J’avais, il y a quelques années, établi un papier spécial « beaux garçons » à regarder lors de matches. Je vais éviter le même style (même si…) et vous expliquer un peu mon rapport avec le football.
Premièrement, je tiens à signaler que l’on peut être un auteur, un lecteur, un intellectuel (en général, je ne parle pas de moi) ou un matheux (donc, là, clairement, ce n’est pas de moi que l’on parle !), et aimer le football…
Le meilleur exemple est Bernard Pivot qui est un intellectuel, cultivé, drôle, auteur, homme d’information et supporter de foot !
Bref, nonobstant le fait que je suis un auteur et une fille (avec une certaine dyscalculie, un brin dyslexique en sus), j’aime le football. Le jeu.
J’ai vu, selon la légende familiale (et mes grands-pères, oncles, père), mon premier match à 4 ans et j’aurais été subjuguée par Johan Cruyff … Je vous l’accorde, il y a pire comme entrée en la matière (lien ici pour le voir jouer !).
Ensuite, l’atavisme familiale a fait que le club phare fut l’Olympique de Marseille… d’un côté certains avaient atterri à Marseille en direct de Toscane, de l’autre côté, les Périgourdins avaient travaillé entre Toulon et Marseille…
On me racontait les matches vus dans les années 30 (si, si), on me citait les noms mythiques de l’époque (les Vasconcelos dit le Jaguar, Boyer, Zatelli, Ben Barek, et j’en passe), on m’expliquait la construction du Vélodrome, le stade de l’époque (de l’Huveaune), les titres, etc.
Enfin, on me gardait à portée pour tout match international de l’équipe de France, ou de deux autres pays suivis… l’Angleterre et la Hollande. (surtout entre 1966 et 1984).
J’ai donc appris à aimer le foot, à comprendre les règles, les subtilités et les beaux gestes. A cette époque (années 70-80), le beau jeu arrivait par certains joueurs (Cruyff, Platini, en tête) et j’ai gardé longtemps un regard énamouré pour ces joueurs.
Mon cœur a été pris entre le bleu et blanc et le rouge car j’ai découvert, au hasard d’une retransmission (dont je ne me souviens plus) Kevin Keegan qui, à cette époque (71-77) évoluait dans le club de mon cœur – depuis 1979 -, Liverpool FC.
Parce qu’aimer le foot, c’est aussi regarder les amateurs, les féminines, etc.
Évidemment, la Coupe du Monde (comme le Championnat d’Europe, dit Euro, désormais) fait partie des moments pour lesquels je possède de bons souvenirs : des réveils en pleine nuit pour regarder un match avec mon grand-père, des discussions à n’en plus finir avec l’autre, la lecture de l’Équipe sur le banc à SMV, des explications tactiques avec les dominos recyclés en joueurs…
Ce sont les raisons pour lesquelles je regarde toujours les matches de la Coupe du Monde, pour l’émotion que cela procure, pour le rappel des souvenirs, par espoir que mes grands-pères, oncles, et cousins, « voient » d’où ils sont, ces (belles) phases de jeu.
J’aime quand je me souviens de 1981 et la victoire de Liverpool face au Real (Madrid), des coups-francs de Platini, de la classe de Cruyff, du sens du but de Van Basten, de la nuit magique à Paris lors de la victoire en Coupe de France en 1989, des déplacements, d’Anfield, du Vélodrome, d’un pylône qui s’éteint en ¼ de virage Jean-Bouin, des papinades, des facéties de Waddle, de la beauté de Forster, de l’avènement d’un certain Steven Gerrard, de Paul Gascoigne mangeant des fleurs, de Munich, des larmes à Bari, des chansons, des banderoles, de YNWA chanté à tue-tête, de longues marches en allant à Anfield, des noms d’oiseaux dans les gares traversées par notre « train de supporters », etc.
J’aime vraiment "moins" (pas du tout) 1985 et le Heysel, 1989 et Hillsborough (Justice for the 96), les cris de haine, les insultes, les courses-poursuites face à des imbéciles, les tricheurs, les supporters qui sifflent leur propre équipe, les nouveaux venus dans les tribunes qui veulent transformer les tribunes en défilé de mode, les hipsters et leurs copines qui assistent à un match en prenant des selfies, les personnes qui me disent « Quoi, toi, tu aimes le foot ? Mais c’est les cons qui aiment ce sport de débiles ! », le supporter qui m’agresse verbalement alors que Liverpool vient de perdre en finale, celui qui m’a dit « Vous auriez mieux fait de tous crever à Hillsborough ! », et celui aussi qui a ricané quand l’OM a été privé de son championnat en 1993 en me disant « les marseillais, vous êtes tous des sales voleurs ! », Etc.
Alors, oui, j’aime le football, je vais regarder presque tous les matchs….
Premièrement, je tiens à signaler que l’on peut être un auteur, un lecteur, un intellectuel (en général, je ne parle pas de moi) ou un matheux (donc, là, clairement, ce n’est pas de moi que l’on parle !), et aimer le football…
Le meilleur exemple est Bernard Pivot qui est un intellectuel, cultivé, drôle, auteur, homme d’information et supporter de foot !
Ce n’est donc pas incompatible !
