Je me suis toujours sentie Anglaise - non pas Britannique, car cela équivaudrait à associer l'Irlande du Nord qui, pour moi, appartient à l'Eire-. Donc, quand je parle de ma Capitale, de mon pays, mon représentant, j'énonce "Londres, l'Angleterre, ma Reine...".
Ce sont mes choix de cœur.
Ce sont mes choix de cœur.
Cependant, mon passeport est français et j'en suis fière.
Ce pays a accueilli quelques membres de ma famille lorsqu'ils en ont eu besoin au sien de leurs propres pays.
Émigration et immigration sont des mots connus de ma famille pour diverses raisons.
Le respect et la reconnaissance aussi.
La France est donc mon pays de naissance, qui m'a offert la possibilité d'être éduquée, libre, heureuse (autant que faire se peut), et indépendante.
De ce fait, Paris est donc la Capitale de mon pays.
Un pays où la liberté, l'égalité, la fraternité sont les mots qui régissent la vie de millions de personnes, qui s'inscrivent au fronton des mairies et qui sont, également, scandés dans les temps de joie ou de peine.
Souvent, ces trois mots surgissent en des temps où les français se souviennent soudain quel beau pays est la France.
Il n'y a qu'à le traverser pour se rendre compte de la diversité des paysages, la beauté des lieux, la gentillesse des gens, l'humanité qui en découle et la grandeur historique. Parce que ce pays a eu des milliers de vie de l'Antiquité à aujourd'hui.
Il a su se renouveler, plier, lutter sans jamais renoncer ou rompre.
Ce pays a une Capitale : Paris.
Paris est la ville des lumières pour la quasi-totalité de la Planète. Personne ne reviendra jamais sur la beauté de cette ville. Il faut juste admirer les rues, les monuments, les jardins ou simplement un bout de quai pour s'en convaincre.
Des millions de personnes à travers le monde viennent la visiter, la prendre en photo et la contempler pour quelques heures ou quelques jours, et la gardent dans le cœur pour toujours.
Mais Paris n'est jamais aussi belle que lorsqu'elle est en joie, en communion et en lutte.
Depuis longtemps, on la critique, on la raille ou l'insulte... Enfin les voisins des autres villes de France. C'est de "bonne guerre"... Le pouvoir central contre la Province.
Ce sont souvent des piques ou des reproches sur des générations et les parisiens ne sont pas en reste, méprisant aussi la Province, eux qui en viennent principalement.
Cela en est même assez amusant au final...
Ce sont souvent des piques ou des reproches sur des générations et les parisiens ne sont pas en reste, méprisant aussi la Province, eux qui en viennent principalement.
Cela en est même assez amusant au final...
La relation vire souvent au "je t'aime, moi non plus"... Mais il reste l'amour, toujours.
Paris est ma Capitale parce lorsqu'il advient un drame, tout le monde se rassemble et lutte pour la (sa) liberté.
Il y a deux cents vingt-six ans, des parisiens ont pris la Bastille parce qu'ils avaient faim. Paris se soulevait pour les opprimés contre les "tyrans" de l'époque.
Il y a soixante onze ans, des hommes et femmes prenaient les armes pour récupérer la ville aux mains des fascistes.
Il y a dix-sept ans, des millions de français déferlaient sur les Champs Élysées pour hurler la joie d'avoir, enfin, gagné une Coupe du Monde de Football.
Il y a dix mois, des millions piétinaient en plein froid et deuil pour revendiquer la liberté d'expression après la mort des caricaturistes de Charlie.
Ce vendredi 13 novembre, Paris a revu la guerre en son sein.
Ce vendredi 13, Paris est devenue la Capitale pour tous, ici et dans le monde.
Je suis fière qu'elle soit ma Capitale... et que tout le monde se souvienne enfin de sa devise :
Car, au final, il y a bien une chose qui est un fait pour la France, les français et les villes de France, de la plus ancienne à la plus récente :
ce pouvoir de lutte, se rebeller, de ne jamais plier et de refuser toute autorité ou ordre quel qu'il soit.
En cela, ce ne sont pas des fanatiques qui viendront à bout de notre bien le plus précieux :
en lettre capitales !
(1) NDLR : de te dire "je t'emmerde, conn..."
Ce vendredi 13 novembre, Paris a revu la guerre en son sein.
Ce vendredi 13, Paris est devenue la Capitale pour tous, ici et dans le monde.
Je suis fière qu'elle soit ma Capitale... et que tout le monde se souvienne enfin de sa devise :
Fluctuat nec mergitur
Il est battu par les flots, mais ne sombre pas
Car, au final, il y a bien une chose qui est un fait pour la France, les français et les villes de France, de la plus ancienne à la plus récente :
ce pouvoir de lutte, se rebeller, de ne jamais plier et de refuser toute autorité ou ordre quel qu'il soit.
En cela, ce ne sont pas des fanatiques qui viendront à bout de notre bien le plus précieux :
la LIBERTÉ(1)
en lettre capitales !
(1) NDLR : de te dire "je t'emmerde, conn..."
Très beau billet. Encore une pensée à nos victimes et leurs familles :(
ReplyDeleteMerci++++ Cela vaut tous les compliments...
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