend que son mari veut divorcer. Elle décide de fuir, à Berlin, où vit sa mère (qui a fui également la communauté). Commence alors une nouvelle vie, un nouvel environnement, un nouvel amour. Mais le passé vous rattrape toujours…

On suit le parcours d’Etsy de Brooklyn à Berlin, ses grands yeux qui découvrent la liberté, l’amitié, l’amour, la confiance, etc. et de son mari qui part à sa cherche avec son cousin (qui est revenu dans la communauté après quelques errances).

Cette série hyper détaillée (coutumes, costumes, etc.) par les créatrices, est portée par cette incroyable mini actrice… Mini car elle est toute petite, toute frêle mais ses grands yeux en disent tellement… mais aussi on sent le mal-être de son époux, grand garçon tiraillé entre sa mère et le fait qu’il aurait accepté sa femme telle qu’elle était. Les dernières scènes sont bouleversantes. Très intéressante série. Le making-of est excellent aussi !

 

 

Snowpiercer (Netflix) de Josh Friedman

 Basée sur les romans graphiques et le film de Bong Joon-Ho (le transperceneige), on est sept ans après que le monde n’est plus qu’une vaste étendue de glace. Les seuls survivants ont pris place dans un train, en perpétuel mouvement, long de 1001 wagons. A bord, les classes sont bien déterminées… y compris celle de l’arrière (la queue du train) où résident tous ceux qui n’ont jamais eu de ticket d’entrée (oui, il fallait acheter un billet pour survivre à bord). Le grand manitou, M. Wilford, est invisible, et on comprend vite qu’il est mort.

La lutte des classes s’intensifie quand une série de meurtres se produit. Mélanie Cavill, la voix, la conscience et la femme de tête (de train), choisit un mec de l’arrière, un inspecteur pour mener l’enquête… tout cela va semer le trouble (et plus encore).

Graphiquement, c’est incroyablement beau. A la différence des romans et du film, où l’enquête n’existe pas, cette série est addictive avec une palette de personnages aussi intéressants les uns que les autres. Entre mesquineries, complots, amitié, loyauté, secrets, amours, traitrise et conditions/conventions sociales, Snowpiercer me plaît beaucoup. Elle n’a pas, pour moi, l’attrait et l’intérêt des romans et du film mais j’ai suivi avec grand intérêt chaque épisode et ce côté un peu glauque mais lumineux…

 

Space Force (Netflix) de Steve Carrel et Greg Daniels

Nouvelle série des deux têtes… Space Force est une création du gouvernement fédéral ; le 18 juin 2018, il crée une 6e division au sein des forces armées américains qui a pour objectif « défendre les satellites contre les attaques et exécuter diverses missions liées aux opérations spatiales… »… enfin plus ou moins.

Le Général a la tête de cette nouvelle division est entouré de bras cassés, ou presque. Tous compétents mais tous un peu barrés… Lui a une femme en prison pour 40 ans, une fille ado qui ne se fait pas à sa nouvelle vie, etc.

Sans compter sur une bande de scientifiques (mené par l’excellent John Malkovitch) qui ne le ménage pas. Entre opérations ratées, interrogations, angoisse, loupés, etc., Space Force est aussi une satire de l’administration Trump. Ça tire dans tous les sens… y compris dans les noms, les sosies de…, et les erreurs du gouvernement. Ça crise aussi entre généraux, ça se déteste etc.

Je sais qu’il y a des spectateurs qui ont détesté, mais perso, j’ai beaucoup aimé et j’ai ri à chaque épisode !! C’est loufoque, barré, à l’ouest complet mais cela dénonce quelques points négatifs de notre civilisation et c’est déjà pas mal !

 

 

Dans les Bois (Netflix)

Adaptation polonaise (et vue en V.O.) d’un roman d’Harlan Coben … le livre original se déroulait dans le New Jersey… là, nous sommes en Pologne… Pawel (interprété par Grzegorz Damiecki, vu dans Illegals sur Canal, d’ailleurs !), est procureur, veuf, et papa d’une petite fille. Droit dans ses bottes, il a sa part d’ombre … notamment ce qui s’est passé 25 ans auparavant dans une colonie de vacances au sein de laquelle sa mère était le médecin.

Lorsqu’il croit reconnaître un de ses copains de colo, Artur, dans le cadavre d’un homme, alors que celui-ci a disparu, comme sa sœur, Kamila… Ce jour-là, sur 4 ado avaient disparu, 2 retrouvés morts.

Pawel se replonge dans son passé en croisant des fantômes et notamment son grand amour d’adolescent.

De pression sur d’autres affaires, sa propre quête, on suit cet homme et, également, dans des très bons flashbacks le petit blondinet… c’est passionnant et transposé dans ce pays qui sort de son ère soviétique lors de la colonie…
Inquiétant, addictif, les personnages sont bien transposés, bien travaillés dans ce nouveau contexte et l’histoire se déroule avec de multiples étages et chausse-trappes.  
Attention, il y a un rythme lent de temps en temps qui peut surprendre (ou lasser les excités) mais qui renforcent ce côté décalé… le dernier épisode est étonnant même s’il y a des indices, çà et là…

 


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