Bref, nonobstant le fait que je suis un auteur et une fille (avec une certaine dyscalculie, un brin dyslexique en sus), j’aime le football. Le jeu.
J’ai vu, selon la légende familiale (et mes grands-pères, oncles, père), mon premier match à 4 ans et j’aurais été subjuguée par Johan Cruyff … Je vous l’accorde, il y a pire comme entrée en la matière (lien ici pour le voir jouer !).
Johann Cruyff... Mythique numéro 14 des Pays-Bas... |
Ensuite, l’atavisme familiale a fait que le club phare fut l’Olympique de Marseille… d’un côté certains avaient atterri à Marseille en direct de Toscane, de l’autre côté, les Périgourdins avaient travaillé entre Toulon et Marseille…
On me racontait les matches vus dans les années 30 (si, si), on me citait les noms mythiques de l’époque (les Vasconcelos dit le Jaguar, Boyer, Zatelli, Ben Barek, et j’en passe), on m’expliquait la construction du Vélodrome, le stade de l’époque (de l’Huveaune), les titres, etc.
Enfin, on me gardait à portée pour tout match international de l’équipe de France, ou de deux autres pays suivis… l’Angleterre et la Hollande. (surtout entre 1966 et 1984).
J’ai donc appris à aimer le foot, à comprendre les règles, les subtilités et les beaux gestes. A cette époque (années 70-80), le beau jeu arrivait par certains joueurs (Cruyff, Platini, en tête) et j’ai gardé longtemps un regard énamouré pour ces joueurs.
Mon cœur a été pris entre le bleu et blanc et le rouge car j’ai découvert, au hasard d’une retransmission (dont je ne me souviens plus) Kevin Keegan qui, à cette époque (71-77) évoluait dans le club de mon cœur – depuis 1979 -, Liverpool FC.
Je ne pourrai jamais vous dire combien de matches j’ai pu voir dans ma vie, combien de déplacements j’ai effectués, combien de fois j’ai pleuré à la fin d’un match, ou hurlé de joie. Depuis la fin des années 70, j’ai usé mes Jeans sur les sièges (pas toujours confortables) des stades… et pas toujours dans les catégories professionnelles.
Parce qu’aimer le foot, c’est aussi regarder les amateurs, les féminines, etc.
Évidemment, la Coupe du Monde (comme le Championnat d’Europe, dit Euro, désormais) fait partie des moments pour lesquels je possède de bons souvenirs : des réveils en pleine nuit pour regarder un match avec mon grand-père, des discussions à n’en plus finir avec l’autre, la lecture de l’Équipe sur le banc à SMV, des explications tactiques avec les dominos recyclés en joueurs…
Ce sont les raisons pour lesquelles je regarde toujours les matches de la Coupe du Monde, pour l’émotion que cela procure, pour le rappel des souvenirs, par espoir que mes grands-pères, oncles, et cousins, « voient » d’où ils sont, ces (belles) phases de jeu.
J’aime le football, l’ambiance, la ferveur et le jeu !......... et les miracles !!!!
J’aime quand je me souviens de 1981 et la victoire de Liverpool face au Real (Madrid), des coups-francs de Platini, de la classe de Cruyff, du sens du but de Van Basten, de la nuit magique à Paris lors de la victoire en Coupe de France en 1989, des déplacements, d’Anfield, du Vélodrome, d’un pylône qui s’éteint en ¼ de virage Jean-Bouin, des papinades, des facéties de Waddle, de la beauté de Forster, de l’avènement d’un certain Steven Gerrard, de Paul Gascoigne mangeant des fleurs, de Munich, des larmes à Bari, des chansons, des banderoles, de YNWA chanté à tue-tête, de longues marches en allant à Anfield, des noms d’oiseaux dans les gares traversées par notre « train de supporters », etc.
J’aime vraiment "moins" (pas du tout) 1985 et le Heysel, 1989 et Hillsborough (Justice for the 96), les cris de haine, les insultes, les courses-poursuites face à des imbéciles, les tricheurs, les supporters qui sifflent leur propre équipe, les nouveaux venus dans les tribunes qui veulent transformer les tribunes en défilé de mode, les hipsters et leurs copines qui assistent à un match en prenant des selfies, les personnes qui me disent « Quoi, toi, tu aimes le foot ? Mais c’est les cons qui aiment ce sport de débiles ! », le supporter qui m’agresse verbalement alors que Liverpool vient de perdre en finale, celui qui m’a dit « Vous auriez mieux fait de tous crever à Hillsborough ! », et celui aussi qui a ricané quand l’OM a été privé de son championnat en 1993 en me disant « les marseillais, vous êtes tous des sales voleurs ! », Etc.
Alors, oui, j’aime le football, je vais regarder presque tous les matchs….
Et je soutiendrai, comme d’habitude, l’Angleterre, puis si elle perd (no comment !), le Danemark puis l’Allemagne….
Je signale deux émissions spécial Foot sur Liberté FM, en écoute ici !
Mais, sinon, cela vous dit un spécial « beau(x) garçon(s) en short » ?
Je signale deux émissions spécial Foot sur Liberté FM, en écoute ici !
Mais, sinon, cela vous dit un spécial « beau(x) garçon(s) en short » ?
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