Sunday, October 13, 2019

[Cinéma] Ma sélection de sorties ciné (et DVD) pour octobre 2019 et ceux que j’ai éventuellement vus !


Oui, les miracles existent mais heureusement qu’il y a des sorties DVD pour combler mon manque de cinéma !!

Voici le film vu (exploit !)


Jeanne (B. Dumont) : Un film magnétique sur Jeanne, à la fois guerrière et spirituelle ! L’actrice est magique et le film poétiquement génial !

Ad Astra (J. Gray) :
Brad Pitt dans l’espace… qui a les horaires pour la prochaine navette ? Comme dire que ce film est un bonheur, et pas seulement pour Brad !
A voir par moi :

Joker (T. Phillips) :
ce film relate le passé d’Arthur Fleck, alias The Joker… cela me tente bien… Je voudrais voir si Phoenix repassera Ledger dans la folie… 


Sorry we missed you (K. Loach) : Comment dire ? Dois-je vous expliquer -encore- que je ne loupe jamais un Ken Loach ?


A voir par vous:

Gemini Man (A. Lee) :
Un film d’Ang Lee ne se loupe pas. En sus, Will Smith incarne Henry Brogan, un tueur professionnel, est pris pour cible par un mystérieux et jeune agent capable de prédire chacun de ses mouvements… qui lui ressemble version 30 ans de moins !

Chambord (L. Charbonnier) : Ce documentaire, conté par Cécile de France, relate la construction d’un édifice … Chambord par François 1er ! Comment résister !

Long Weekend (C. Eggleston) :
Cette histoire d’un jeune couple qui decide de profiter d’un long week-end pour camper au bord de la mer, ne me semblait pas top mais le fait qu’ils s’installent dans un endroit isolé me fait penser : thriller, horreur ! Allez, on verra bien !

Maléfique :
Le pouvoir du mal (J. RØnning) : oui, oui, retour de Maléfique… toujours intéressant sur qu’Angelina Jolie partage l’affiche avec Elle Fanning et Michelle Pfeiffer !

Docteur Sleep (M. Flanagan) : Comme dire ? Oui, d’accord, la présence d’Ewan McGregor suffit, généralement, à me faire m’aligner dans la queue de n’importe quel cinéma ! Là, son personnage se bat pour retrouver sa sérénité après des traumatismes enfantins… ça promet, non ?

 
Midway (R. Emmeric) : Après Pearl Harbor, l’Amiral Nimitz, à la tête de la flotte américaine, voit se jouer la campagne du Pacifique sur un petit atoll isolé : Midway !
Je signale le film du 6 novembre pour les accros à Pearl Harbor… 
 
A noter:

La Cordillère des songes (P. Guzman) : un film sur la Cordillère des Andes… le Chili, en prime… bref, mon idéal de documentaire !

Winchester 73 (A. Mann) : nouvelle sortie du film avec James Stewart sur l’histoire de la carabine à répétition de 1873 et la galerie de portraits qui va avec !

***

Sortie DVD –: 
2 DVD, le premier bof, le second TOP !


Sybil de Justine Triet : 
www.facebook.com/darkstar.presse
Reçu gracieusement par DarkStar Press
Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d'écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu'elle cherche l'inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l'acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu'elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé. Quand Margot implore Sibyl de la rejoindre à Stromboli pour la fin du tournage, tout s'accélère à une allure vertigineuse…
Je dois avouer que sur le papier, l’idée me semblait vraiment bien, un brin Hitchcockien, avec une actrice (Efira) qui brille de plus en plus et une réalisatrice qui promet (Triet)… et là, au bout de vingt minutes, j’ai regardé la montre ; ce qui n’est pas bon signe… car, là, il n’y a rien qui me tient éveillée…

A la base, l’histoire de cette psy qui prend en charge une patiente étrange et qui lui soumet un roman parfait, était intéressante et troublante… Je pensais voir un film vénéneux, un peu sulfureux et l’ennui gagne petit à petit, avec un relent de caricatures. 


