Ah, le soleil est revenu ! Et là, une constatation… je me sens un peu plus seule dans les salles obscures. Etrange phénomène… Deux rayons de soleil, et plus personne n’apprécie le confort d’une salle de cinéma…
Quel bonheur ! Mais que je suis égoïste, quand même !
- American Bluff (David O. Russell) : quelle déception ! C’est tout de même bluffant, et le casting est quatre étoiles, mais pas luxe… Restent le jeu de Bale, le côté sexy trash de Adams et ce côté braillard et outrancier… sans plus…
- For Those In Peril (Paul Wright) : c’est juste déchirant, Paul Wright à la caméra et une luminosité photographique incroyable, un état de manque et une peine incommensurable qui ouvre sur une promesse… j’en pleurniche encore !
- Only Lovers Left Alive (Jim Jarmusch) : ah, l’amour éternel ! C’est romanesque à souhaits, vampiriquement parfait et d’une mélancolie enivrante avec ce qu’il faut de décadence pour apprécier le côté rock‘n roll du duo ! Cela donne envie de tomber amoureux à chaque coin de rue (heu, oui, bon, on va se calmer, c’est sûrement l’effet printemps !).
- Le Loup de Wall Street (Martin Scorsese) : pas du grand Scorsese, mais encore une performance incroyablement délirante de Di Caprio qui bouffe littéralement tout le monde, sauf ce diable de Jonah Hill ! Ouf !
- The Grand Budapest Hotel (Wes Anderson) : c’est du grand Wes… Du carrément alambiqué, mais quel film ! Tous les acteurs sont à l’unisson, certains sont complètement à l’ouest et burlesque à envi. Que du bonheur !
Après tous ces films, et les beaux jours qui arrivent, je me disais que j’allais peut-être m’aérer un peu plus dans la campagne environnante… malheureusement, je suis tombée sur les sorties de mars et j’ai défailli ! Au diable mes escapades, je retourne dans les coins sombres…
- Diplomatie (Volker Schlöndorff) : la pièce de Cyril Gely et ce huis-clos étaient déjà grandement à mon goût… Voyons si la confrontation Arestrup/Dussolier à l’Hôtel Meurice pour sauver Paris est au niveau de ce classique.
- 300 La Naissance d’un empire (Noam Murro) : oui, bon, ça va ! Des garçons en jupettes qui livrent une bataille contre l’ennemi, comment résister ?
- Dans l’ombre de Mary – la promesse de Walt Disney (John Lee Hancock) : la créatrice de Mary Poppins tient la dragée haute à Walt Disney. Entre névroses et fragilité, passé et présent…
- Her (Spike Jonze) : pour Joaquin Phoenix ! Parce qu’il arrive toujours à émouvoir le spectateur et qu’il fait un amoureux incroyablement bouleversant… et la voix de Scarlett Johansson doit (sûrement) y être pour quelque chose !
- Leçons d’harmonie (Emir Baigazin) : l’histoire d’une revanche contre l’humiliation. Quand l’humanité ne suffit plus à pardonner…
Oui, évidemment, j’aurais pu citer Monuments Men (George Clooney et sa clique), How I live Now(Kevin Macdonald) ou encore The Canyons (Paul Schrader), mais j’ai promis à certaines personnes de mon entourage de tenter une sortie en plein soleil… de temps à autre !
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