Quand j’étais enfant, j’avais
trois idées précises des « boulots que je veux faire »…
- le premier et
incontestable le plus impressionnant pour mon entourage était « médecin légiste »,
- le deuxième
était « pirate de l’espace »
(oui, oui, je sais…) et,
- le troisième (et le plus souhaité, d’ailleurs !) c’était
« photographe de guerre ».
Bien sûr, à l’évocation
desdits métiers, mes parents ont rué dans les brancards et m’ont expliqué que « non, non, non, tu ne découperas personne, tu
ne partiras pas dans l’espace et tu ne te prendras pas une balle pour faire une
belle photo »…
A choisir la
photographie, même maintenant (alors que je suis largement moins téméraire qu’à
8 ans !), je serais photographe de guerre…
Parmi ceux qui m’ont
fasciné depuis des années et qui ont rendu ma vie artistique plus
passionnante, il y a Steve McCurry.
Il est, pour le grand
public, l’homme du portrait de la jeune afghane aux yeux verts en couverture du
National Geographic.
Mais McCurry parcourt
le monde pour capturer le moment inattendu où il photographie des « choses intéressantes que l’on ne cherchait
pas ». Il sait saisir l'âme des gens et son sens du reportage
documentaire est une référence pour moi.
Il a couvert les
conflits internationaux ou civils notamment la Guerre Iran-Irak, La guerre de
Balkans, l’Afghanistan et la Guerre du Golfe, en s’intéressant toujours aux
conséquences humaines de la guerre.
De l’humanité à travers
la lentille d’un objectif, voilà comment je conçois la photographie.
Tous droits réservés à Steve McCurry
No comments:
Post a Comment
N'hésitez pas... tous les auteurs aiment les commentaires....