On ne croit pas vraiment (hormis quelques scènes… y compris celle d’ouverture où l’agent lui explique le mode de consommation livresque actuel !) les évènements que vivent les personnages…

Bien sûr l’écho que projette la patiente sur le vécu de la psy peut expliquer le film mais cela ne fait pas tout.

Même les scènes de sexe, crues, semblent posées là sans raison impérieuses…sauf à expliquer la dernière scène et le pourquoi de l’addiction de cette psy à sa patiente (hormis le sujet du livre)…

J’ai regardé jusqu’à la fin et le premier mot qui m’est venu, a été : « sans queue ni tête ou à perdre la tête ! » ou « tout ça pour ça… une passion amoureuse qui a foiré et le regard d’enfant fait peser des remords, des regrets sur sa mère ? ».
Car si Virginie Efira fait le boulot (et très bien, même) et que Sandra Hüller est parfaitement magnétique et ironique…. Les autres sont, comment dire, en mode minimum syndical, non (mention spéciale à Adèle Exarchopoulos sans finesse, stéréotypée !)…

C’est justement là où se situe le problème pour moi…

Où était-ce volontaire et je n’ai pas tout compris ?

Dites-moi si cela vous a plu, ou intéressé ? Parce que le casting vaut-valait le coup sur le papier… Restent les plans, la lumière et le jeu d’Efira et le regard de la petite fille sur le manège…


Durée : 1h40
Sortie DVD : 2 octobre 2019



Un Havre de paix de Yona Rozenkier :

J’ai vu ce film israélien en salles et j’avais beaucoup aimé. Quand Darkstar Press m’a proposé de recevoir le DVD (et le court-métrage du réalisateur inclus), je n’ai pas résisté à l’envie d’en reparler ici…

Trois frères se retrouvent pour enterrer leur père dans le kibboutz de leur enfance. Avishaï, le plus jeune, doit partir deux jours plus tard à la frontière libanaise où un nouveau conflit vient d’éclater. Il sollicite les conseils de ses frères qui ont tous deux été soldats. Itaï souhaite endurcir le jeune homme tandis que Yoav n’a qu’une idée en tête : l’empêcher de partir. Dans ce kibboutz hors du temps, le testament du père va réveiller les blessures secrètes et les souvenirs d’enfance...

Cela fait quasiment 5/6 ans que je suis les productions israéliennes, au cinéma ou la télévision ; il y a un regard étonnant, de l’humour et de la provocation bien souvent. Là, c’est l’histoire de trois frères qui se retrouvent dans le kibboutz de leur enfance pour enterrer les cendres de leur père. Le plus jeune doit partir sur le front libanais et les deux autres vont lui donner des conseils… l’un prêche pour la guerre, l’autre pour la paix (et la fuite). Le testament de leur père va faire remonter chez eux des sentiments mitigés et les pousser à revoir leurs valeurs. 


Entre humour, mélodrame et poids des traditions, Un Havre de Paix pèse sur notre vision d’Israël, en mode guerrier permanent, où les habitants obéissent à la tradition militaire depuis la création de l’Etat. 
Comme on le sait, la guerre n’est pas un jeu et personne n’en ressort indemne. Le réalisateur qui s’attribue le rôle du va-t-en-guerre dénonce ce trouble qui se tapie en chaque individu… le décor symbolique d’un kibboutz, lieu de partage, de paix, d’échange est un bon choix…surtout celui-ci où aucune sirène (pourtant quotidienne) ne retentit… entre courage, lâcheté, virilité, guerre, paix, fatalisme et fraternité, le réalisateur appuie où ça fait mal et nous aide à y voir plus clair.

Encore un joli film, émouvant, produit de ce côté-ci de la Méditerranée !


Durée : 1h31
Sortie DVD : 15 octobre 2019


***

Et vous, quels films avez-vous vu ? Quels sont ceux que vous voulez voir ?


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