Quelques lecteurs –de mes romans– m’ont interrogé sur les dédicaces de mes romans et les remerciements.
Visiblement, je cite, j’ai « une propension à ouvrir [mes] romans sur des paroles de chanson ou à dédier à très proches » et à remercier des personnes « étonnantes ».
Ils m’ont gentiment demandé de commenter les pages « dédicace »/ « remerciements »…
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Dans l’ordre d’apparition dans ma bibliographie :
A vrai dire je n’avais aucune autre idée que de dédier ce livre sur mon village d’enfance, si étroitement lié à ma famille maternelle, à mes arrière-grands-parents.
Pour les remerciements, il m’a semblé, à l’époque, évident de remercier tous ceux qui m’avait aidé pendant les cinq ans de recherche, écriture, lecture, relecture et soutien matériel.
Inévitablement, j’ai dédié ce roman – le premier édité mais pas le premier écrit – à Blur, mes merveilles d’amies et à ma grand-mère maternelle. Personne n’aurait pu atterrir sur cette page car les « trois » -si je réduis mes merveilles à un être unique – m’ont soutenue durant mes longues heures d’écriture qui ont duré trois mois à raison de trois heures par soir (tard, très tard).
Pour les remerciements, ils sont particulièrement personnels, regroupant également les gens qui m’inspirent et dont j’apprécie grandement le travail et les valeurs ; Avec un appel du pied à deux réalisateurs !
En guise de dédicace, j’ai apposé deux citations ; La première musicale et l’autre politico-philosophique…
Autant dire que j’ai fait un grand écart entre Henri Salvador et le duo Engels et Marx !
Pour les remerciements, ils sont adressés à aux lecteurs de mon blog qui ont aidé, soit par leurs sms/mails/pigeons voyageurs à me demander « la suite, merdus » ou par leurs commentaires me demandant des thèmes particuliers…
Ah, oui, il y a aussi l’immuable trio infernal « B, Chacha, Meilleure Amie »... A elles trois, elles feraient un agent littéraire parfait : critique, soutien littéraire et artistique pointu et soutien inconditionnel.
La dédicace est double…
La première est grandement lumineuse car ce bout de phrase piquée à Arctic Monkeys a fait germer le roman.
La deuxième a été la plus surprenante pour les lecteurs. La plupart du temps, ils m’ont demandé « Qui est le vrai Andrew ? ». Meilleure Amie en pleure de rire encore !
Le vrai Andrew est arrivé quelques semaines après la fin d’écriture du roman (fin 2011). Inconnu au bataillon, en moins de deux semaines, j’ai eu droit à toute la panoplie du personnage d’Andrew devant moi, en chair et en os, y compris ce côté décalé très british.
Alors, au moment de faire la dédicace, j’ai évidemment pensé à lui dédier ce roman qui, même si, il n’en est pas la cause, est grandement soutenu par le fait qu’un tel garçon existe.
Pour les remerciements, j’ai réduit à mon cercle d’amies que j’aime très fort et qui ont mes repères dans ce monde ; Sans elles, toutes, rien ne serait aussi agréable pour moi…
Et, oui, Blur et Arctic Monkeys étaient invités à la fête….
Pour le banc de Kensington, seul le vrai Andrew peut comprendre !
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Quand on est auteur en voie de publication, on s’interroge souvent sur les remerciements. Qui remercier ?
J’ai pris le parti de ne jamais remercier la terre entière mais uniquement les personnes/lieux qui ont été à l’initiative, à la manœuvre (support matériel/logistique/intellectuel) et à la finition (booster d’égo, merci).
Pour les dédicaces d’entrée, et comme j’aime particulièrement la musique et que je ne travaille jamais sans bande-son, j’appose, en règle générale, les paroles de la chanson du roman écrit… et publié, « enfin » - comme diraient Meilleure Amie, Chacha, Marie, et consorts ! -.
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