Il
y a quelques longues semaines, j’ai été contactée directement par cette jeune
auteur qui m’a proposé de lire son dernier roman ; Au vu du dossier de presse,
j’ai été intéressée et je lui ai indiqué avoir d’autres projets urgents mais
que je lui donnerai mon avis et, sûrement, que je lui ouvrirais une fenêtre sur
mon blog.
Sa
maison d’édition était aussi celle d’un de mes connaissances (Laure Mezarigue « Cybermonde »)… donc… je ne pouvais pas refuser.
Voilà
qui est fait. Si on ne s’aide pas entre auteur…
Cassandra, bonjour, merci de m’avoir contacté il y a quelques
semaines pour cette proposition de lecture de votre dernier roman « Une Si
Jolie Maison », et, également, d’avoir accepté cette interview afin de
présenter, votre travail. Pour commencer, pouvez-vous nous en dire plus sur
vous en tant qu’auteur ?
Bonjour.
Merci à vous d’avoir lu mon livre.
Merci à vous d’avoir lu mon livre.
Je suis une jeune auteur de 28 ans, je viens tout juste de
commencer l’année dernière. Pourtant j’écris depuis mon enfance. Mais à cause
de mon manque de confiance, je n’ai jamais osé publier mes livres (NDLR : tiens, tiens...). Toutefois,
un jour je me suis lancé un défi, celui de faire publier mon livre « l’été d’un chien ». Après de nombreux refus, une maison d’édition m’a donné le feu vert et
l’a publié en tant que e-book. Sur le moment, j’étais très heureuse, et je me
suis dit que c’était le premier pas vers mon rêve de toujours, devenir auteur.
Dans la foulée, j’ai envoyé d’autres manuscrits et j’ai eu des réponses positives.
Aujourd’hui, j’ai décidé de continuer l’aventure, en espérant peut-être
en vivre. Mais ça, c’est une autre histoire.
L’écriture est-elle votre principale occupation ?
Je dirais oui et non. J’écris tous les jours. Mais je fais aussi
de la peinture, du crochet, de la couture. J’ai même un blog et une chaîne You Tube que je mets régulièrement à jour. Ces petits moments de création me permettent de
reposer mon cerveau. J’adore écrire, mais je suis aussi très manuelle.
Comment vous est-venue cette idée de maison, qui n’est pas
vraiment une « si jolie » maison ? Une expérience perso ?
Une si jolie maison est inspirée d’une histoire vraie, une famille
a vraiment vécu dans une telle maison. J’ai bien sûr rajouté quelques scènes
effrayantes, mais les sentiments sont là. J’ai également vécu une partie de mon
enfance dans une maison avec une « âme » si on peut le dire, sauf qu’elle
n’était pas maléfique.
À cause de ça, j’aime énormément les vieilles pierres.
Je me suis toujours dit que j’aimerais écrire une histoire sur une maison hantée.
J’avais même fait une petite nouvelle quand j’étais adolescente sur le sujet. Par
contre, l’idée du journal intime vient d’un membre de ma famille.
Comment avez-vous travaillé en amont ?
La première chose que j’ai faite a été de récupérer le plus de
renseignements possible sur cette fameuse maison, puis j’ai lu quelques livres
sur les bâtiments hantés.
Comment composez-vous vos romans ? Avez-vous un plan précis ?
Avant d’écrire un roman, je fais les fiches des personnages, la
carte des lieux pour pouvoir me situer dans l’histoire, puis je fais le plan
détaillé du livre chapitre par chapitre. Parfois, un cahier entier est rempli
juste pour créer l’univers du livre. Je note aussi les idées qui me viennent au
fil du temps.
Pouvez-vous nous présenter votre roman comme si vous aviez les
lecteurs en face de vous ? Que vous nous diriez-vous ? Et quel
passage choisiriez-vous pour nous donner envie ?
Si je devais présenter mon livre, je dirais qu’une si jolie maison raconte l’histoire d’une famille qui décide de déménager dans une nouvelle maison pour briser leur routine. Par chance, il trouve rapidement la perle, celle qui fait tant rêver. Un magnifique jardin, une belle façade, de grandes pièces, de quoi vivre des moments heureux. Sauf, que ce rêve se transforme vite en cauchemars, à cause d’une force étrange qui fait tout pour détruire ce bonheur.
