Comme l’année 2012, j’ai décidé de m’amuser un peu avec les sujets du Bac 2014.
Je le redis au cas où, j’ai toujours été une élève dilettante mais appréciée des professeurs, à la fois sage et dissipée. Je me suis toujours débrouillée pour être la déléguée de classe afin d’avoir la possibilité de défendre mes camarades et d’organiser des fiestas tout en ayant l’aura de l’élève modèle.
Je le redis au cas où, j’ai toujours été une élève dilettante mais appréciée des professeurs, à la fois sage et dissipée. Je me suis toujours débrouillée pour être la déléguée de classe afin d’avoir la possibilité de défendre mes camarades et d’organiser des fiestas tout en ayant l’aura de l’élève modèle.
Et, comme le
disait mon vénéré professeur d’Histoire : « Elle a toujours l’air de faire ou penser à autre chose, mais nous pond
des copies intelligentes et uniques en leur genre »… Autant dire que
je n’étais déjà pas un mouton !
En ce qui
concerne la Philosophie, j’aurais aimé avoir des professeurs comme Maurice de
Gandillac ou Emmanuel Jaffelin ! Parce qu’avec eux, la Philosophie est
simple, claire et amusante.
Maurice de Gandillac en riait quand je lui expliquais mes cours. Il m’a dit un jour :
« Avec de tels enseignants, on ne
s’étonne plus de la défection des élèves ! La Philosophie c’est
passionnant et distrayant ! ». Avec lui, oui.
Il faut dire
que mon professeur était austère, peu enclin à la plaisanterie sur le « sérieux des philosophes » et encore
moins réceptif à notre sens de l’humour « peu en adéquation avec l’intellect de ces libres penseurs ».
Autant dire
que mes heures de Philosophie étaient largement basées sur l’apprentissage de
l’Espagnol ! Je lisais El Pais ! On s’occupe comme on peut !
C’était le bon
vieux temps… enfin, pas si vieux.
Allez, trêve
de plaisanteries et de tricotage des neurones, en piste l’artiste !
Voici les
sujets par séries et mes commentaires… Enfin, ceux que je n’aurais pas osé
écrire à l’examinateur sous peine d’un triple zéro mais qu’il aurait été
jubilatoire (pour ne pas dire jouissif) d’exprimer !
Série S
- "L'artiste est-il maître de son œuvre?" : Le maître d’œuvre, oui ! Le maître tout court
non ! Ça se voit que vous n’écrivez pas, vous ! Avec les personnages
qui s’arrangent pour vous contrarier, nous pousser à les abandonner sur le bord
de la route ; Sans compter sur ceux qui s’incrustent dans votre tête
pendant des mois au risque d’en tomber raide amoureuse (oui, oui, demandez à
Meilleure Amie ce qu’elle pense de mon dernier héros !).
- "Vivons-nous pour être heureux?" : Et puis quoi encore ? Et si on nous a enseigné
le paradis, l’enfer, le purgatoire (et personnellement, sur ce point, je refuse
ce genre de menaces !), ce n’est pas pour vivre un peu simplet sur une
plage (abandonnée) en chantant « il
en faut peu pour être heureux, la, la, la, la » ! Oui, je cite la
chanson du dessin animé « Le Livre de la Jungle » ! On a les
références philosophiques que l’on veut ! Alors, sérieusement, si nous
étions tout le temps heureux, je pense que l’on s’emmerderait beaucoup !
Texte de Descartes, tiré de Règles pour la
direction de l'esprit. : Déjà
Descartes et moi n’avons jamais fait bon ménage. Ensuite, rien que le mot
« Règles », ça m’horripile,
mais le « Direction de l’esprit »
n’arrange rien à mon désintérêt ! Bon, après, ce dont je me souviens c’est
surtout les deux termes employés « Certitude et clarté »… Le style à
vous dire « On voit clairement pourquoi »… C’est mathématique !
Pour une non-matheuse comme moi, ça sent la prise de tête (fonction ?)
intégrale.
Série L
- « Les œuvres éduquent-elles notre perception ?
» : quelle perception ? Je rêve ! Déjà
l’éducation, c’est difficilement compatible avec certains, les œuvres c’est
limite de la fantasmagorie, alors percevoir la possibilité d’éduquer par les
œuvres, c’est clairement … ben, oui. Après tout étant relatif (restons vague),
chaque perception est unique et chaque définition d’une œuvre aussi. En résumé,
ce qui va m’éduquer, ne sera pas forcément perçu par un autre. C’est
clair ? Non ? C’est de la Philo, je le rappelle !
- « Doit-on tout faire pour être heureux ? » : C’est l’obsession
des rédacteurs ? Être heureux ? La réponse est clairement NON !
Si on était heureux tout le temps, pour autant que je le sache, on s’ennuierait
grandement et rapidement. Etre heureux c’est un moment, plus ou moins long,
mais quelque chose que l’on capte, qui nous dope, qui fait que cet instant est
magique ou paisible. Vivre dans la félicité à l’année ? Oui, pour la
première année, après, je demande un peu d’action, merci !
Extrait de La Connaissance objective de Karl
Popper : Ce dont je me souviens… « cauchemar » :
le déterminisme… Honnêtement, j’ai dû
m’endormir… Karl Popper, non merci. Je préfère encore la définition de Bergson
sur la liberté issue de La Pensée et le Mouvant !
Série ES
- « Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?
» : Si en choisissant, on était libre, cela se
saurait ! Personnellement, le stéréotype « on a toujours le choix », ça me fait marrer. Oui, on a le
choix, et quelque fois, on a même le choix de ne pas l’avoir ! Evidemment,
en ce qui me concerne, c’est non. La liberté n’est pas une question que de
choix. Sinon, j’aurais choisi d’épouser Jude Law en 1993.
- « Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? » : Mais, ça va pas la tête ?!! Hors de question de chercher à me
connaître ? Pourquoi faire ? Réaliser que je ne corresponds pas à
l’image que j’ai supposé que j’étais ? Déjà, quand j’entends ma voix
enregistrée, je suis à la limite de me supprimer au couteau à beurre, alors, me
connaître intrinsèquement, c’est définitivement NON ! M’appréhender,
m’approcher, me comprendre, c’est déjà énorme… Et je mets au défi quiconque
veut me connaître « moi-même » !
Extrait de Condition de l'homme moderne d'Hannah
Arendt : Si je me souviens bien (j’aime bien Arendt),
c’est la différence entre les outils et les machines ; Avec les machines,
on se demande si c’est à l’homme de s’adapter ou le contraire. Selon Arendt,
les machines ne sont pas de simples outils, et l’homme serait donc presque
dépassé par la machine… Si je citais Real Robots comme exemple, non ?
Déjà, là, je
sens le mal de tête …
Au final,
c’est marrant la philo !
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