Une lectrice m’a demandé comment je « faisais pour écrire un article tous
les deux jours, plus les chroniques ciné/musique et mes romans » en
ayant (je cite) « un boulot à plein
temps qui a l’air de ne pas être de tout repos ».
Pour le côté « pas de tout repos », je confirme !
Comment fais-je ?
Je n’en sais rien.
J’écris. Je ne me pose jamais la question.
Je me suis fixée d’ouvrir ce blog pour, au
départ, partager mes photos avec mes copains à l’étranger (d’où les quelques
articles en anglais du départ), puis devant les demandes pour écrire en
français et les sollicitations diverses, j’ai réorienté mon blog vers ce qu’il
est actuellement : un amas d’articles qui traitent de ce qui me touche, me
plaît, me déplaît et me fait hurler de rire ou à la mort !
J’ai la chance de ne pas être à court d’idée,
ni à court de mots. Je ne prévois jamais au-delà de sept articles d’avance pour
le blog, sachant que certains se retrouvent repoussés aux calendes grecques à
cause de l’actualité ou d’une envie de faire partager quelque chose.
Je m’aménage souvent des plages horaires
d’écriture « blog » et « pas blog ». Je m’explique.
Blog :
Ecrire un article court (blog, chronique,
etc.) n’est pas un problème pour moi. J’ai le thème (sujet, groupe, film,
livre, etc.) à traiter ; j’ai les arguments… Je rédige, point.
Je ne fais aucun plan détaillé, je note mon
texte. Je le laisse pauser le temps de prendre un thé/café/lait/eau et je le
relis.
A ce moment précis, soit, il me plaît, et je
ne le retouche pas et le poste sur mon blog –ou je l’envoie à mes rédac-chefs
pour lecture/relecture/modifications éventuelles - ; Soit, il doit être
retravaillé.
S’il doit être retravaillé, il y a deux
cas : Un, il le faut pour tout à l’heure, et je m’y attèle ; Deux, il
peut attendre quelques heures (jours) et j’y penserai plus tard. Mon cerveau le
compartimente et y travaille tout seul (oui, il est autonome, ce petit).
Pas
blog :
Et là, tout part du cerveau et de ma
disponibilité.
Quelque fois, j’ai un roman dans la tête,
l’histoire tient, les personnages sont là, les descriptions, dialogues et
évènements majeurs sont bien agencés, la matière est bien repartie sur
l’ensemble de la surface « roman », et j’ai du temps pour écrire, au stylo,
le soir (de préférence), en écoutant une chanson (ou deux, je ne suis pas
intégriste) en boucle pendant deux heures environ (plus c’est de l’esclavage
…) ; Cela peut prendre un mois, comme trois, puis vient le temps de la
retranscription sur ordinateur. A ce stade, je relis donc le roman, et modifie
quelques éléments de-ci-delà.
A contrario, j’ai tout ce qu’il faut mais
point de temps… alors je stocke dans le cerveau, et un nouvel écrit arrive, se
superpose au(x) précédent(s) et, en son temps, la « priorité » se
fait.
Alors, oui, effectivement, à ce petit jeu-là,
j’en ai perdu quelques uns… mais était-ce les plus importants ? Sûrement
pas.
Des idées, on en a toujours ; des mots
aussi ; des histoires à raconter, évidemment mais l’essentiel est de faire
plaisir au lecteur, de l’embarquer quelque part, de lui donner une part de
rêve, de recul, de réflexion, une plage de tranquillité, de bonheur, d’horreur,
etc.
Alors écrire devient « facile »
parce que c’est ce que j’aime faire.
Tiens, je vais vous dire un secret ….
Dernièrement, entre 22h30 et 00h30, je flirte avec un cahier
à spirale…
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