On suit cette histoire de deux
points de vue. Celui de la mère via son journal intime et par les yeux de
Camilla qui fera tout pour sauver sa famille.
Un de mes passages préférés est
celui-ci :
« Je
crois bien que c'est à ce moment-là que maman s'en est rendue compte. Anton
parlait tout seul. Nous nous sommes jeté un coup d’œil, elle n'a rien dit, moi
non plus. Son regard avait pris une drôle de couleur comme s'il s'était
brusquement réveillé après des années de sommeil. Elle est restée accroupie,
des Legos dans le creux de sa main, observant, je devrais dire, décortiquant
les gestes de son fils.
Je
suppose que c'est comme, lorsque l’on regarde intensément un objet pour le
dépouiller de tous ses détails. J'ai déjà fait ça, la sensation est bizarre.
J'ai juste récolté un bon mal de tête et puis cette impression d'être une toute
petite chose perdue, devant des meubles aux dimensions gigantesques. Ce ne sont
que des effets d'optiques, mais quelle ivresse ! Aussi puissante que les
fonds de verre abandonnés sur la table du salon. (Une expérience de jeunesse
qui m'a fait détester l'alcool tout le reste de ma vie, sauf le cognac pour les
langoustines.)
Maman
n'était ni inquiète, ni effrayée, seulement curieuse. Étonnant n'est-ce pas de
découvrir son fils en plein bavardage avec on ne sait qui ?
« Tiens,
prends ça », et il tend un jouet dans le vide. L'espace d'un instant, on
aurait pu croire que le Lego s'envolerait dans les airs, comme si, par une
formule magique « ô temps suspend ton vol », le cube rouge restait
coincé une seconde dans l'espace.
Bien
sûr, ce ne fut pas le cas. Je me dis parfois que mon imagination dépasse les
bornes. La formule magique s'est transformée en un joyeux « t'as la
cervelle qui déraille, ma fille. »»
Oui. Pas pour dire que chaque maison
est hantée et qu’il faut être prudent. Mais plus pour dire qu’un bâtiment peut
avoir une histoire, une âme. À cause de ça, il arrive parfois qu’un lien se crée
ou non avec les propriétaires. Le jour où j’ai déménagé de ma maison d’enfance,
j’ai vraiment subi une grande perte, même encore aujourd’hui elle me manque. Le
plus étonnant, c’est que ce sentiment a touché chaque membre de ma famille.
Comme si cette vieille maison de pierres faisait partie de notre famille. Au
sein d’une famille, une maison a son importance.
Avez-vous un projet de roman à venir ?
J’ai
plusieurs projets en route, le premier est un livre de recettes pour les
animaux. Le second est un livre parlant d’un petit village de campagne fictif,
et le troisième a un thème plus futuriste, pop culture et horreur. J’espère les
voir publier en 2018.
Où peut-on trouver vos ouvrages sur la Toile ?
Vous
pouvez trouver l’été d’un chien sur la Fnac, Amazon… Sur tous les sites vendant
des e-book et le site de mon éditeur Bookless-édition.
Une si
jolie maison peut être commandée en librairie ou sur le site de mon
éditeur : RROYZZ édition.
Le journal du petit cancrelat, un album jeunesse, peut aussi être commandé en
librairie, sur internet (Fnac, Amazon…) et le site YIL édition.
Puis,
mon dernier roman, qui vient de sortir, le cœur d’un chat vagabond, peut être
commandé en librairie, sur internet en version papier ou ebook (Cultura, Amazon, Fnac…) et sur le site de Nanachi édition.
Merci
pour cette interview et d’avoir lu mon livre. J’espère que d’autres personnes
poseront leurs yeux sur mes écrits.
Bonne lecture.
Différents liens :
Livres :
Je pense que cela ne peut que donner envie aux futurs acquéreurs d’une maison, ou ceux qui ont se faire peur, ou encore ceux qui veulent découvrir un nouvel auteur…
Mon avis paraîtra dans la P.A.L. de juillet, publiée le 18 juillet prochain.
Bonne lecture et si vous avez des maisons hantées ou non, prenez-en soin, elles ont une véritable âme et peuvent (comme la mienne) vous protéger et vous aimer... (si, si, je vous assure !!).
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