Voici le thème de Dounia-Joy pour avril : « Un avis sur un livre que
vous n’avez jamais fini en expliquant pourquoi ».
Je sens venir la honte
nationale… Je l’ai déjà évoquée sur le blog, mais il faut que je sois
honnête : J’ai réessayé !
Promis, juré, j’ai repris
ces jolis (poussiéreux) livres dans ma bibliothèque, j’en ai pris un au hasard
(de toutes les façons, je n’en ai lu aucun !)… Et là, malheureusement pour
moi, j’ai attrapé « L’Assommoir ». Ma bête noire !
Le livre que je n’ai jamais
lu (comme tous les Zola, désolée Emile !)… La dernière fois, je n’avais
pas dépassé la page 37.
Pourtant, la grandeur et
décadence, le côté « mythique » de la littérature française, la phrase
d’un ami « Quoi ? Pas de
Zola ! Mais c’est l’infamie ! » ainsi que le côté honte
nationale d’être en marge, m’ont poussé à reprendre ce bouquin et à me faire
violence (« lis-le sinon je te bute ! »).… Car Zola, c’est
l’auteur réaliste, extrémiste, celui qui décrit la nature, la réalité de la
vie. Ses descriptions s’étirent sur des pages entières, cela devrait être un
bonheur pour moi !
Donc, cette fois-ci, encore,
je me suis dit « Allez, vas-y ma
fille, tu vas y arriver ! » ; Tu parles ! J’ai eu un haut-le-cœur
rien qu’à l’idée de me retrouver dans ce meublé misérable ; Déjà que la
préface me disant « […] le milieu
rude besogne et de misère où ils vivent. » ne m’inspirait pas
énormément, ca a fini de m’achever !
J’avais promis (juré,
craché, si je mens je vais en enfer…) qu’il fallait que j’ai lu, au moins, un
Zola avant mon demi-siècle (oui, bon ça va ! J’ai un peu de marge,
merci !) ; Eh, ben, le garçon (sacrilège) me résiste encore (ou
est-ce moi ?)…
Nonobstant, j’ai lu et relu
son « J’accuse » et j’ai grandement apprécié sa prose. Mais pourquoi
ces romans me plombent le moral, me font m’endormir encore mieux qu’un film
guimauve, cela reste un mystère pour moi !
Comme je l’évoquais un jour,
si un gentil damoiseau veut me lire du Zola au moment du coucher, je prends (le
damoiseau et Zola, promis) !
Peut-être, aussi, que mon
esprit baroque n’est pas vraiment adaptable à ce grand écrivain.
Quand on sait que je peux
lire (relire, re-relire) Tolstoï, Gogol ou encore Chateaubriand (qui
endormirait la moitié de la planète), je ne m’explique pas mon blocage sur
l’œuvre magistrale de Zola.
Tiens, un exemple flagrant,
je me suis endormie devant le film « Germinal » ! Si ce n’est
pas un sérieux problème de rejet littéraire !
Quelqu’un aurait-il un
« truc » pour ne pas que je tourne le demi-siècle en étant couverte
de honte à chaque fois que quelqu’un cite « Ah, Zola, j’adore, pas
toi ? ».
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....