Monday, April 03, 2017

[Voyage] 1ère partie : Le Louvre, Valentin, Bronzino et moi !



Allez à la Capitale !

Cela me fait toujours rire d’entendre cette expression quand j’annonce « je vais à Paris quelques jours ! ».

Donc, oui, j’étais à Paris quelques jours dans le cadre du Salon du Livre de Paris… évidemment, j’ai arpenté les allées, souri un peu (beaucoup), papoté avec mes copains auteurs, évoqué Blur avec une Community Manager adorable (TBE, si vous me lisez ;) !), discuté œuvre, devoir de mémoire, deuil et même Irish Stew avec un « collègue irlandais » croisé lors d’une « escale technique ».

Bref, que du lourd !

Parmi les activités « annexes », j’ai pu assister à l’exposition couplée « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre » / « Valentin de Boulogne « Réinventer Caravage »…


Dire que la vision de ces tableaux ont valu les 43 minutes d’attente au Musée du Louvre, serait évident… mais que dire de la claque lors de la visite de celle sur Valentin de Boulogne !

Bien sûr, après cette attente, tout le monde a foncé vers l’expo sur Vermeer et les autres peintres.

J’ai, donc, bifurqué vers Valentin, dont je reluquais l’affiche depuis trois quart d’heure !, et là, le choc. 

Premier tableau (celui de l’affiche), j’en suis restée bouche bée. 

J’avais déjà vu des Valentin de Boulogne, au Louvre, évidemment, mais aussi à la National Gallery de Londres ou encore au Château de Versailles ; J’avais déjà eu un coup de cœur, mais là, dans la semi-pénombre, et l’absence flagrante de visiteurs, ce fut une longue séance de visite personnelle !
Tous droits réservés au Musée du Louvre
Au bas mot, nous devions être cinq ou six à déambuler dans les salles, et j’ai noté que, seul un homme, quasiment de mon âge, s’arrêtait autant de temps que moi devant chaque tableau. Les autres, les yeux visés à la tablette contrôlant l’audio-guide passaient à une vitesse rapide.

Ce Valentin-là, considéré comme l’égal de Poussin (oui, oui, quand même) qui a vécu entre 1591 et 1632, a vécu une grande partie de sa carrière en Italie (à Rome) où il travaillait notamment pour le Pape Urbain VIII. Son travail apparaissait dans les collections de Mazarin et Louis XIV (oui, oui, le Roi-Soleil)… son travail réaliste, dramatique, ce clair-obscur, proche des thèmes du Caravage (que j’aime tant, lui aussi !), reflète pourtant une mélancolie étonnante et une sensibilité à fleur de peau. 

Tous droits réservés au Musée du Louvre
Dire que je suis tombée raide dingue (dingo, aussi) de son St Jean l’Évangéliste (ci-dessus) ne serait pas éloigné de la vérité ! 
Je l’avais vu à Versailles, j’avais sûrement couiné, déjà, mais là, j’ai passé près de dix minutes à l’admirer… Je n’arrivais pas à retirer mes yeux de ce tableau… (c’est grave docteur ?).

Quand on sait que notre monarque préféré (enfin le plus connu, parce que si vous me demandez mon avis… pardon ? Vous en n’en avez cure ? Ah, merdus !!) avait sous ses yeux, dans sa chambre, les St Marc et St Mathieu, personnellement, moi je défaille ! C’est un coup à accepter d’être sa maîtresse, non ?

Évidemment, à l’issue de mon coup de cœur, j’ai arpenté l’expo Vermeer, où, il faut l’avouer, et malgré la beauté, la luminosité et la douceur de la peinture, j’ai été un peu déçue (oui, je sais, je suis singulière en matière d’art !) ; J’ai (re)découvert Gérard Dou (peintre néerlandais, aussi appelé Gerrit Dou) qui m’a enchanté…

Puis, j’ai marché, tranquillement, fendant les touristes, évitant les selfies, les photos prises à l’arraché, et autres commentaires hautement distrayants (« c’est Michel-Ange qui a dessiné le Louvre ! » - j’en ris encore !), vers « le plus beau garçon de tous les temps »… j’ai nommé le garçon sur le portrait de Bronzino (aile Denon, 1ère étage, un peu plus loin que l’entrée de la salle de La Joconde, sur la gauche)… 

On ne peut pas le louper, il y a quasiment personne qui le regarde, sauf moi ! 

Tous droits réservés au Musée du Louvre et à MOI !!! Pas touche, je l'aime !

Je suis restée plantée, là, 19 minutes, montre en main (portable à la…) à le regarder. Je n’osais pas lui parler (ça va, les dingos savent se tenir, hein !) mais punaise des bois, qu’est-ce qu’il est beau ce garçon ! Il fait mon bonheur à chaque fois !

Ce soir-là aussi, il y avait « les jeunes pour le Louvre », de gentils ados qui renseignaient les touristes, les paumés, les fatigués et jenecapterienauplan. 

Un petit (grand) blond avec une paire d’yeux noisette à se damner (en manger ?) me regardait stoïque devant « LE » garçon et s’approche : « ça va ? Vous voulez un renseignement ? »… 

Il était à deux doigts de me dire Madame, mais il a souri… (il m’a pris pour sa mère ?). Je lui réponds poliment que « non, tout va bien, j’admire la merveille de Bronzino ». Lui, me souriant, « il est vachement beau le mec, quand même ! »… Punaise ! Un garçon qui a du goût ! Moi « Pas mieux ! » (et il ne veut pas m’épouser le damoiseau ?)

On a gloussé comme deux idiots… et j’ai repris ma posture « dingo en vue, merci de ne pas déranger ! » sous son regard discret (il devait s’assurer de ma sécurité… une camisole étant tellement vite arrivée !).

Bref, si vous avez un jour un cadeau à me faire, vous savez quoi racheter au Louvre ! 





Et, après ces couinements, j’ai couiné dans l’amphithéâtre d’Orsay pendant la diffusion du film « L’Aurore » de Murnau….

La nuit m’appartenait… et le lendemain allait être d’un autre acabit !


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